• Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

TET01 Théurgie, Goétie et Spiritisme

La Théurgie est une science qui nous permet d'invoquer les Etres Ineffables des Mondes Supérieurs pour recevoir d'eux de sublimes enseignements.

Nous devons distinguer la Théurgie de la Goétie et du Spiritisme.

La Goétie nous enseigne à invoquer les Entités purement ténébreuses. Les invocateurs deviennent alors esclaves des puissances du mal.

Le Spiritisme, au moyen de certains sujets passifs, permet de communiquer avec l'Au-delà. Cependant, aux centres spirites n'accourent en réalité que les ombres des défunts. Il est bon de savoir que ces ombres des décédés constituent le Moi Psychologique. Ainsi donc il est très rare que ce soit l'Ame ou l'Esprit d'un mort qui entre dans le corps d'un médium. Seul pénètre dans le corps des médiums le Moi psychologique des désincarnés, l'ombre des êtres chers qui se sont désincarnés, et c'est tout.

Les ombres des morts, en se manifestant par l'intermédiaire des corps astral, mental et physique des médiums, vont même jusqu'à produire la dislocation des véhicules mental et astral. Les conséquences peuvent être la folie, la paralysie, etc.

Après ce petit préambule, nous allons entrer dans le vif de notre cours supérieur de Théurgie.

Le Théurge doit savoir se mouvoir consciemment en corps astral. Les invocations théurgiques se réalisent dans le plan astral. On peut également effectuer des invocations de Haute-Théurgie dans les mondes les plus élevés de la Conscience Cosmique.

Le Théurge doit être adroit dans le monde astral. Le Théurge doit sortir consciemment en corps astral. Ainsi donc, avant d'entrer dans le domaine des invocations théurgiques, nous devons d'abord apprendre à « entrer » et « sortir » à volonté du corps physique. Le corps astral est réellement le vêtement de l'Ame. Dans le corps astral nous avons le Mental, la Volonté, la Conscience et l'Esprit.

Il y a un moment où nous pouvons abandonner à volonté notre corps physique. Et cet instant est celui où nous sommes sur le point de nous endormir. Dans ces moments de transition entre la veille et le sommeil, tout être humain, revêtu de son corps astral peut s'échapper consciemment du corps physique pour travailler dans les mondes supérieurs. Le Divin Maître Jésus-Christ, se servait de cette clé lorsqu'il étudiait dans la Pyramide de Képhren. Le Grand Maître s'étendait dans son lit, sur le dos, la plante des pieds posée sur le lit et les genoux pliés et relevés. Ensuite, le Maître levait les bras au-dessus de sa tête jusqu'à ce que les paumes des mains se touchent, puis il les abaissait en les étendant à droite et à gauche ; enfin il les croisait sur sa poitrine, formant ainsi l'Etoile du Microcosmos. Ensuite le Maître s'assoupissait en vocalisant le puissant mantra « Pharaon ». Ce mantra se prononce en trois syllabes, de cette façon : Faaaa Raaaa Ooooo Nnnnn.

Le Maître récitait ce mantra un grand nombre de fois, jusqu'au moment de s'endormir.

Alors, dans les mondes internes nous éveillons la conscience. Nous nous sentons subtils, nous flottons délicieusement. Ce procédé, simple et facile, est la clé merveilleuse qui nous permet d'éveiller la conscience dans les mondes supérieurs.

Lorsque nous nous sommes rendus conscients dans les mondes internes, alors nous pouvons nous consacrer pleinement aux travaux de la Haute-Théurgie. Le docteur Krumm suggérait aussi que pour les pratiques de sortie en astral, il était tout à fait approprié de parfumer la pièce ou la chambre avec un bon encens ou de l'essence de rose, etc.

TET02 La Conjuration des Sept

L'une des plus puissantes Conjurations que nous ait laissées le Roi Salomon, est la « Conjuration des Sept ».

Nous nous sommes proposés d'investiguer, personnellement, tout le contenu ésotérique de la « Conjuration des Sept ». Ces investigations de Haute-Théurgie, nous les effectuons dans les mondes supérieurs. Il nous fallait avoir pleine conscience du contenu essentiel de cette prière que le Sage Salomon nous a léguée depuis la lointaine antiquité.

Nombreux sont les Mages qui, tant dans le passé que dans le présent, ont utilisé ces conjurations. Cependant, il faut connaître leur contenu essentiel pour travailler de façon consciente dans les rituels de Haute-Magie. Pour toutes ces raisons, il nous était nécessaire d'investiguer à fond l'ésotérisme de la « Conjuration des Sept ».

Voici, pour nos lecteurs, le texte de la « Conjuration des Sept » : Conjuration des Sept du Sage Salomon

« Au nom de Michaël, que Jéhovah te commande et t'éloigne d'ici, Chavajoth !

Au nom de Gabriel, qu'Adonaï te commande et t'éloigne d'ici, Baël !

Au nom de Raphaël, disparais devant Elial, Samgabiel !

Par Samaël Sabaoth et au nom d'Elohim-Gibor, éloigne-toi, Andraméleck !

