TET05 Quatrième Invocation
Poursuivant
nos investigations de Haute Théurgie, nous allons
étudier la Quatrième Invocation de la «
Conjuration des Sept ».
Cette Invocation se lit ainsi : « Par Samaël
Sabaoth et au nom d'Elohim-Gibor, éloigne-toi Andraméleck
! ».
Qui
donc était Andraméleck ?. Qui est Elohim Gibor
?.
Pourquoi
ces génies figurent-ils dans cette quatrième
prière du Roi Salomon ?. Ces énigmes nous
avaient intrigués. Seule la Haute-Théurgie
nous permet d'effectuer ce genre d'investigations.
Samaël
est le Génie de Mars. Mais qui était Elohim
Gibor ?, et Andraméleck ?.
Une
nuit, nous sommes sortis en corps astral. Nous sommes entrés
dans une caverne souterraine. Et là, recourant au
grand appel de Pierre d'Aban, nous avons invoqué
Andraméleck. Nous sommes demeurés longtemps
dans cette caverne souterraine de la Terre, à invoquer
Andraméleck !. Finalement, au milieu de la caverne
est apparu un étrange personnage noir comme du charbon.
Un personnage gigantesque, ténébreux et horrible.
Etendant la main droite en direction de ce monstre horrifiant,
nous avons dit : « Au nom de Jupiter, Père
des Dieux, je te conjure, Andraméleck !. Te Vigos
Coslim ! ».
Le
résultat fut formidable. Le démon, frappé
à mort par la foudre terrible de la Justice Divine,
resta sous notre domination. Ce fut alors qu'Andraméleck
parla, et il dit : « Je ne savais pas que tu étais
celui qui m'appelait !. Si je l'avais su, je serais venu
bien avant !. Que ne puis-je faire pour toi ? ».
Ces
paroles d'Andraméleck semblaient sortir des cavernes
profondes de la Terre tout entière. On aurait dit
que cette voix terrible et puissante jaillissait des entrailles
intimes de la Terre elle-même !. Nous parlâmes
alors courageusement à Andraméleck en lui
disant : « Serre-moi la main, Andraméleck !
».
Le
ténébreux personnage s'approcha de nous et
nous serra la main. L'auteur de ces lignes retourna à
son corps physique. Ce démon alors, vêtu d'une
tunique rouge sang, passant au-dessus de la chambre, s'écria
: « Tu as eu peur de moi !, tu as eu peur de moi !
».
Je
répondis : « Non !, je n'ai pas eu peur de
toi, Andraméleck !, je suis retourné à
mon corps, voilà tout ! ».
Une
autre nuit, un groupe de frères m'accompagnant, nous
nous sommes réunis, en corps astral, dans un temple
pour continuer nos investigations concernant ce mystérieux
personnage, Andraméleck, mentionné par le
Sage Salomon dans la « Conjuration des Sept ».
Nous
fîmes, tous les frères, une grande chaîne
pour invoquer Andraméleck. Nous eûmes recours
à la formule de Pierre d'Aban. Après quelques
moments d'Invocation, nous entendîmes là-bas,
au loin, la réponse d'Andraméleck. Un vent
étrange qui glaçait profondément !.
Un ouragan montait jusqu'à nous !. Le personnage
modulait la voyelle « M ». Il donnait à
cette lettre une intonation spéciale avec des tons
bas et hauts. Les frères restaient fermes dans la
chaîne. Soudain, l'un des frères, celui qui
dirigeait la chaîne, s'écria d'une voix forte
: « Frères, ne lâchez pas la chaîne
!, tenez bon !, car Andraméleck s'en vient ! ».
Quelques
instants après, un géant apparut sur le seuil
de la porte. Ce géant avait quelque trois ou quatre
mètres de hauteur. L'étrange personnage était
revêtu d'une tunique noire. Une frange blanche tombait
obliquement de l'épaule droite jusqu'à la
cuisse gauche, en passant par devant et dans le dos. Il
portait à la main droite un sceptre de commandement.
Ce personnage avait un front ample ; de grands yeux bleus
où se reflétait le ciel étoilé
; un nez droit, des lèvres fines et délicates
; des mains blanches avec des doigts coniques. Des mains
longues et mystiques, comme celles d'un Jésus de
Nazareth ou d'un François d'Assise !. Le frère
qui dirigeait la chaîne, rompant la chaîne,
alla à la rencontre d'Andraméleck, pour l'embrasser
et le saluer. Ensuite, revenant vers les frères de
la chaîne, il leur dit : « Frères, je
vous présente ici-même mon ami Andraméleck
! ».
Tous
les frères tremblaient. L'un d'eux, ne pouvant résister
à la terrible force électrique qu'irradiaient
les yeux d'Andraméleck, se retira précipitamment.
