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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

PD16 La Pierre Philosophale

Un "IT" sur une pierre merveilleuse. Quelle est la signification profonde de ce terrible Mystère ?

Ô, chaste clerc, chantaient les bardes évocateurs du Gaedhil ou de Galicie préhistorique irlandaise – en parlant de leurs glorieuses traditions millénaires aux prêtres catholiques qui allaient les évangéliser.

Sa signification profonde, magique et sublime… Qui pourra la mettre à jour et la révéler ?

Personne sauf LUI, L’ÉLU ne pourra déchiffrer le Mystère de la Pierre et de son « IT »…

Il n’est pas incongru, en vérité, s’agissant de ces prodiges sacrés qui étonnent le mystique, que la Pierre en question, se transforme en cratère, Vase Hermétique ou Calice aux infinies splendeurs…

D’où vient donc tant de perplexité, vacillation et incertitude, face au poème de Chrestien de Troyes (XIIe siècle).

Que le Saint Graal soit une Pierre précieuse, apportée à la terre par les anges ou Devas ineffables, mise sous la jalouse garde d’une fraternité secrète, n’est pas un obstacle à ce que cette gemme prenne la splendide forme du vase d’Hermès.

Dans la Nouvelle Jérusalem, la pierre précieuse est la pierre philosophale , la pierre cubique de Jesod.

Nous avons donc ici, la Pierre cubique de JESOD, situé par les Kabbalistes hébreux, dans nos organes sexuels eux-mêmes.

C’est la Pierre bénie que le Patriarche JACOB – très vivante réincarnation de l’ange Israël – oignit autrefois d’huile sacrée.

PETERA initiatique des Collèges ÉSOTÉRIQUES… Pierre Philosophale des vieux alchimistes médiévaux…

Pierre d’achoppement et roche de scandale, comme le dit autrefois le Hiérophante PIERRE ou PATAR.

Il n’est pas superflu de transcrire dans ce chapitre, avec infinie patience et profonde sérénité, le texte authentique de Wolfram Von Eschenbach relatif à cette fameuse Pierre et la Mystérieuse Fraternité qui la garde :

« Ces héros sont animés par une Pierre. Ne connais-tu pas son auguste et pure essence ? Elle s’appelle Lapis-Electrix (Magnes). Par elle, on peut réaliser toute merveille (Magie). Elle qui tel le Phénix se précipite dans les flammes, Renaît de ses propres cendres, Car dans les flammes-mêmes il régénère son plumage, Et brille, rajeuni, plus beau qu’avant. Son pouvoir est tel, que tout homme, Pour malheureux que soit son état, S’il contemple cette Pierre, Au lieu de mourir comme les autres, Ne connaît plus l’âge, Ni de couleur, ni de visage ; Et homme ou femme, Il jouira de la joie ineffable De contempler la Pierre, Pour plus de deux cents ans. »

Jésus le Grand Kabir dit : « La pierre (le sexe) que rejetèrent les édificateurs (religieux) est devenue le sommet de l’angle ». « Le Seigneur a fait cela, et c’est à nos yeux, chose merveilleuse ».

Loin dans le temps et la distance, KLINGSOR le pervers mage, la relégua et elle devint pour lui Tabou ou Péché.

Il est écrit en lettres de feu dans le Drame Wagnérien, qu’un couteau acéré rejeta violemment la Pierre Bénie.

Mieux encore, Maître KLINGSOR, capricieux et pleurard comme personne, après une absurdité si terrible, étendit ses mains ensanglantées et suppliantes vers le Graal.

Il est évident que le gardien, indigné, le repoussa de la pointe terrible de son épée flammigère…

Les gens d’autres temps racontent que là-bas, très loin où commence la voluptueuse terre des païens, KLINGSOR, le Seigneur des ténèbres, apprit à haïr le SEXE.