Par Zachariel et Sachiel Méleck, obéis à Elvah, Sanagabril.

Au nom divin et humain de Schaddaï et par le signe

du Pentagramme que je tiens dans la main droite,

au nom de l'Ange Anaël, par la puissance d'Adam

et d'Heva, qui sont Jotchavah, retire-toi Lilith ;

laisse-nous en paix, Nahémah !

Par les saints Elohim et les noms des génies Cashiel,

Séhaltiel, Aphiel et Zarahiel, au commandement

d'Orifiel, détourne-toi de nous, Moloch ! nous ne te

donnerons pas nos enfants à dévorer ! ».

En examinant soigneusement cette « Conjuration des Sept », nos bien-aimés lecteurs pourront voir le style dans lequel elle est rédigée.

Certainement, le travail qui nous attendait était assez exigeant, ardu et difficile. Le Spiritisme, avec ses médiums, ne nous aurait franchement pas servi, parce que nous voulions voir, toucher et palper toutes les entités qui figurent dans cette Conjuration du Sage Salomon !. Le Cercle Goétique des évocations noires et des pactes, ne nous aurait été non plus d'aucune utilité, car aucun de nous n'aurait voulu tomber dans l'abîme de la Magie Noire.

Ainsi donc, seule la Haute-Théurgie pouvait résoudre pour nous tous ces problèmes.

Commençons par étudier, dans les mondes supérieurs, la première conjuration qui dit littéralement : « Au nom de Michaël, que Jéhovah te commande et t'éloigne d'ici Chavajoth ! ».

Michaël est le Génie du Soleil, tout occultiste avancé le sait. Jéhovah est le régent de la Lune, il gouverne l'Eden et nous attend tous dans le Paradis.

Il nous manquait, donc, de connaître Chavajoth. Qui était cet étrange personnage ?. Pourquoi fallait-il le conjurer au nom de Jéhovah ?. Pourquoi fallait-il nommer Michaël dans cette conjuration ?. Quelle entité ténébreuse était-ce donc ?.

Indubitablement, toutes ces énigmes nous avaient intrigués. Nous voulions éclaircir cette question !. Nous ne voulions plus continuer comme des automates à répéter une conjuration dont nous ignorions le contenu.

Ce fut alors que nous avons décidé d'investiguer.

Nous sommes sortis à volonté du corps. Dans notre corps astral, nous sommes allés nous promener le long d'un chemin solitaire. Tout en cheminant, nous invoquions le mystérieux personnage Chavajoth mentionné par le grand roi Salomon. Nous devons avouer que pour cette Invocation nous eûmes à utiliser le grand et suprême Appel de Pierre d'Aban (d'Apono).

Voyons-le : « Hemen Etan ! Hemen Etan ! Hemen Eten !

El, Ati, Titeip, Azia, Hin, Teu, Minosel, vay,

Achadan, vay, vaa, Eye, Aaa, Eie, Exe, A El El

El, A Hy ! Hau ! Hau ! Hau ! Hau ! va ! va ! va ! va !

Hg ! Hau ! Hau ! Hau ! Hau ! va ! va ! va ! va !

Chavajoth !

Aie Saraye, aie Saraye, aie Saraye ! per Elohim Archima Raburs, Bathas Super Abrac ruens superveniens Abeor Super Aberer, Chavajoth ! Chavajoth ! impero tibi per clavem Salomonis et nomen Magnus Semhamphoras ».

Le résultat fut merveilleux !. Au bord du chemin nous nous retrouvâmes avec une sculpture olympique solennelle. Elle semblait ciselée par un Praxitèle !. Son visage ressemblait à celui de l'Apollon grec. La courbe de ses pieds, le profil de ses mains, toute l'eurythmie de cette sculpture pouvait rivaliser avec la Vénus de Milo !. Pourtant, il y avait quelque chose d'étrange dans cette belle sculpture !.

Cette précieuse effigie humaine était revêtue d'une tunique couleur de sang qui, formant de beaux plis, exotiques et fatals, tombait jusqu'aux pieds !. Nous comprîmes que nous nous trouvions face au pôle opposé de Jéhovah. Nous nous trouvions en face de l'épouvantable et terrible Chavajoth !. Etendant la main droite en direction de cette beauté maligne et séductrice, d'une voix forte nous la conjurons en disant : « Au nom du Tetragrammaton, je te conjure, Chavajoth ! ».

En achevant de prononcer ces mots nous vîmes, avec une grande surprise, cette belle et maligne sculpture s'irriter contre nous de manière terrible. Puis, avançant vers nous, elle nous attaqua de son horrible pouvoir hypnotique. Et elle nous insulta sans ménagement. Ses paroles étaient réellement répugnantes, dignes seulement de la Grande Prostituée dont le nombre est 666.

La lutte fut terrible. Nous avons dû nous défendre de toutes nos forces spirituelles pour repousser ce terrible démon d'une beauté maligne !. Nous avons finalement triomphé, et l'épouvantable personnage qui avait pris la figure d'une prostituée, se cacha dans une taverne sur le comptoir de laquelle on ne voyait que des verres et des bouteilles de boisson.

