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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

Document sans titre

1978 Tarot et Kabbale - CINQUIEME PARTIE

TK85 Praration

Le genre de clairvoyance le plus evqui existe dans l'univers, c'est la conscience. Tous les Avatars ou messagers des mondes supieurs ont des clairvoyants supraconscients. Herm Trismiste, Rama Krishna, Bouddha, Jus-Christ, etc., aient des res supraconscients, des messagers des mondes supieurs, initiateurs de nouvelles es dans l'olution historique. Imagination, inspiration et intuition, voilles trois chemins obligatoires de l'initiation. Nous allons examiner sarent chacun de ces trois helons.

Commenns par l'imagination.

Pour le sage, imaginer c'est voir. L'imagination est la manifestation de l'e.

L'important, c'est d'apprendre concentrer la pens sur une seule chose.

Celui qui apprend penser une seule chose fait des merveilles et des prodiges.

Le disciple qui veut atteindre la connaissance imaginative doit apprendre se concentrer et miter profondent.

Le meilleur exercice pour atteindre la connaissance imaginative est le suivant : assis face une plante, nous nous concentrons sur elle jusqu'oublier tout ce qui n'est pas celle-ci. Ensuite, en fermant les yeux, nous nous assoupissons en conservant dans notre imagination la forme et l'apparence de la plante, sa structure, son parfum et sa couleur.

Le disciple imaginera les cellules vivantes de la plante. Le disciple doit provoquer la somnolence au cours de ces pratiques. Le disciple, tout en sommeillant, mitera profondent sur la constitution interne du val, qui contient le protoplasme, la membrane et le noyau. Le protoplasme est une substance visqueuse, astique et transparente, tr semblable au blanc d'oeuf (matie albuminoe). Le disciple, assoupi, doit rlhir sur les quatre ents fondamentaux du protoplasme de la cellule vale. Ces quatre ents sont : le carbone, l'oxyge, l'hydroge et l'azote.

La membrane est une substance incolore merveilleuse, qui s'ave totalement insoluble dans l'eau. Cette substance est la fameuse cellulose.

Le disciple, bien concentr imaginera le noyau de la cellule comme un petit corpuscule opalpite la grande vie universelle. A l'intieur du noyau se trouve le filament nuclire, le liquide nuclire et les nuclles, le tout ant envelopp dans la membrane nuclire. Les nuclles sont des corpuscules infiniment remplis d'lat et de beaut produits riduels des rctions incessantes de l'organisme val.

Le disciple, bien concentr doit imaginer en toute prision logique toutes ces substances minales et combinaisons organiques qui se deloppent harmonieusement dans le protoplasme cellulaire de la plante. Pensez aux granules d'amidon et la prodigieuse chlorophylle, sans laquelle il serait impossible de parvenir aux synthes organiques parfaites. La chlorophylle se prente sous forme de granules (chloroleusites) d'une tr belle couleur jaune (xantophylle). Cette dernie, sous l'action des rayons du soleil, prend cette magnifique couleur verte des vaux. Toute plante est une communautcellulaire parfaite, aux perfections incalculables. L'udiant doit miter sur la perfection de la plante et sur tous ses processus scientifiques, plein de btitude mystique et d'enchantement devant tant de beaut

Le mystique s'extasie en oquant tous les phomes de nutrition, d'hange et de reproduction de chaque cellule vale.

Contemplons le calice de la fleur ; nous y voyons ses organes sexuels. Nous avons ici le pollen, ent reproducteur masculin. Lse trouve le pistil ou gyn, le tr prieux organe finin, avec son ovaire, son style et son stigmate.

L'ovaire est un sac rempli d'ovules merveilleux. Les amines peuvent occuper diffentes positions par rapport au pistil : inss sous l'ovaire, placs autour de l'ovaire ou au-dessus.

La fondation s'effectue par la fonction des germes finins et des games masculins. Le pollen, game masculin, apr re sorti de l'anthe, parvient l'ovaire de la plante ol'ovule, game finin, l'attend impatiemment.

La semence est l'ovule prieux et enchanteur qui, une fois fond se transforme et cro. Que l'udiant se rame maintenant l'oque ola plante sur laquelle il est en train de miter n'ait qu'une petite tige dicate peine sortie de terre. Qu'il l'imagine en train de grandir lentement jusqu'la voir par l'imagination produire des branches, des feuilles et des fleurs. Qu'il se rappelle que tout ce qui na doit mourir, et qu'il imagine prent le processus de la mort de la plante. Ses fleurs se fanent, ses feuilles shent et le vent les emporte ; il ne reste la fin que quelques bouts de bois sec.