Son érudition livresque est ostensible dans le désert pénitent et disciplinaire. Le malheureux zénobite crut en une mutation transcendantale possible par l’élimination de l’instinct sexuel.

Leurre impossible, inutile mirage, absurde miroir aux alouettes que celui de cet anachorète exotique.

Homme illustre, venu de contrées lointaines, notoire chevalier, seigneur fameux, étrange et contradictoire…

Ermite paradoxal, aux airs de sainteté, sot puritain aux prétentions d’illuminé…

Il adora Shiva, le TROISIÈME LOGOS, L’ESPRIT SAINT, il cracha cependant toute sa bave diffamatoire sur la NEUVIÈME SPHÈRE (LE SEXE).

KLINGSOR travaillait avec ténacité, à de multiples exercices PSEUDO-ÉSOTÉRIQUES et se flagellait horriblement jusqu’à l’exténuation…

KLINGSOR se revêtit des hardes immondes des mendiants ; il jeta des cendres sur sa tête, porta des silices sur son corps mortifié…

Insupportable végétarien, KLINGSOR fut le créateur d’une religion de cuisine ; ceux qui le virent, disent que jamais, il ne but ni vin ni cidre.

KLINGSOR guida les autres, alors que lui avait grand besoin que quelqu’un le guide, et ne se préoccupa jamais de l’élimination du Pharisien intérieur.

Cependant tout fut vain : une fois la Petera Initiatique rejetée, les portes merveilleuses du Montsalvat transcendant se refermèrent devant l’indigne.

 

PD17 Lucifer

Prométhée, le Dieu grec, est Maha Asura, le Lucifer indou, qui se rebella contre Brahama le Seigneur. Raison pour laquelle Shiva, le Troisième Logos, indigné, le précipita dans le Patala Inférieur.

Le Dante Florentin, illustre disciple de Virgile, le fameux poète couronné de Mantoue, trouve précisément dite, Prométhée Lucifer, dans la Neuvième sphère, au centre de la terre évidemment.

Dans le puits profond de l’Univers, « Dans le lieu où les ombres étaient complètement recouvertes de glace et étaient transparentes comme de la paille de verre ».

Maha Asura, fatalement enchaîné au sévère rocher du sexe, passe rigoureusement et crûment par d’indicibles amertumes ; les féroces flammes de la luxure le torturent épouvantablement ; le vautour insatiable des processus du raisonnement inutile lui ronge les entrailles. Prométhée Lucifer est un feu mystérieux, détaché du Logos solaire et sagement fixé au centre de la terre par la force de la gravité et le poids de l’atmosphère

Il est écrit en paroles d’or dans le livre de la vie : « L’ingrédient superlatif de l’Anima Mundi est le Phosphoros Luciférien ».

En conséquence et corollaire, il est opportun ici d’affirmer instamment ce qui suit : le travail stérile de Mimo dans sa forge, l’échec retentissant des pouvoirs créateurs, survient quand le feu s’éteint.

Le crépitement ardent du feu élémental des sages sous le creuset alchimiste, est un axiome de la Philosophie Hermétique.

INRI : Ignis Naturam Renovatur Integra (le feu rénove incessamment la nature toute entière). Tu le sais…

Excluez Lucifer, le Maha Asura du Yoga du sexe, et observez ensuite ce qui se passe… Et contemplez l’échec…

Dans l’aube resplendissante du Mahamvantara, quand l’homme et la chaîne terrestre allaient apparaître comme par enchantement de la présence du Logos, se produisit un Ange (l’ombre du Seigneur) rempli de désir ambitieux, et évidemment le Divin Architecte de l’Univers lui donna la domination des Mondes Infernaux.

Il est donc indiscutable que la ressemblance supérieure de ce vil ver qui traverse le cœur du monde est : Ioan, Swan, Choan, Juan, Jean, le Verbe, L’Armée de la Voix, le Logos.