Voilà la Magie Noire. Voilà l'Abîme !.

Nous sommes retournés au corps physique après avoir connu ce personnage des ténèbres. La couleur de sa tunique, son sale langage, et toutes les activités de ce sinistre personnage, nous ont conduit à la conclusion qu'il était exactement l'antithèse du Seigneur Jéhovah.

Nous voulions alors approfondir davantage !. Nous désirions connaître les travaux concrets auxquels se consacrait Chavajoth.

Une autre nuit, nous, les investigateurs, abandonnâmes le corps avec l'intention de nous entretenir de plus près avec l'antithèse du Seigneur Jéhovah. Nous fîmes, comme toujours, usage du Grand Appel de Pierre d'Aban. Après quelques instants nous sommes arrivés à la rue d'un village inconnu. Une foule de gens allaient et venaient deçà, delà. Tout en appelant, nous pouvions apprécier facilement le pouvoir de la Parole. Le Verbe transformait toutes choses. Nous changions de plan : nous nous sommes submergés dans ces régions atomiques où habitent les Princes des Ténèbres !. En observant attentivement, nous avons remarqué que quelqu'un se dirigeait vers nous d'un pas ferme et décidé. C'était Chavajoth !. Ce sinistre personnage était revêtu de sa tunique couleur de sang et il s'adressa à nous. Nous le conjurâmes aussitôt en disant : « Au nom de Jupiter, Père des Dieux, je te conjure, Chavajoth, Te Vigos Coslim ! ».

Ces mantras ont un effet terrible. Chavajoth, comme frappé par un rayon mortel, leva le bras comme pour se défendre. Avançant de quelques pas, nous nous adressâmes à lui et lui donnâmes la main en signe d'amitié. Lui, alors, d'un ton grossier et usant de qualificatifs applicables seulement à des prostituées, nous demanda comment allaient nos épouses.

Nous, l'âme sereine et sans nous laisser emporter par aucune réaction émotive ou sentimentale, nous répondîmes à ce personnage que nos épouses allaient très bien, merci !. Puis nous lui déclarons que nous voudrions être ses amis. Le sinistre personnage se montra satisfait, et ensuite, il chemina avec nous en direction de sa caverne ténébreuse. Nous avons beaucoup marché, jusqu'à ce que nous eûmes atteint la cime d'une montagne élevée. C'est là qu'était sa caverne ténébreuse. Et c'est là qu'il enseignait à ses disciples. Il nous déclara qu'il vivait en Allemagne ; qu'il avait un corps physique ; qu'il travaillait pour la grande Loge Noire ; qu'il se faisait passer pour vétéran de la guerre, etc. Certainement, nous avons pu constater que la caverne de Chavajoth était pleine de disciples de race allemande. Ces disciples accouraient dans leur corps astral à cette caverne. Chavajoth leur enseignait la doctrine des Nicolaïtes. Cette ténébreuse doctrine enseigne un sinistre système de Magie Sexuelle, durant laquelle le magicien commet le crime d'éjaculer sa liqueur séminale. Le résultat de ces pratiques est toujours désastreux. Le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques, au lieu alors de monter, descend aux enfers atomiques de l'homme et se transforme en la queue de Satan.

Ce système de Magie Sexuelle Noire fut pratiqué par les monstrueux lémuro-atlantes. Il fut également pratiqué par les sorciers de l'Atlantide. Sur ce vieux continent disparu existait le culte de la déesse Kali. Plus tard, après la submersion de l'Atlantide, la secte de la déesse Kali alla s'établir aux Indes.

C'est la secte des Etrangleurs. Les fanatiques de cette secte étranglaient leurs victimes. La police anglaise dut souvent intervenir, en Inde, pour juger cette sorte d'homicides. C'est cela le Tantrisme Noir !. Dans notre monde occidental, nombreux furent les instructeurs qui, après avoir été dans la Loge Blanche, se sont égarés sur l'horrible sentier du Tantrisme Noir. Ainsi donc, nous arrivons à la conclusion que Chavajoth est un Adepte de l'Ombre, il est l'antithèse du Seigneur Jéhovah. Il est le chef d'une Légion Fatale !. Il travaille pour la fraternité ténébreuse. Il faut le conjurer, au nom de Jéhovah !.

Quelques jours après, nous les investigateurs, résolûmes, en corps astral, d'invoquer ce couple d'opposés de la philosophie : Jéhovah et Chavajoth. Nous fîmes un cercle autour de nous. Les deux êtres invoqués accoururent à l'appel. Le Seigneur Jéhovah, comme une blanche colombe, de blancheur immaculée, flottait au-dessus de nos têtes. Chavajoth, son antithèse, restait en dehors du cercle. Il était effondré !. La présence du Seigneur Jéhovah le blessait mortellement !. Jéhovah travaille pour la chasteté du Monde. La Sagesse Divine de Jéhovah est renfermée dans l'Arcane AZF. Cet Arcane est la Clé de l'Eden. Il est la clé de l'Arche de la Science. Chavajoth travaille pour le Tantrisme Noir, pour la doctrine des Nicolaïtes, pour la science fatale qui convertit les hommes en bêtes !.