Ce processus de la naissance et de la mort est merveilleux. Lorsqu'on mite sur tout ce processus de la naissance et de la mort d'une plante, lorsqu'on mite sur toute cette vie merveilleuse du val et que la concentration est parfaite et le sommeil profond, alors les chakras du corps astral tournent et se deloppent.

La mitation doit re correcte, le mental doit re exact, il faut une pens logique et une conception exacte afin que les sens internes se deloppent de fan absolument parfaite.

Toute incohence, tout manque de logique et d'uilibre mental fait obstruction et nuit l'olution et au progr des chakras, disques ou fleurs de lotus du corps astral. L'udiant a besoin de beaucoup de patience, de volont de tacit et d'une foi absolument consciente. Parmi les res, durant la mitation, surgit un beau jour un cadre lointain, un paysage de la nature, un visage, etc. C'est signe que l'on progresse. L'udiant s'e peu peu la connaissance imaginative. L'udiant dhire peu peu le voile d'Isis. Un jour, la plante sur laquelle il est en train de miter dispara, et il voit alors un bel enfant la place du val. Cet enfant est l'ental de la plante, l'e vale.

Plus tard, l'udiant eille sa conscience durant le sommeil, et il peut alors dire : Je suis en corps astral . La conscience s'eille peu peu. Vient un moment sur ce chemin oil acquiert la conscience continue.

Quand l'udiant jouit de la conscience continue, alors il ne re plus, il ne peut plus rer car sa conscience est eill. A partir de ce moment, me lorsque son corps est endormi, l'udiant se dlace de fan consciente dans les mondes supieurs.

La mitation exacte eille les sens internes et provoque une transformation totale des corps internes. Celui qui eille la conscience est parvenu la connaissance imaginative. Il se meut dans le monde des images symboliques.

Les symboles qu'il voyait auparavant dans ses res, il les voit maintenant sans rer ; il les voyait auparavant avec la conscience endormie, mais maintenant il olue parmi eux avec une conscience de veille, me si son corps physique est profondent endormi. Lorsqu'il atteint la connaissance imaginative, l'udiant voit les symboles, mais il ne les comprend pas. Il comprend que la nature tout entie est une riture vivante qu'il ne conna pas. Il doit s'ever la connaissance inspir pour interprer les symboles sacr de la grande nature.

Nous allons maintenant udier l'inspiration.

La connaissance inspir nous confe le pouvoir d'interprer les symboles de la grande nature. L'interpration des symboles est tr dicate. Bien des clairvoyants sont devenus homicides ou sont tomb dans le crime de la calomnie publique pour n'avoir pas su interprer les symboles.

Les symboles doivent re interpr froidement, en l'absence de superstition, de malice, de miance, d'orgueil, de vanit de fanatisme, de prug, d'ids prones, de haine, d'envie, de convoitise, de jalousie, etc. Tous les dauts appartiennent au Je, au Moi-me, l'Ego rncarnant.

Quand le Moi intervient et se met traduire et interprer les symboles, alors il alte le sens de l'riture secre et le clairvoyant tombe dans un crime qui peut lui valoir la prison.

L'interpration doit re rigoureusement analytique, hautement scientifique et essentiellement mystique. Il faut apprendre voir et interprer en l'absence du Moi, du Moi-me.

Beaucoup de mystiques trouvent range le fait que nous, les fres du Mouvement gnostique universel, parlions de la divine clairvoyance avec le Code pal en main. Ceux qui s'onnent ainsi consident la spiritualit comme une chose lointaine, qui n'a rien voir avec la vie quotidienne. Ces personnes vont mal, elles se trompent, elles ignorent que chaque e, dans les mondes supieurs, est le rultat exact de la vie quotidienne que nous menons tous dans cette vall de larmes.

Si nos paroles, nos penss et nos actes ne sont pas justes, alors le rultat appara dans les mondes internes et la Loi nous tombe dessus.

La Loi est la Loi, et l'ignorance de la Loi n'emphe pas qu'elle s'accomplisse. Le pire ph c'est l'ignorance. Enseigner celui qui ne sait pas est une oeuvre de misicorde. Les hommes clairvoyants portent le poids de l'immense responsabilitde la Loi.