Prométhée Lucifer descendant au fond de l’Averne pour délivrer les victimes de leurs tortures, nous rappelle Hercule, le Dieu Solaire, descendant à l’Hadès ou Caverne de l’Initiation, pour sauver les âmes perdues.

Lucifer est l’énergie active et centrifuge de l’Univers, feu, vie, auto-indépendance, rébellion psychologique.

L’enfer de son impétuosité révolutionnaire est l’expansion vitale de la nébuleuse, pour se convertir en nouvelles unités planétaires.

Prométhée Lucifer dérobe valeureusement le Feu divin pour nous aider sur le sentier de l’insurrection spirituelle.

Lucifer est le Gardien de la porte et des clés mystérieuses du Sanctuaire où personne ne doit pénétrer, sauf les Oints qui possèdent le terrible secret d’Hermès.

Le resplendissant Seigneur des sept demeures glorieuses, connu sous les noms sacrés de Lucifer, Prométhée, Maha Asura, etc., est certes le splendide Ministre du Logos Solaire.

Les sept Seigneurs du temps (les sept Chronides) savent bien qu’on a confié à Lucifer Sabbaoth l’épée et la balance de la Justice Cosmique, car il est la norme du poids, la mesure et le nombre, l’Horus, l’Ahura Mazda, etc.

Prométhée Lucifer, déposant son Verbe dans la bouche du Titan affligé en se référant aux misérables mortels, s’exclame de toutes les forces de son âme :

« Pour qu’ils ne s’enfoncent pas emportés dans l’Hadès ténébreux, Pour cela même, de terribles tortures m’oppriment, Cruel sacrifice qu’inspire la pitié, Moi qui eus compassion des mortels… »

Le chœur observe très pertinemment : « Grand bienfait pour les mortels, que celui que tu leur octroyas ! »

Prométhée Lucifer répond : « Oui et en outre, je leur ai donné le feu. »

Le chœur : « Alors ces êtres éphémères possèdent le feu ardent ? »

Prométhée Lucifer : « Oui et par lui, ils apprendront de nombreux arts à la perfection ».

Il est facile de comprendre cependant, qu’avec les arts qui auto-ennoblissent et dignifient l’homme, le feu luciférien reçu, s’est converti en la pire des malédictions.

L’élément animal et la conscience de sa possession ont changé l’instinct périodique en animalisme et sensualité chronique.

C’est ce qui menace l’humanité, tel un pesant drap funéraire. Ainsi surgit la responsabilité du libre arbitre : les passions titanesques qui représentent l’humanité dans son aspect le plus sombre.

Et puisque nous avons déjà parlé dans nos messages de Noël précédents des aspects ténébreux du Feu Luciférien, il nous reste seulement à dire maintenant, que ce Feu n’est ni bon ni mauvais :

Tout dépend de l’usage que nous en faisons ; en ceci précisément, se trouvent fondés le péché et la rédemption tout à la fois.

Ah ! … Si Amphortas, le roi du Graal, illustre successeur du vieux Titurel, avait mis à profit ce royal instant, le terrible moment de la passion sexuelle, si en ces moments de suprême volupté, il avait empoigné fermement sa lance sacrée, le pervers mage n’aurait pas pu lui arracher la Pique Sainte.

Cependant, ce noble seigneur, bien qu’il eût connu le secret des Elohim, le Mystère du Feu créateur, tomba vaincu entre les bras de Kundry, Hérodiade.

 

PD18 Anges ou Diables

L’ultra moderne LUCIFER PROMETHEE involuant épouvantablement dans le temps, s’est maintenant converti en EPIMETHEE, « Celui qui ne voit qu’après l’événement », parce que la glorieuse philanthropie universelle du premier a dégénéré il y a bien des siècles en intérêts et adorations propres.

Ô Dieux Saints ! Quand pourrons-nous rompre ces chaînes qui nous attachent à l’abîme du mystère ?