TET03 Deuxième Invocation

Après que nous eûmes terminé l'Investigation ésotérique de la Première Invocation de cette Grande « Conjuration des Sept » que nous a léguée en d'autres temps le Sage Roi Salomon, nous nous sommes proposés d'investiguer la Seconde Invocation qui dit, littéralement : « Au nom de Gabriel, qu'Adonaï te commande et t'éloigne d'ici, Baël ». Nous savons que Gabriel est un Ange lunaire. Nous savons qu'Adonaï est un Ange précieux. Cependant, nous ignorions qui était Baël !. Pourquoi fallait-il le conjurer au nom d'Adonaï ?. C'était pour nous une énigme, et nous devions la déchiffrer !.

Une nuit, en corps astral, nous avons invoqué Baël. Baël était un roi ténébreux qui vivait dans une caverne du désert de Gobi. C'est là qu'il instruisait ses disciples. Il enseignait la Magie Noire des Sphères Sublunaires. Adonaï ; Fils de la Lumière et de la Joie, était son opposé. Ces deux antithèses de la philosophie étaient en relation intime avec les rayons de la Lune. La présence de Baël était, du reste, ténébreuse d'une belle manière !, couronné comme Roi. Ses yeux étaient écartés et fermes. Ses sourcils, épais ; son nez, fort ; ses lèvres, grosses ; son visage, rond. Il était vêtu d'une tunique de magicien noir. Frappé par notre Conjuration, il tremblait devant nous. Nous n'avons pas obtenu de lui beaucoup d'amitié. Son caractère fut inabordable.

Une autre nuit, nous, les investigateurs, invoquâmes Adonaï ; le Fils de la Lumière et de la Joie. Un enfant paraissant âgé de quelques mois à peine, accourut à notre appel, et nous attaqua avec une force terrible et sinistre !. Nous dûmes nous protéger de toutes nos forces animiques et spirituelles pour essayer de le vaincre. Cependant, ce fut en vain !. Cet enfant était doté d'une force toute-puissante !. Quelqu'un nous dit de lui tendre amicalement la main. Nous fîmes ainsi. Nous lui tendîmes notre main, dans l'intention de le saluer. Lui alors répondit fraternellement et nous nous serrâmes la main. C'était le Gardien du Seuil de l'Ange Adonaï ; le Fils de la Lumière et de la Joie. Le plus intéressant c'est de penser que l'Ange Adonaï ; malgré son immense perfection, conservait encore le Gardien du Seuil, le Moi psychologique, l'Ego réincarnant que nous devons tous décapiter et dissoudre pour incarner, au-dedans de nous-mêmes, le Christ Interne.

Comme il est difficile d'atteindre la perfection !. Un Ange aussi précieux qu'Adonaï et qui, néanmoins, cela est dur à concevoir, possède encore le Moi psychologique !.

Une autre nuit, la plus profonde, la plus silencieuse des nuits, nous, les investigateurs, avons invoqué l'Ange Adonaï. L'Ange précieux nous remit, avec d'autres Anges un présent divin, un médaillon qui pendait à une chaîne en or !. Ce médaillon nous confère le pouvoir de changer instantanément de Plan Cosmique. A l'aide de ce précieux trésor nous pouvons entrer dans n'importe quel Département du Royaume. Nous sommes devenus très amis du précieux Ange Adonaï, le Fils de la Lumière et de la Joie, le Maître de Zanoni. Nous savons tous que Zanoni a reçu une initiation cosmique dans la Tour de Feu de la vieille Chaldée des Sages. Depuis lors Zanoni a reçu l'Elixir de Longue Vie, et il a pu conserver son corps physique durant des millions d'années. Le grand Maître Zanoni s'est laissé tomber parce qu'il est tombé amoureux d'une artiste de Naples !. Et le résultat de son erreur fut la guillotine. C'est là qu'est mort le Grand Maître !.

Nous, les investigateurs, nous eûmes à apprendre beaucoup de choses de l'Ange Adonaï : Sagesse ineffable !.

Un jour nous eûmes l'occasion de voir accourir à nous Adonaï ; le Fils de la Lumière et de la Joie, et le Maître Zanoni. L'un de nous, un peu surpris, resta aux aguets. Alors, les deux, Adonaï et Zanoni, dirent à l'investigateur surpris, de couper avec son Epée un fil étrange qu'il y avait sur le sol. L'investigateur, perplexe et charmé à la fois, obéit et trancha le fil avec son Epée Flammigère. Une fois la chose faite, nous comprîmes qu'il avait été délivré d'un sortilège fatal, d'une influence maligne, d'un travail de Magie Noire. Quelqu'un lui avait porté préjudice avec ses artifices malsains, et lui avait causé beaucoup de tort. Puis, tous les deux, le Maître Zanoni et Adonaï ; soignèrent et guérirent le corps astral de l'investigateur.