Il faut savoir interprer les symboles de la grande nature en l'absence absolue du Moi. Il faut cependant redoubler d'autocritique, car lorsque le Moi du clairvoyant croit qu'il en sait beaucoup, il se sent alors infaillible, omniscient et sage, et il suppose me qu'il voit et interpre en l'absence du Moi. Les clairvoyants de cette espe fortifient tellement le Moi qu'ils finissent par se convertir en dons terriblement pervers. Quand un clairvoyant de ce genre voit son propre Dieu intieur, il traduit alors la vision selon ses crites treux et s'exclame : Je vais tr bien ! .

Il faut savoir interprer en se basant sur la Loi des analogies philosophiques, sur la Loi des correspondances et sur celle de la Kabbale numique. Nous recommandons la Kabbale mystique, de Dion Fortune. Ce livre est merveilleux, udiez-le.

Celui qui porte la haine, la rancoeur, la jalousie, l'envie, l'orgueil, etc., ne parvient pas s'ever jusqu'au deuxie helon, qu'on appelle la connaissance inspir.

Quand nous nous evons la connaissance inspir, nous comprenons et nous saisissons que l'accumulation accidentelle d'objets n'existe pas. En rlit tous les phomes de la nature et tous les objets se trouvent intimement et organiquement reli entre eux, ils dendent intieurement les uns des autres et ils se conditionnent mutuellement.

Aucun phome de la nature ne peut en vit re compris intralement si nous le considons de fan isol.

Tout est sans cesse en mouvement, tout change, rien n'est immobile. La lutte interne existe dans tout objet. L'objet est positif et natif la fois. Le quantitatif se transforme en qualitatif. L'olution est un processus de complication de l'ergie.

La connaissance inspir nous permet de connare l'interrelation entre tout ce qui est, tout ce qui a et tout ce qui sera.

La matie n'est que de l'ergie condens. Les modifications infinies de l'ergie sont absolument inconnues tant par le matialisme historique que par le matialisme dialectique.

L'ergie est ale la masse par la vitesse de la lumie au carr(E = mc2). Nous, les Gnostiques, nous nous dissocions de la lutte antithique qui existe entre la maphysique et le matialisme dialectique.

Ce sont les deux pes de l'ignorance, les deux antithes de l'erreur.

Nous prenons un autre chemin. Nous sommes gnostiques, nous considons la vie comme un tout intral.

L'objet est un point dans l'espace qui sert de vicule certaines sommes de valeurs.

La connaissance inspir nous permet d'udier l'intime relation qui existe entre toutes les formes et les valeurs de la grande nature.

Le matialisme dialectique ne conna pas les valeurs, il n'udie que l'objet. La maphysique ne conna pas les valeurs et ne conna pas l'objet non plus.

Nous, les Gnostiques, nous nous artons des deux antithes de l'ignorance et nous udions l'homme et la nature de manie intrale.

La vie, c'est toute ergie dermin et derminante. La vie est sujet et objet la fois.

Le disciple qui veut parvenir la connaissance inspir doit se concentrer profondent sur la musique. La Fle enchant de Mozart nous rappelle une initiation yptienne. Les neuf symphonies de Beethoven et bien d'autres compositions classiques nous ent aux mondes supieurs.

Le disciple, profondent concentrsur la musique, devra se voir dans celle-ci comme l'abeille dans le miel, produit de tout son travail.

Lorsque le disciple a atteint la connaissance inspir, il doit alors se prarer pour la connaissance intuitive.

Le monde des intuitions est le monde des mathatiques. L'udiant qui veut s'ever au monde de l'intuition doit re mathaticien, ou pour le moins posser des notions d'arithmique.

Les formules mathatiques confent la connaissance intuitive.

L'udiant doit se concentrer sur une formule mathatique et miter profondent sur elle. Ensuite, vider le mental et le mettre totalement en blanc, puis attendre que l'Etre interne lui enseigne le concept de fond que renferme la formule mathatique. Avant que Kepler, par exemple, n'once publiquement son fameux principe selon lequel les carr des temps des rolutions des planes autour du soleil sont proportionnels aux cubes de leurs distances du soleil , la formule existait d elle ait d contenue dans le syste solaire me si les savants ne la connaissaient pas.

L'udiant peut se concentrer mentalement sur cette formule, vider son mental, s'assoupir avec le mental en blanc et attendre que son propre Etre interne lui re tous les secrets merveilleux contenus dans la formule de Kepler.