A quelle époque de l’histoire du monde ressurgira le brillant Titan libre d’antan, dans le cœur de chaque homme ?

Mourir en soi-même est impératif, s’il est vrai que nous aspirons de toutes les forces de notre âme, à harmoniser les deux Natures Divine et Humaine en chacun de nous.

L’invulnérabilité devant les forces titanesques inférieures et l’impénétrabilité à grande échelle, sont possibles si nous éliminons intégralement nos défauts psychologiques, ces horribles Diables Rouges mentionnés dans le livre de la « Demeure Occulte »…

Seth, l’Ego animal, avec tous ses sinistres agrégats subjectifs, peut vraiment être terriblement malin…

Il est écrit avec des charbons ardents, dans le formidable livre du Mystère, que le Don luciférien, plus terrible qu’aucun autre, devint plus tard, pour notre malheur et celui de tout ce monde affligé, sinon la cause principale, du moins l’unique origine du mal.

Zeus impétueux, celui qui amoncelle les nuages, représente clairement l’armée des progéniteurs primordiaux, les PITRIS, les Pères qui créèrent l’homme à leur image et ressemblance.

Les rares sages qu’il y a eu dans le monde n’ignoraient pas que LUCIFER PROMETHEE MAHA-HASURA, le « Donneur du feu et de la lumière », horriblement enchaîné sur le mont Caucase et condamné à la peine de vivre, représente aussi les Devas rebelles qui tombèrent dans la génération animale, à l’aube de la vie.

Il n’est pas superflu de citer dans ce livre quelques uns de ces Titans, tombés à la naissance de l’aurore.

Rappelons d’abord MOLOCH ange autrefois lumineux, horrible roi taché de sang des sacrifices humains dans les larmes des pères et des mères désespérés ; c’est à peine si, à cause du son des tambours et des timbales, on entendait les cris des enfants quand en les jetant dans le feu, on les immolait impitoyablement à cet exécrable monstre, beau Dieu, en d’autres temps.

Les Amonites l’adorèrent à Rabba et dans sa plaine humide, en Argob et en Basam jusqu’aux courants les plus lointoins de l’Arno.

La légende des siècles raconte que Salomon, fils de David, Roi de Sion, érigea un temple à MOLOCH, sur le mont de l’opprobre.

Les sept Seigneurs du temps disent que, postérieurement, le vieux sage dédia à cet ange tombé un bois sacré dans la douce vallée d’HINNOM.

Pour cette raison si fatale, cette terre féconde et parfumée changea alors son nom pour celui de Tophet et la noire Géhenne, véritable prototype de l’enfer.

Derrière MOLOCH, HOMME ANGE de l’archaïque Lémurie Volcanique, où les fleuves d’eau pure de vie s’écoulaient en lait et miel, vient ensuite BAAL PEHOR, l’obscène terreur des enfants de MOAB, qui habitaient d’Aroer jusqu’à NEBUS, et même bien au-delà de la partie méridionale du désert d’Abarim.

Gens de HESEBOM et HERONAÏM dans le royaume de Sion, et par delà les florissantes vallées de SIBMA, tapissées de vignes, et en Eléalé, jusqu’au lac ASPHALTITE.

Epouvantable, sinistre, ténébreux BAAL PEHOR : dans le SITTIM, il incita les Israélites au cours de leur marche par le NIL à lui faire les lubriques oblations qui leur attirèrent tant de malheur.

De là, cet ELOHIM tombé dans les rouges incendies lucifériens, étendit perfidement ses lascives orgies ténébreuses jusqu’au mont même du scandale, très proche du bois de l’homicide MOLOCH…

L’abominable concupiscence, évidemment, se trouva ainsi établie au côté de la haine, jusqu’à ce que le pieux JOSIAS les jetât en enfer…

Avec ces divinités terriblement malignes – qui dans le vieux continent MU furent vraiment des hommes exemplaires (anges humanisés) – accoururent, des délicieuses rives qui baignent les eaux tourmentées de l’antique Euphrate jusqu’au torrent qui sépare l’Egypte de la terre de Syrie, celles qui portent les indésirables noms de BAAL et ASTAROTH.