Dans des travaux ultérieurs nous dûmes, obéissant à des ordres suprêmes, submerger dans l'Abîme le Roi Baël. Ce ténébreux personnage se servait de ses pouvoirs pour causer un grand dommage à l'humanité. Réellement, Baël est un chef de Légion, et il faut le conjurer au nom de son antithèse, Adonaï ; le Fils de la Lumière et de la Joie.

En terminant ce chapitre, nous devons avertir les imprudents qu'on ne doit jamais invoquer les Ténébreux, car cela est extrêmement dangereux !. Nous nous vîmes dans la nécessité d'invoquer ces Ténébreux pour investiguer sur la Conjuration des Sept du Sage Roi Salomon. C'était une chose importante et il fallait faire ce genre d'investigation. On invoque cette catégorie de Ténébreux avec la Conjuration de Pierre d'Aban. Les Anges, on les invoque au nom du Christ, par le Pouvoir du Christ, par la Gloire du Christ.

Que les imprudents prennent garde !. Qu'ils ne commettent pas la faute d'invoquer des démons !. Ceci pourrait les conduire à leur malheur !. Nous, les investigateurs, nous avons pu effectuer ces investigations parce que nous sommes très exercés dans l'utilisation et le maniement du corps astral. Cependant, nous nous trouvâmes toujours dans de grands et terribles dangers !.

TET04 Troisième Invocation

Après nos recherches sur les premières invocations, nous nous sommes apprêtés à investiguer sur la Troisième Invocation de la « Conjuration des Sept » qui est ainsi rédigée : « Au nom de Raphaël, disparais devant Elial, Samgabiel ! ». En investiguant au sujet de Samgabiel (ne pas confondre avec Saint-Gabriel), nous nous sommes retrouvés avec un terrible démon du Monde du Mental Cosmique. L'Ange Elial est exactement son opposé Divin et Ineffable. Un jour nous avons invoqué Raphaël. Le grand Maître accourut alors à notre appel. Le Maître portait dans la main droite le Trident du Monde Mental. Son visage était rouge feu. Sa barbe blanche, tombant sur sa poitrine, était toute imprégnée de majesté et de lumière. L'ample front du Grand Maître nous indiquait sa profonde Sagesse. L'un de nous demanda quelque chose au Grand Maître. Le Maître répondit en disant : « Tu n'as plus besoin de rien demander ! ».

Réellement, il s'agissait d'un Initié ayant une pleine connaissance de la Science du Bien et du Mal.

Nos lecteurs seront très étonnés d'apprendre que l'âme humaine du Grand Maître (le Boddhisattva Raphaël) a un corps physique. Le plus grave c'est que ce Boddhisattva est tombé !. Cependant, il lutte terriblement pour se relever. Nous devons distinguer le Maître de son âme humaine. Le Maître est le Dieu Interne. L'Ame humaine du Maître est maintenant tombée. Dans le Monde du Mental Cosmique, vivent beaucoup de démons très dangereux !.

Un jour nous eûmes l'occasion d'entrer dans un Temple très lumineux du Monde du Mental. Nous agissions, tous les investigateurs, avec notre corps Mental. Il y avait là, dans ce Temple, un groupe vénérable d'Anciens. Ils étaient vêtus de tuniques de Maîtres. Ils portaient des sandales. Sur leurs épaules tombaient, en boucles harmonieuses, leur chevelure blanche. Leur longue barbe blanche et leur front large conféraient à tous ces Anciens une prestance magnifique. Nous, les investigateurs, nous croyions nous trouver dans un Temple de Magie Blanche, devant un groupe de Saints Maîtres. C'était la conviction que nous avions !. L'un de ces Vieillards prononça un discours ineffable. Il parla de choses sublimes !. Il parla de choses divines !. Il parla de l'Amour, du Bien, de la Beauté, de la Charité, etc. Soudain le Grand Maître commença à toucher délicatement le problème du Sexe. Et alors il dit, d'une façon sublime : « Croissez et multipliez !, il n'y a rien de mal dans l'acte sexuel, l'éjaculation séminale n'est pas mauvaise, elle est nécessaire pour la reproduction, car Dieu a dit : Croissez et Multipliez ! ».

Le vénérable vieillard se servit de cette expression et de beaucoup d'autres pour défendre l'éjaculation séminale. Ce fut alors que nous avons commencé à suspecter la sainteté de ce « saint ». Nous avons commencé à douter. Cet Ancien serait-il un Magicien Noir ?. Cependant, en regardant autour de nous, nous ne voyions que de vénérables Anciens, une lumière resplendissante !, des choses ineffables !. Cela nous paraissait même un sacrilège de douter de ce Maître et de la sainteté de cet endroit !. Mais le doute mortifiant, malgré tout, malgré nos raisonnements, continuait à nous accabler profondément. Ce fut alors que l'un de nous, voulant sortir du doute, se mit debout et lança ces phrases : « Vive le Christ !, à bas Yahvé ! ».