La formule de Newton au sujet de la gravitation universelle peut alement servir nous exercer dans l'initiation. La formule est la suivante : Les corps s'attirent entre eux en raison directe de leurs masses et en raison inverse du carrde leur distance .

Si l'udiant s'exerce avec tacitet avec une patience supre, son propre Etre interne lui enseignera et l'instruira dans l'oeuvre. Il udiera ainsi aux pieds du Mare, il s'era la connaissance intuitive.

Imagination, inspiration, intuition, sont les trois chemins obligatoires de l'initiation. Celui qui a gravi ces trois helons de la connaissance directe a atteint la supraconscience.

Dans le monde de l'intuition, nous ne trouvons que l'omniscience.

Le monde de l'intuition est le monde de l'Etre, le monde de l'Intime.

Le Moi, le Moi-me, l'Ego ne peut pas entrer dans ce monde.

Le monde de l'intuition est l'esprit universel de vie.

Le monde de la connaissance imaginative est un monde d'images symboliques.

L'inspiration nous confe le pouvoir d'interprer les symboles.

Dans le monde de l'intuition, nous voyons le grand thtre cosmique et nous en sommes les spectateurs. Nous assistons au grand drame de la vie.

Dans ce monde, tout le drame qui se joue sur la sce cosmique se ruit de terribles opations mathatiques. C'est l'amphithtre de la science cosmique.

Depuis cette rion des mathatiques, nous voyons qu'il existe des masses physiques qui se trouvent au-dessus et au-dessous des limites de la perception sensorielle externe. Ces masses sont invisibles ; ce n'est que par la clairvoyance qu'on peut les percevoir.

La matie est de l'ergie condens. Quand la vibration est tr lente, la masse est en dessous des limites de la perception sensorielle externe. Quand le mouvement vibratoire est tr rapide, la masse est au-dessus des limites de la perception sensorielle externe. Avec le tescope, nous ne pouvons voir que les mondes dont le degrde vibration est actif l'intieur des limites de la perception sensorielle externe.

Au-dessus et au-dessous des limites de la perception sensorielle externe, il existe des mondes, des systes solaires et des constellations, peupl de toutes sortes d'res vivants.

Ce qu'on appelle matie est de l'ergie qui se condense en une infinitde masses.

Les sens de perception externe n'arrivent percevoir que tr peu de choses.

Le matialisme dialectique et la maphysique s'avent aujourd'hui rolus et duets.

Nous, les fres du Mouvement gnostique, nous prenons un chemin diffent.

Il est urgent que les hommes de science udient le Traitde science occulte du docteur Rudolf Steiner, grand mecin hongrois nen 1861, ami et disciple de Nietzsche et d'Ernest Haeckel, fondateur de la Socianthroposophique.

Il est indispensable que ces amants de la science investiguent fond toute la prodigieuse sagesse orientale qui se derse comme un fleuve d'or dans les pages immortelles de La Doctrine secre. Cette oeuvre, qui comporte six volumes, est un monument de la sagesse archaue. La grande Maresse Helena Petrovna Blavatsky est le gial auteur de ce prieux tror de la sagesse antique.

Ceux qui atteignent la supraconscience se convertissent en de vitables clairvoyants illumin. Aucun authentique clairvoyant ne se vante de ses facult.

Aucun clairvoyant litime ne dit qu'il est clairvoyant.

Lorsqu'un vitable clairvoyant voit quelque chose d'important, il donne sa conception d'une fan extrement cultiv et respectueuse envers le prochain. Il ne dit jamais : Je vois que , il dit plut : Nous estimons, nous considons que , ou encore : Nous avons appris que . C'est ainsi que tous ceux qui sont parvenus aux sommets ineffables de la supraconscience se distinguent par leur noblesse, leur humilitet leur modestie.

Lisez le Kundalini Yoga de Sivananda, mitez sur la bienheureuse Loge blanche, scrutez les trors gnostiques, mitez sur le symbolisme profond que contient chacun des arcanes du Tarot.

Ceux qui atteignent les hauteurs de la supraconscience prent dans l'amphithtre de la science cosmique.

Le triple chemin de la science, de la philosophie et de la mystique cosmique rolutionnaire nous conduit vers les rions ineffables de la grande Lumie.

La Gnose est rigoureusement scientifique, hautement philosophique et transcendantalement mystique.