Si nous continuons ensuite, en ordre successif, apparaît BELIAL ; de l’Empyrée n’est tombé, certes, aucun esprit plus impur ni plus grossièrement enclin au vice que cette créature qui, dans les anciens temps lémures, fut réellement un Maître ou Guru angélique, aux splendeurs ineffables.

Ce démon – Deiduse en d’autres temps – n’avait pas de temple, on ne lui offrit jamais de sacrifice sur aucun autel ; pourtant, personne ne se trouve plus souvent dans les temples et sur les autels.

Quand le prêtre devient athée, tels les enfants d’Elie qui malheureusement remplirent de prostitution et de violence la maison du Seigneur, il se convertit de fait en esclave de BELIAL.

Et quand la nuit obscurcit les rues, errent les fils de BELIAL, emplis d’insolence et de vin.

En sont témoins les rues de Sodome et cette horrible nuit pendant laquelle une dame s’exposa à une porte de la KAABA, pour éviter un rapt plus dégradant.

Muses, inspirez-moi ! Dieux, parlez-moi, afin que mon style ne soit pas indigne de la nature du sujet.

Et que dirons-nous maintenant d’AZAZEL, glorieux chérubin, homme extraordinaire de la terre antique ?

Aïe, aïe, aïe !... Quelle douleur… Cette créature si excellente tomba également dans la génération animale… Qu’elle est terrible la soif de la luxure sexuelle !

Cette créature tombée arborait l’enseigne impériale de la lance brillante ; celle-ci, portée en avant, étendue et agitée dans le vent, brillait comme un météore avec les perles et le riche éclat de l’or, que dessinaient en elle les armes et les trophées séraphiques.

Vient ensuite MAMMON, le moins élevé des HOMMES ANGES de l’antique ARCADIE, tombé lui aussi dans la génération bestiale.

Il fut le premier à enseigner aux habitants de la terre à piller le centre du monde ; et c’est ce qu’ils firent en extrayant des entrailles de leur mère, des trésors dont il eût mieux valu qu’ils restassent occultés pour toujours.

La bande cupide de MAMMON ouvrit en peu de temps une large blessure dans la montagne et arracha de son sein de grands lingots d’or.

Quand à l’ange MULCIBER, que dirons-nous maintenant ? Il ne fut pas moins connu en vérité, ni ne manqua jamais d’adorateurs fanatiques dans l’antique Grèce. Ceci, les Divins et les humains le savent.

La fable classique rapporte comment il fut précipité du haut de l’Olympe : jeté par Jupiter irrité par-dessus les cristallins murs divins.

Il ne lui servit donc à rien d’avoir élevé de hautes tours dans le ciel.

Homme génial de la race pourpre sur le continent MU, tombé dans les abîmes de la passion sexuelle…

Et pour conclure cette petite liste de Deiduses fulminés par le rayon de la Justice Cosmique, il est nécessaire de dire que dans le PANDEMONIUM, ne manque évidemment pas la grande capitale de SATANAS et ses PAIRES, ANDRAMELEK (dont nous avons tant parlé dans nos livres gnostiques précédents) et ASMODEE son frère, deux trônes resplendissants du ciel étoilé d’Uranie, également tombés dans la génération animale…

La chute sexuelle des Divins Titans, qui ne surent pas utiliser le Don de PROMETHEE et roulèrent à l’abîme, fut néfaste pour l’espèce humaine.

Nos sauveurs, les AGNISHVATTA, les Titans supérieurs du feu luciférien, jamais ne peuvent être trompés : eux, les brillants fils de l’Aurore, savent très bien distinguer une chute d’une descente.

Quelques fourvoyés sincères s’appliquent maintenant à justifier la chute angélique.