Christ et Yahvé sont les deux antithèses. Lumière et Ténèbres, Magie Blanche et Magie Noire. Yahvé est ce démon qui a tenté le Christ sur la Montagne. Yahvé est un démon terriblement pervers. Il est le Chef de la Magistrature Noire. Lorsque nous avons crié : « vive le Christ » et « à bas Yahvé », la Loge Noire s'est alors retournée contre nous, pleine de colère, car les Mages noirs adorent Yahvé. Ils suivent Yahvé. Voilà ce qui s'est passé, cette nuit-là, dans ce Temple du Monde du Mental !.

Lorsque ces « saints » hommes au vénérable et auguste aspect entendirent ce « vive le Christ » et ce « à bas Yahvé », il se produisit une chose horrible. Le « saint » visage du vénérable vieillard qui parlait changea, se transforma, devint blême de colère !. Ce que nous vîmes alors est au delà de tout ce que l'on peut imaginer. Cette face devint horrible !. Les « saints » vieillards se démasquèrent : ils étaient de véritables Princes des Ténèbres, de terribles Magiciens Noirs du Monde du Mental Cosmique !. Ils nous insultèrent, nous abreuvant d'injures dignes de la Grande Prostituée dont le nombre est 666. Ils nous attaquèrent violemment. Nous dûmes dégainer notre Epée Flammigère pour nous défendre !. Puis nous nous éloignâmes de cet antre de Magie Noire que nous avions cru auparavant être un Temple de Sainteté.

TET05 Quatrième Invocation

Poursuivant nos investigations de Haute Théurgie, nous allons étudier la Quatrième Invocation de la « Conjuration des Sept ». Cette Invocation se lit ainsi : « Par Samaël Sabaoth et au nom d'Elohim-Gibor, éloigne-toi Andraméleck ! ».

Qui donc était Andraméleck ?. Qui est Elohim Gibor ?.

Pourquoi ces génies figurent-ils dans cette quatrième prière du Roi Salomon ?. Ces énigmes nous avaient intrigués. Seule la Haute-Théurgie nous permet d'effectuer ce genre d'investigations.

Samaël est le Génie de Mars. Mais qui était Elohim Gibor ?, et Andraméleck ?.

Une nuit, nous sommes sortis en corps astral. Nous sommes entrés dans une caverne souterraine. Et là, recourant au grand appel de Pierre d'Aban, nous avons invoqué Andraméleck. Nous sommes demeurés longtemps dans cette caverne souterraine de la Terre, à invoquer Andraméleck !. Finalement, au milieu de la caverne est apparu un étrange personnage noir comme du charbon. Un personnage gigantesque, ténébreux et horrible. Etendant la main droite en direction de ce monstre horrifiant, nous avons dit : « Au nom de Jupiter, Père des Dieux, je te conjure, Andraméleck !. Te Vigos Coslim ! ».

Le résultat fut formidable. Le démon, frappé à mort par la foudre terrible de la Justice Divine, resta sous notre domination. Ce fut alors qu'Andraméleck parla, et il dit : « Je ne savais pas que tu étais celui qui m'appelait !. Si je l'avais su, je serais venu bien avant !. Que ne puis-je faire pour toi ? ».

Ces paroles d'Andraméleck semblaient sortir des cavernes profondes de la Terre tout entière. On aurait dit que cette voix terrible et puissante jaillissait des entrailles intimes de la Terre elle-même !. Nous parlâmes alors courageusement à Andraméleck en lui disant : « Serre-moi la main, Andraméleck ! ».

Le ténébreux personnage s'approcha de nous et nous serra la main. L'auteur de ces lignes retourna à son corps physique. Ce démon alors, vêtu d'une tunique rouge sang, passant au-dessus de la chambre, s'écria : « Tu as eu peur de moi !, tu as eu peur de moi ! ».

Je répondis : « Non !, je n'ai pas eu peur de toi, Andraméleck !, je suis retourné à mon corps, voilà tout ! ».

Une autre nuit, un groupe de frères m'accompagnant, nous nous sommes réunis, en corps astral, dans un temple pour continuer nos investigations concernant ce mystérieux personnage, Andraméleck, mentionné par le Sage Salomon dans la « Conjuration des Sept ».

Nous fîmes, tous les frères, une grande chaîne pour invoquer Andraméleck. Nous eûmes recours à la formule de Pierre d'Aban. Après quelques moments d'Invocation, nous entendîmes là-bas, au loin, la réponse d'Andraméleck. Un vent étrange qui glaçait profondément !. Un ouragan montait jusqu'à nous !. Le personnage modulait la voyelle « M ». Il donnait à cette lettre une intonation spéciale avec des tons bas et hauts. Les frères restaient fermes dans la chaîne. Soudain, l'un des frères, celui qui dirigeait la chaîne, s'écria d'une voix forte : « Frères, ne lâchez pas la chaîne !, tenez bon !, car Andraméleck s'en vient ! ».

