VC02 l'Eveil du feu
Tu
as éveillé ton cinquième serpent, afin
de christifier le corps de la volonté.
Réjouis-toi,
ô illuminé Bouddha ! Parce que maintenant ta
volonté humaine se convertira en Volonté-Christ.
Un
bel enfant apparaît dans le monde causal, c'est le
corps de ta volonté.
Une
porte d'acier s'ouvre, pareille à la porte d'un jardin
; entre mon fils. Entre.
Emmène,
mon frère, le corps de la volonté ; ton bel
enfant, emmène-le au temple pour la célébration
de la fête.
Observe
bien, frère de mon âme, dans l'os coccygien
du corps causal, tu apercevras le cinquième serpent
éveillé.
La
marche glorieuse est commencée, laquelle culminera
dans la christification totale de la volonté.
Alors
resplendira la Volonté-Christ.
Alors
l'âme humaine s'inclinera devant la volonté
du Père.
Reçois,
frère de mon âme, ton anneau sacré et
ton linge béni.
Un
vieillard décrépit apparaît sur ton
chemin.
Le
vieillard parle, il dit : « Abandonne les choses terrestres.
»
Écoute-le,
mon frère, écoute-le, ô Bouddha !
Je
dis à mes Arhats qu'il faut libérer la volonté
des choses terrestres.
Je
dis à mes Arhats que l'Ego-Manas cache dans son sein
le poids insupportable des siècles.
Je
dis à mes Arhats que le temps n'est qu'un vieillard
tout flétri et décrépit, duquel nous
devons nous libérer.
Je
dis à mes Arhats que l'Ego-Manas doit se libérer
du poids des siècles.
Dans
le plan causal se trouve enfermée la mémoire
de la nature et l'insupportable poids des ans.
À
travers le temps, la volonté humaine s'est habituée
à réagir sans cesse aux choses terrestres,
séduite par le mental humain.
À
travers les âges, la volonté humaine s'est
laissée suggestionner par les choses terrestres.
La
mémoire du passé et les préconceptions
ont converti la volonté humaine en une auto-barrière
défensive, à l'intérieur de laquelle
l'âme humaine est restée prisonnière.
Tous
ces préjugés ont rendu la volonté humaine
esclave des choses terrestres.
Le
poids des siècles, vieillard flétri et dégénéré,
a asservi les âmes.
Les
préjugés, les préconceptions et la
poussière des années, ont défiguré
la volonté humaine, la transformant en un monstre
horrible, au service du mental et du désir.
Bientôt
le cinquième serpent libérera la volonté
humaine des choses terrestres.
Bientôt
la volonté humaine secouera la poussière de
ses cheveux blancs et se convertira en Volonté-Christ.
Désormais
la volonté humaine n'obéira qu'aux ordres
de l'Intime, car la divine Triade s'est déjà
libérée des quatre corps de péché.
À
travers les Éons, la peur et la quête de sécurité
ont asservi le corps de la volonté, le convertissant
en une barrière d'autodéfense personnelle.
C'est
la crainte et l'anxieux désir de sécurité
qui ont fait de la volonté humaine une pauvre esclave
des quatre corps de péché.
C'est
le poids du passé, c'est la poussière des
années, avec tous les préjugés ancestraux,
qui ont transformé la volonté humaine en une
misérable esclave des choses terrestres.
Le
moment est venu de libérer la volonté humaine
des horribles préjugés et du vieillard ténébreux
de la crainte et des appétits.
Réjouis-toi,
ô Bouddha, de ce que bientôt ta volonté
humaine sera convertie en Volonté-Christ !
Le
moment est venu de libérer la volonté humaine
des vieilles peurs du passé.
Des
milliers d'écrivains ignorants ont écrit des
volumes et des volumes sur la volonté, mais lequel
d'entre eux a parlé ne serait-ce qu'une fois de la
Volonté-Christ ?
Paul
Jagot, Atkinson, Mermer, Marden, William James etc., qui
ont tellement parlé sur la volonté, n'ont
été que de simples magiciens noirs, des charlatans,
des enjôleurs, qui n'ont cherché qu'à
asservir la volonté des hommes, en la mettant au
service des basses passions et des choses terrestres.
Krishnamurti
ne fut qu'un analphabète ignorant, qui a su voir
la volonté humaine, mais n'a pas su soir la Volonté-Christ.
Krishnamurti
a déploré le sort de la pauvre prisonnière,
mais il ne fut pas capable de lui enlever ses fers douloureux.
Krishnamurti
a bien étudié les prisons de la volonté,
mais il ne fut pas capable d'ouvrir les portes à
la pauvre prisonnière.
Ces
portes de la pauvre prisonnière, nous ne pouvons
les ouvrir qu'avec la Kundalini du corps de la volonté.
Ce
n'est qu'en entrant par les portes d'Olin que nous pouvons
rompre les chaînes qui tiennent la volonté
humaine prisonnière des choses terrestres.
Seule
la clé de la Kundalini nous permet d'ouvrir les verrous
de la ténébreuse prison où la volonté
humaine se trouve prisonnière.
Nous
devons ceindre nos tempes de la couronne d'épines
du Maître.
Le
linge sacré, la divine Face, avec sa couronne d'épines,
symbolisent la Volonté-Christ.
Le
Saint-Suaire, le linge sacré où est resté
imprimé le visage du Christ, symbolise précisément
la Volonté-Christ.
Lorsque
les Saintes Femmes ont essuyé, avec le linge sacré,
le visage du Christ, elles sont restées terriblement
surprises de voir la face du Christ imprimée sur
ce voile sacré.
Par
ce miracle, le Martyr du Calvaire nous enseigne le sentier
de la christification de la volonté.
La
volonté doit se prosterner devant la majesté
de l'Intime.
La
volonté ne doit obéir qu'à l'Intime.
La
volonté qui obéit aux quatre corps de péché
vit prisonnière dans les chaînes de l'amertume.
«
Mon Père, s'il est possible, éloigne de moi
ce calice, mais que se fasse non pas ma volonté,
mais la tienne. »
La
volonté humaine doit ceindre ses tempes de la couronne
d'épines.
La
Volonté-Christ fait seulement la volonté du
Père, dans les cieux comme sur la terre.
La
Volonté-Christ est en rébellion contre les
choses terrestres, car elle obéit uniquement à
la volonté du Père.
Le
Christ ne s'est pas incliné devant Pilate et il n'a
pas plié les genoux devant Caïphe, parce que
la Volonté-Christ ne s'agenouille que devant la volonté
du Père.
La
Volonté-Christ est héroïque, la Volonté-Christ
ne s'incline, ne se prosterne que devant la volonté
du Père.
La
Volonté-Christ ne se met à genoux que devant
le Père. La Volonté-Christ est sacrifice et
amour filial envers le Père.
La
Volonté-Christ est le Fils, le Christ Cosmique, le
Martyr du Calvaire en nous, la divine Face imprimée
sur le voile sacré.