LUCIFER est de manière métaphorique la torche conductrice qui aide l’homme à trouver sa route, à travers les récifs et les bancs de sable de la vie.

LUCIFER est le LOGOS dans son aspect le plus élevé et « l’adversaire » dans son aspect inférieur, les deux se reflètent en et à l’intérieur de chacun de nous.

LACTANCE parlant de la nature du Christ, fait du LOGOS le VERBE, le « Frère premier né de Satan et la première de toutes les créatures ».

Dans la grande tempête du feu luciférien se combattent mutuellement des escadrons d’anges et de démons (Prototypes et Antitypes).

Si ce bon Seigneur Amphortas, Roi du Saint Graal, avait su utiliser judicieusement le Don Luciférien dans l’instant suprême de la tentation sexuelle, il est ostensible qu’il serait alors passé par une transformation radicale.

 

PD19 Le Précieux Baume

KUNDRY HERODIADE, Magdala Hébraïque d’autres temps, apporte un flacon délicieux de l’Arabie exotique.

Amphortas, l’homme illustre du Saint Graal, demande expressément un précieux baume pour guérir son cœur endolori.

Mirifique passage de la Dramatique Wagnérienne, qui devrait être sculpté glorieusement dans d’augustes marbres, et en lettres d’or.

Cristalline concomitance dans ce cas, que celle du Grand Kabir JESUS, oint par la belle du Palais de Magdalus.

« Une bonne œuvre me fut faite – dit l’Adorable – vous aurez les pauvres avec vous et quand vous le voudrez, vous pourrez faire le bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ».

« Celle-ci a fait ce qu’elle a pu, parce qu’elle s’est avancée en oignant mon corps pour la sépulture ».

Féminité aux enchantements irrésistibles, brisant le vase d’albâtre, pour le verser sur la tête du doux Rabbin de Galilée…

Il est écrit en mots de mystère, que seule la femme symbole, la Diablesse originelle – prototype de ce qu’il y a sur terre, de plus éminent et de plus abject tout à la fois – est l’unique, réellement, qui a le pouvoir de nous oindre pour la mort.

La compréhension et l’élimination radicale sont impératives, s’il est vrai que nous voulons réellement mourir en nous-mêmes.

Exiler les multiples agrégats psychiques (ou défauts), qui dans leur horripilant ensemble constituent l’Ego ANIMAL, ne s’avère pas être en vérité, une tâche trop aisée, tu le sais…

Il est meilleur de boire la liqueur féminine, qui est liqueur de mandragore ; si tu la bois, tu n’erreras jamais sur le chemin.

L’érotisme sexuel est indispensable ; aimer est certes l’aspiration la plus pure et la plus délicieuse…

Un défaut découvert de manière intégrale doit être supprimé, enlevé, séparé, sous les enchantements d’Eros…

N’oublie pas ta Mère Divine Kundalini : ISIS, RHEA, CYBELE, TONANTZIN, MARIE, ADONIA, INSOBERTE…

Le sexe est un vase saint ; ne mettez en lui qu’un pur sentiment…

Derrière chaque baiser, il doit avoir une prière, derrière chaque embrassement un rite de mystère…

Demandez pendant la copulation chimique sacrée et on vous donnera, frappez et on vous ouvrira.

Celle dont aucun mortel n’a levé le voile, éliminera alors l’indésirable, l’abominable, et ainsi tu mourras d’instant en instant…

Levez aussi votre coupe dans le festin de l’amour et veillez à ne pas verser, même une goutte du précieux vin.

Ne répands pas le VASE D’HERMES, enivre-toi de baisers et de tendresse à l’ombre de l’arbre de la connaissance, mais n’avale pas les pommes d’or du jardin des Hespérides…

 

PD20 Absurde Justification

Extraordinaire délire de suprême amertume, que celui où Lucifer Prométhée s’exclame :

« Ô Divin Ether, vents volants… Voyez ce que moi, un dieu, je souffre des autres dieux… Mais que dis-je ? Je devinais clairement Ce qui doit arriver… Ce sort fatal, souffrir constamment Puisque la Loi du Fatum (Destin) est invincible ».