Quelques instants après, un géant apparut sur le seuil de la porte. Ce géant avait quelque trois ou quatre mètres de hauteur. L'étrange personnage était revêtu d'une tunique noire. Une frange blanche tombait obliquement de l'épaule droite jusqu'à la cuisse gauche, en passant par devant et dans le dos. Il portait à la main droite un sceptre de commandement. Ce personnage avait un front ample ; de grands yeux bleus où se reflétait le ciel étoilé ; un nez droit, des lèvres fines et délicates ; des mains blanches avec des doigts coniques. Des mains longues et mystiques, comme celles d'un Jésus de Nazareth ou d'un François d'Assise !. Le frère qui dirigeait la chaîne, rompant la chaîne, alla à la rencontre d'Andraméleck, pour l'embrasser et le saluer. Ensuite, revenant vers les frères de la chaîne, il leur dit : « Frères, je vous présente ici-même mon ami Andraméleck ! ».

Tous les frères tremblaient. L'un d'eux, ne pouvant résister à la terrible force électrique qu'irradiaient les yeux d'Andraméleck, se retira précipitamment. Il s'est enfui, rempli d'effroi !.

Ce merveilleux géant, plein d'une grande dignité et avec des manières raffinées et délicates, tendit la main pour saluer tous et chacun des frères. Puis il se dirigea vers une table à écrire, et il s'assit là, devant le meuble. C'était une chose prodigieuse à contempler que ce géant étrange avec une telle courtoisie, une telle dignité, une telle harmonie !. Ce qui causait du chagrin, c'était de voir, derrière ce merveilleux géant, la profondeur, mieux, comme le souvenir d'une ombre fatale. Toutefois, le sceptre que portait ce géant, le médaillon sur sa poitrine, et toutes ses manières, étaient réellement de la Loge Blanche. En s'asseyant au secrétaire, Andraméleck appela le frère qui dirigeait la chaîne et le conseilla en ces termes : « Essayez, frère, d'être le plus à l'aise possible. Installez-vous confortablement. Comprenez que nous sommes des Anges et que, par conséquent, nous avons pleinement le droit de bien vivre ! ».

Le frère interlocuteur, demanda à Andraméleck une autorisation : « Maître, dit-il, je vous demande la permission de me retirer pour aller à la recherche du frère C » (le frère qui s'était enfui de la salle).

Alors le frère qui dirigeait la chaîne partit en corps astral, cherchant par tous les pays de la Terre le frère qui avait fui. Il voulait que ce frère converse avec Andraméleck. Mais tous ses efforts furent inutiles. La recherche s'avéra infructueuse. Nulle part il ne put dénicher le frère C. Qu'avait-il fait ?, où était-il passé ?, énigme !, énigme !. Le frère directeur de la chaîne retourna à l'enceinte où se trouvait Andraméleck. Cependant, il n'était plus possible à présent de s'entretenir avec le merveilleux géant, car plusieurs personnes, en corps astral, étaient en train de le consulter. Alors le frère dirigeant la chaîne revint à son corps physique. Rentré dans son corps, ce frère se leva de très bon matin, prit son déjeuner et sortit. Où allait-il ?, apprenez, cher lecteur, que le directeur de la chaîne allait en quête du frère C. Ce frère était un vieux commerçant et le frère qui dirigeait la chaîne pensait qu'il lui serait très facile de le trouver dans sa boutique. Et certainement il l'y trouva !. Le directeur de la chaîne, après avoir salué courtoisement son ami C, l'interrogea : « dites-moi donc frère, pour quelle raison vous êtes-vous enfui à la vue d'Andraméleck ? ».

« Réellement, répondit le frère C, je n'ai pu résister à la vue d'Andraméleck. Il m'a regardé avec une force électrique terrible !. Je n'ai pas pu le supporter !, il m'a fait peur et je suis sorti en courant ! ».

Le directeur de la chaîne dit alors au frère C : « écoutez, je suis allé partout à votre recherche en corps astral et je ne vous ai pas trouvé ! ».

« Vous ne m'avez pas trouvé, répondit le frère C, parce que je suis retourné à mon corps physique ! ».

Durant, tout ce dimanche, les deux hommes commentèrent le cas d'Andraméleck. Ce géant était une énigme pour les deux investigateurs. Andraméleck était-il un magicien noir ?, était-il un magicien blanc ?.

Toute cette question était réellement très énigmatique !. Les deux hommes se proposèrent d'investiguer, chacun pour son compte, au sujet d'Andraméleck.

Après quelque temps, ils arrivèrent à la conclusion suivante : l'Esprit qui est accouru à la chaîne est réellement le Maître Andraméleck, un Maître de la Loge Blanche, un Maître des Mystères Majeurs. Ce qui est arrivé c'est que ce Maître a envoyé son Boddhisattva (son Ame humaine) se réincarner.