Il s'est enfui, rempli d'effroi !.
Ce
merveilleux géant, plein d'une grande dignité
et avec des manières raffinées et délicates,
tendit la main pour saluer tous et chacun des frères.
Puis il se dirigea vers une table à écrire,
et il s'assit là, devant le meuble. C'était
une chose prodigieuse à contempler que ce géant
étrange avec une telle courtoisie, une telle dignité,
une telle harmonie !. Ce qui causait du chagrin, c'était
de voir, derrière ce merveilleux géant, la
profondeur, mieux, comme le souvenir d'une ombre fatale.
Toutefois, le sceptre que portait ce géant, le médaillon
sur sa poitrine, et toutes ses manières, étaient
réellement de la Loge Blanche. En s'asseyant au secrétaire,
Andraméleck appela le frère qui dirigeait
la chaîne et le conseilla en ces termes : «
Essayez, frère, d'être le plus à l'aise
possible. Installez-vous confortablement. Comprenez que
nous sommes des Anges et que, par conséquent, nous
avons pleinement le droit de bien vivre ! ».
Le
frère interlocuteur, demanda à Andraméleck
une autorisation : « Maître, dit-il, je vous
demande la permission de me retirer pour aller à
la recherche du frère C » (le frère
qui s'était enfui de la salle).
Alors
le frère qui dirigeait la chaîne partit en
corps astral, cherchant par tous les pays de la Terre le
frère qui avait fui. Il voulait que ce frère
converse avec Andraméleck. Mais tous ses efforts
furent inutiles. La recherche s'avéra infructueuse.
Nulle part il ne put dénicher le frère C.
Qu'avait-il fait ?, où était-il passé
?, énigme !, énigme !. Le frère directeur
de la chaîne retourna à l'enceinte où
se trouvait Andraméleck. Cependant, il n'était
plus possible à présent de s'entretenir avec
le merveilleux géant, car plusieurs personnes, en
corps astral, étaient en train de le consulter. Alors
le frère dirigeant la chaîne revint à
son corps physique. Rentré dans son corps, ce frère
se leva de très bon matin, prit son déjeuner
et sortit. Où allait-il ?, apprenez, cher lecteur,
que le directeur de la chaîne allait en quête
du frère C. Ce frère était un vieux
commerçant et le frère qui dirigeait la chaîne
pensait qu'il lui serait très facile de le trouver
dans sa boutique. Et certainement il l'y trouva !. Le directeur
de la chaîne, après avoir salué courtoisement
son ami C, l'interrogea : « dites-moi donc frère,
pour quelle raison vous êtes-vous enfui à la
vue d'Andraméleck ? ».
«
Réellement, répondit le frère C, je
n'ai pu résister à la vue d'Andraméleck.
Il m'a regardé avec une force électrique terrible
!. Je n'ai pas pu le supporter !, il m'a fait peur et je
suis sorti en courant ! ».
Le
directeur de la chaîne dit alors au frère C
: « écoutez, je suis allé partout à
votre recherche en corps astral et je ne vous ai pas trouvé
! ».
«
Vous ne m'avez pas trouvé, répondit le frère
C, parce que je suis retourné à mon corps
physique ! ».
Durant,
tout ce dimanche, les deux hommes commentèrent le
cas d'Andraméleck. Ce géant était une
énigme pour les deux investigateurs. Andraméleck
était-il un magicien noir ?, était-il un magicien
blanc ?.
Toute
cette question était réellement très
énigmatique !. Les deux hommes se proposèrent
d'investiguer, chacun pour son compte, au sujet d'Andraméleck.
Après
quelque temps, ils arrivèrent à la conclusion
suivante : l'Esprit qui est accouru à la chaîne
est réellement le Maître Andraméleck,
un Maître de la Loge Blanche, un Maître des
Mystères Majeurs. Ce qui est arrivé c'est
que ce Maître a envoyé son Boddhisattva (son
Ame humaine) se réincarner.
Rappelez-vous
qu'on a une Ame ; qu'on est un Esprit !. Et ce Boddhisattva
s'est réincarné en Chine. Malheureusement,
ce Boddhisattva s'est laissé tomber !. Voilà
le mystère de la « Double Personnalité
» humaine. Un des mystères les plus grands
de l'Occultisme !. Les Boddhisattvas tombent par le Sexe
!, ils forniquent, ils éjaculent la liqueur séminale.
Et alors, le Serpent Igné des pouvoirs magiques,
la Kundalini descend vers les enfers atomiques de l'homme.
C'est ainsi que tombent les Boddhisattvas !. Cependant,
le Maître, l'Intime, l'Esprit ne peut jamais tomber.