Avec quelle douleur, Ô Dieux, n’ai-je pas lu par là – dans quelque livre que je ne mentionnerai pas – un paragraphe qui dit :

« La troupe qui s’incarna dans une partie de l’humanité, bien que conduite en ce sens par le Karma ou la Némésis, préféra le libre arbitre à l’esclavage passif, la douleur, et même la torture intellectuelle consciente pendant "l’écoulement de myriades de temps", à la béatitude instinctive, imbécile et vide ».

Et l’auteur en question poursuit, disant instamment :

« Sachant que cette réincarnation était prématurée et n’était pas dans le programme de la nature, la troupe céleste Prométhée se sacrifia quand même, pour faire du bien à une partie de l’humanité au moins ».

Ceci nous amène évidemment au mythe – par excellence – de toutes les antiques théogonies, celui de la céleste rébellion ou des Anges tombés, ces Titans qui s’aventurèrent à lutter même avec les Dieux saints… Ineffables terriblement Divins convertis en hommes… Déités se réincarnant dans des corps humains…

Chose vaine que la confusion d’une descente avec une chute. Ces DEIDUSES ne descendirent pas, ils tombèrent ! Et cela est différent…

Pour cela et à juste raison, les théogonies nous dépeignent ces LOGOÏ Divins comme châtiés.

Pour cela même, le Mythe Universel considère qu’ils sont des ratés, châtiés et tombés, se voyant obligés de vivre avec leurs légions ténébreuses dans cette région inférieure, l’enfer, comme s’appelle l’intérieur de notre organisme planétaire Terre (voyez le chapitre XVIII du présent livre).

Il est écrit en caractères terrifiants dans le livre de la Loi, qu’un tiers de la troupe des dénommés Dhyanis ou Arupa, fut simplement condamné par la Loi du KARMA ou NEMESIS, à renaître incessamment dans notre monde affligé.

Des billions d’auras, haleines ou souffles horripilants, involuent maintenant dans les mondes infernaux, dans les pleurs, les ténèbres et les grincements de dents…

Malheureuses créatures de l’Averne, tombant dans des mondes à la densité toujours croissante, retournant au chaos primitif…

Âmes perdues aspirant impatiemment à la seconde mort, pour échapper au monde enfoui…

Précieuses essences embouteillées dans tous ces Egos abyssaux ; Divines flammes souffrantes…

Bouddhatas d’anges tombés et désirant revenir aux paradis élémentaux de la nature…

Auras, souffles, recommençant ensuite la marche évolutive qui devra les conduire, une fois encore, de la pierre à l’homme…

Ils savent bien, les Divins et les humains, que l’espèce humaine ne gagna rien avec la chute de ces Titans du feu…

Qu’en fut-il de Moloch ? Qu’en fut-il d’Andramélek et de son frère Asmodée, de Bélial, de Baal Pehor, de Jahvé ? Lumière des temps antiques horripilants démons aujourd’hui ?

Et l’or de l’esprit, alors ? Les humanoïdes rationnels ne furent jamais dotés de MANAS (Corps Mental).

Le TO SOMA HELIAKON, le CORPS D’OR DE L’HOMME SOLAIRE, les véhicules suprasensibles de l’âme, doivent être créés dans la forge incandescente de Vulcain, tu le sais…

Dans la symbolique pomme du Paradis du Jardin des Hespérides ou de Pippala, le doux fruit prohibé du sexe, se trouve la clef de tout pouvoir.

En fait de véhicules paradisiaques que l’animal intellectuel croit avoir, il existe seulement à l’intérieur de chaque créature rationnelle, l’EGO, le Moi-même, Méphistophélès.