Rappelez-vous qu'on a une Ame ; qu'on est un Esprit !. Et ce Boddhisattva s'est réincarné en Chine. Malheureusement, ce Boddhisattva s'est laissé tomber !. Voilà le mystère de la « Double Personnalité » humaine. Un des mystères les plus grands de l'Occultisme !. Les Boddhisattvas tombent par le Sexe !, ils forniquent, ils éjaculent la liqueur séminale. Et alors, le Serpent Igné des pouvoirs magiques, la Kundalini descend vers les enfers atomiques de l'homme. C'est ainsi que tombent les Boddhisattvas !. Cependant, le Maître, l'Intime, l'Esprit ne peut jamais tomber. Le Boddhisattva du Maître Andraméleck est tombé !. Le plus grave c'est que ce Boddhisattva s'est consacré à la magie noire. Le résultat de tout ceci est que le Maître a repris son Ame Volonté, son Ame humaine, cinquième Principe de l'Homme, le Corps Causal ou Manas Supérieur de la Théosophie. Alors, seul est demeuré vivant, en Chine, le Quaternaire inférieur composé des véhicules Physique, Ethérique, Astral et Mental. Ce Quaternaire inférieur est, en fait, un homme sans âme. Une écorce kabbalistique !, une maison vide où n'habite plus l'Ame, où ne vit plus le Principe immortel de tout homme !. Ces écorces kabbalistiques sont la demeure du Moi psychologique (Satan). Réellement, voilà les démons !. Ainsi donc, cet homme s'est transformé en un démon !. Lorsque l'investigateur invoque en astral Andraméleck, devant lui peut se présenter Andraméleck le démon ou Andraméleck le grand Maître spirituel.

Beaucoup plus tard, nous, les investigateurs, avons invoqué Andraméleck et Elohim Gibor et ils sont accourus à notre appel. Nous vîmes alors face à face les deux antithèses !. Elohim Gibor est l'antithèse du ténébreux Andraméleck. Elohim Gibor est avant tout un Archange du Rayon de Mars. Il porte l'Epée Flammigère à la ceinture, et il est un Homme terriblement divin. Lorsqu'Andraméleck nous a attaqué, nous avons pu le vaincre sans peine. Puis, s'allongeant dans un lit de douleur, il nous dit qu'en Chine il utilisait une petite ampoule d'un produit appelé Kinocapol, avec lequel il éveillait instantanément la clairvoyance de ses disciples (il est clair que ce genre de clairvoyance dure aussi longtemps que dure l'effet de l'injection et c'est tout !). Le démon Andraméleck est un commerçant en Chine !. Il vit bien, financièrement. Ce personnage des ténèbres demeure dans l'Abîme.

Un de nos amis, après avoir entendu ce récit, nous demanda : « alors donc, Andraméleck n'a pas d'Intime ?. Quand il va se désincarner, va-t-il seulement s'élever au plan causal ?. Dans une nouvelle réincarnation, aura-t-il un corps ? ».

« Andraméleck, avons-nous répondu à notre ami, n'a plus de corps !. Le géant qui est accouru à la chaîne est, précisément, l'Intime d'Andraméleck. Cet Intime n'a plus aucune relation avec l'homme ténébreux qui vit en Chine !.

Lorsque se désincarnera l'homme, Andraméleck le monstre sans âme, il ne pourra alors monter au plan causal ni aux mondes supérieurs, parce qu'il est dépourvu d'âme, parce qu'il est une écorce kabbalistique, une maison vide. Il n'a ni Ame ni Esprit !. Ces écorces kabbalistiques s'enfoncent, à travers les siècles, dans les enfers atomiques de la Nature : elles dégénèrent et perdent peu à peu de la force. Ensuite, elles prennent l'aspect d'horribles animaux de l'Abîme. Plus tard, des formes de plantes et enfin de minéraux qui, en processus de désintégration, seront dépourvus d'intelligence. Finalement elles se convertissent en poussière cosmique !. C'est la « Seconde Mort » dont parle l'Apocalypse. Les « fornicateurs » doivent à la fin passer par la « Seconde Mort ». Les fornicateurs sont des gens de magie noire !. Quiconque éjacule sa liqueur séminale est un fornicateur, et un candidat assuré pour l'Abîme et la « Seconde Mort ».

Andraméleck deviendra de la poussière cosmique dans l'Abîme. La désintégration dans l'Abîme est très lente et horrible. Ces ténébreux se maintiennent souvent pendant des éternités, durant des Jours et des Nuits Cosmiques tout entiers. Mais ils se désintègrent peu à peu et finissent par mourir.

Andraméleck ne reprendra pas de corps. C'est un démon terriblement pervers. Le Maître Interne souffre horriblement et, naturellement, il devra payer un grand Karma pour avoir créé ce Démon.

Notre interlocuteur, nous posa alors cette autre question : « est-ce que l'Intime est coupable des mauvaises oeuvres d'Andraméleck et du Karma qu'il doit payer ? ».

« L'Intime est un Agneau Immolé, lui avons-nous répondu, et il devra payer pour cette ex-personnalité tantrique !. L'Intime, le Maître Interne, devra se réincarner pour payer le Karma de son ex-personnalité. La Loi est la Loi !. A ce Maître a manqué la force pour dominer la ténébreuse personnalité humaine. Lorsque l'Esprit vainc la Matière, il acquiert la Victoire et c'est tout.