Le Boddhisattva du Maître Andraméleck est tombé
!. Le plus grave c'est que ce Boddhisattva s'est consacré
à la magie noire. Le résultat de tout ceci
est que le Maître a repris son Ame Volonté,
son Ame humaine, cinquième Principe de l'Homme, le
Corps Causal ou Manas Supérieur de la Théosophie.
Alors, seul est demeuré vivant, en Chine, le Quaternaire
inférieur composé des véhicules Physique,
Ethérique, Astral et Mental. Ce Quaternaire inférieur
est, en fait, un homme sans âme. Une écorce
kabbalistique !, une maison vide où n'habite plus
l'Ame, où ne vit plus le Principe immortel de tout
homme !. Ces écorces kabbalistiques sont la demeure
du Moi psychologique (Satan). Réellement, voilà
les démons !. Ainsi donc, cet homme s'est transformé
en un démon !. Lorsque l'investigateur invoque en
astral Andraméleck, devant lui peut se présenter
Andraméleck le démon ou Andraméleck
le grand Maître spirituel.
Beaucoup
plus tard, nous, les investigateurs, avons invoqué
Andraméleck et Elohim Gibor et ils sont accourus
à notre appel. Nous vîmes alors face à
face les deux antithèses !. Elohim Gibor est l'antithèse
du ténébreux Andraméleck. Elohim Gibor
est avant tout un Archange du Rayon de Mars. Il porte l'Epée
Flammigère à la ceinture, et il est un Homme
terriblement divin. Lorsqu'Andraméleck nous a attaqué,
nous avons pu le vaincre sans peine. Puis, s'allongeant
dans un lit de douleur, il nous dit qu'en Chine il utilisait
une petite ampoule d'un produit appelé Kinocapol,
avec lequel il éveillait instantanément la
clairvoyance de ses disciples (il est clair que ce genre
de clairvoyance dure aussi longtemps que dure l'effet de
l'injection et c'est tout !). Le démon Andraméleck
est un commerçant en Chine !. Il vit bien, financièrement.
Ce personnage des ténèbres demeure dans l'Abîme.
Un
de nos amis, après avoir entendu ce récit,
nous demanda : « alors donc, Andraméleck n'a
pas d'Intime ?. Quand il va se désincarner, va-t-il
seulement s'élever au plan causal ?. Dans une nouvelle
réincarnation, aura-t-il un corps ? ».
«
Andraméleck, avons-nous répondu à notre
ami, n'a plus de corps !. Le géant qui est accouru
à la chaîne est, précisément,
l'Intime d'Andraméleck. Cet Intime n'a plus aucune
relation avec l'homme ténébreux qui vit en
Chine !.
Lorsque
se désincarnera l'homme, Andraméleck le monstre
sans âme, il ne pourra alors monter au plan causal
ni aux mondes supérieurs, parce qu'il est dépourvu
d'âme, parce qu'il est une écorce kabbalistique,
une maison vide. Il n'a ni Ame ni Esprit !. Ces écorces
kabbalistiques s'enfoncent, à travers les siècles,
dans les enfers atomiques de la Nature : elles dégénèrent
et perdent peu à peu de la force. Ensuite, elles
prennent l'aspect d'horribles animaux de l'Abîme.
Plus tard, des formes de plantes et enfin de minéraux
qui, en processus de désintégration, seront
dépourvus d'intelligence. Finalement elles se convertissent
en poussière cosmique !. C'est la « Seconde
Mort » dont parle l'Apocalypse. Les « fornicateurs
» doivent à la fin passer par la « Seconde
Mort ». Les fornicateurs sont des gens de magie noire
!. Quiconque éjacule sa liqueur séminale est
un fornicateur, et un candidat assuré pour l'Abîme
et la « Seconde Mort ».
Andraméleck
deviendra de la poussière cosmique dans l'Abîme.
La désintégration dans l'Abîme est très
lente et horrible. Ces ténébreux se maintiennent
souvent pendant des éternités, durant des
Jours et des Nuits Cosmiques tout entiers. Mais ils se désintègrent
peu à peu et finissent par mourir.
Andraméleck
ne reprendra pas de corps. C'est un démon terriblement
pervers. Le Maître Interne souffre horriblement et,
naturellement, il devra payer un grand Karma pour avoir
créé ce Démon.
Notre
interlocuteur, nous posa alors cette autre question : «
est-ce que l'Intime est coupable des mauvaises oeuvres d'Andraméleck
et du Karma qu'il doit payer ? ».
«
L'Intime est un Agneau Immolé, lui avons-nous répondu,
et il devra payer pour cette ex-personnalité tantrique
!. L'Intime, le Maître Interne, devra se réincarner
pour payer le Karma de son ex-personnalité. La Loi
est la Loi !. A ce Maître a manqué la force
pour dominer la ténébreuse personnalité
humaine. Lorsque l'Esprit vainc la Matière, il acquiert
la Victoire et c'est tout.