• Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

PD11 La Sainte Relique

Les ultimes notes des cantiques délicieux expirent dans le mystère…

Tous les augustes chevaliers à l’aspect divin ont occupé leur siège aux tables sacrées.

Et un silence imposant suit…

La vision stupéfiante, totalement nue, s’accompagnait des blancheurs du nard, attrayante, fatale… Exotique mystère…

D’un profond lointain, comme sortant de la noire sépulture, on entend la voix du vieux Titurel…

Il ordonne à son fils impérativement, de découvrir le Saint Graal, afin de le contempler une dernière fois.

Amphortas résiste, et dit : « Non, laissez-le couvert ! Oh, serait-il possible que personne ne soit capable d’apprécier cette torture que je souffre à contempler ce qui vous ravit ? »

« Que signifie ma blessure, la rigueur de mes douleurs face à l’angoisse, à l’infernal supplice de me voir condamné à cette atroce mission ? »

« Cruelle hérédité dont on me charge, moi, unique délinquant parmi tous… Gardien de la Sainte Relique… »

« Il me faut implorer la bénédiction pour les âmes pures… »

« Ô châtiment, châtiment sans égal que m’envoie le Tout Puissant Miséricordieux que j’offensai terriblement… »

« Pour lui, pour le Seigneur, pour ses bénédictions et ses grâces, je dois soupirer dans une véhémente angoisse… »

« Je ne dois arriver à lui que par la pénitence, par la plus profonde contrition de mon âme… »

« L’heure approche, un rayon de lumière descend pour illuminer le Saint Miracle, le voile tombe… »

« Le contenu Divin du vase consacré brille d’un pouvoir resplendissant… »

« Palpitant dans la douleur de la suprême jouissance, je sens se déverser en mon cœur, la fontaine de sang céleste… »

« Et le bouillonnement de mon propre sang pécheur devra refluer, tel un torrent fou, et se répandre avec une terreur horrible, pour le monde de la passion et du délit… »

« De nouveau, il rompt sa prison ; il jaillit en abondance de cette plaie semblable à la sienne, ouverte par un coup de la même lance qui là-bas blessa le rédempteur, cette blessure par laquelle il pleura des larmes de sang, pour l’opprobre de l’humanité dans l’aspiration à sa divine compassion »

« Et maintenant, de cette blessure qui est la mienne en le lieu le plus saint, où je veille sur les Biens Divins, moi, gardien du baume de rédemption, coule le sang bouillant du péché toujours renouvelé, dans la fontaine de mes angoisses et qu’aucune expiation ne peut plus éteindre… »

« Pitié ! Compassion ! Toi, le Tout Miséricordieux, aies peine de moi ! Délivre-moi de cet héritage, ferme-moi cette blessure et fais que, guéri, purifié et sanctifié, je puisse mourir pour toi ! ... »

« Je ne sais qui je suis réellement dans cette cruelle flamme d’angoisse, de douleur, de jouissance et de pleurs, où naît le mystère d’un enchantement qui détruit ma vie et l’alimente. Mais je pressens quelque chose de terriblement Divin… »

« Je ne sais qui je suis dans ce filet fatal de ma propre existence, moi qui contemple avec étonnement mystique des poissons, d’écume en vertiges d’épouvantes, et une source séculaire qui s’éleva, pour apaiser inutilement cette insatiable soif qui me tourmente… »

« En ce vain monde de ténèbres et d’amertumes infinies, je m’interroge d’une voix inconnue qui semble être une voix étrangère et grave… »

« Et ma pauvre raison reste évanouie, ombre misérable du péché… »

« Amphortas, après ces paroles, tomba sans connaissance, et le Saint Graal est découvert… »

Les vieilles traditions qui se perdent dans la nuit des innombrables siècles, racontent que, lorsque cet homme illustre, sublime, sortit le calice sacré – parfait symbole du Yoni féminin – un crépuscule dense – la nuit sexuelle du tabernacle hébreu – se répandit délicieusement par tout l’espace merveilleux du Sanctuaire.

Ceci nous rappelle SAHAJA MAÏTHUNA dans son instant suprême… Les mystères du Lingam-Yoni sont terriblement divins…

De là-haut, du ciel, d’Uranie, descend un rayon de lumière très pur, lequel tombant sur le calice, le fait briller d’une purpurine infinie, d’une inépuisable splendeur. Amphortas sait utiliser la croix phallique, et le visage transfiguré, il élève le Graal, bénit le pain et le vin de la transsubstantiation.

Les chœurs résonnent délicieusement, aimant et adorant…

Amphortas repose dans l’arche, l’ardeur sacrée qui pâlit lentement, à mesure que se dissipe à nouveau l’épais crépuscule sexuel.

« Et le pain et le vin sont répartis sur les tables, auxquelles tous s’assoient ; seul Parsifal reste debout et dans une extase, dont il ne sort finalement que par les lamentations d’Amphortas, qui font souffrir au jeune homme un spasme mortel.

Gurnemanz le croyant abruti et inconscient de tout cela, l’attrape par un bras et le rejette brutalement de l’enceinte sacrée, tandis que s’éteignent dans l’espace les voix des jeunes gens, enfants et chevaliers qui chantent la sanctification dans la Foi et dans l’Amour Divin. »

 

PD12 Bayreuth

Il faut donc savoir pour le bien de la grande cause, que Wagner interdit la représentation de son PARSIFAL hors de ce merveilleux théâtre de BAYREUTH.

En effet nous avons déjà dit que le délai légal accompli, PARSIFAL fut connu dans tous les théâtres d’Europe.

S’agissant de la vérité, nous devons être très francs ; il est certes lamentable que la veuve et le fils de Wagner, joints à quelques autres musiciens, aient intenté de modifier la loi sur la propriété intellectuelle dans le propos évident de limiter la représentation de PARSIFAL au vieux théâtre de Bayreuth, exclusivement.

Evidemment ces sincères, qui se rompaient, ne parvinrent pas à réaliser leur intention.

Il est indiscutable que la douleur des uns est allégresse pour les autres. L’échec de ces personnes si bien intentionnées eut de formidables répercussions internationales parmi les publics d’Europe qui, ainsi, ne se virent pas privés de connaître la grande œuvre.

Les grandes œuvres ne peuvent être limitées dans l’espace ni dans le temps. Il est absurde de vouloir cacher le soleil avec un doigt.

Les gens racontent par là que l’œuvre en question fut chantée avant 1914, au théâtre Métropolitain de NEW-YORK, tout genre d’obstacle légal ayant été sauté allégrement à cette occasion.

Il s’avère pathétique, clair et défini, que l’entreprise paya son amende avec un plaisir infini, car c’est évident, il lui resta de substantielles finances.

Cependant, grand Dieu ! N’arriva-t-il pas la même chose à Monte-Carlo ? Tout le monde sait qu’on voulut présenter le poème sacré ; malheureusement l’œuvre, à cause de la veuve et du fils de Wagner, ne put être chantée qu’en représentation privée.

Nous allons transcrire maintenant, avec grand soin, un article de journal certes très intéressant.

« Le sujet de Parsifal surgit à l’esprit de WAGNER en 1854, mais il ne commença à travailler sur le poème qu’au printemps 1857 ; interrompant plusieurs fois son travail, pour le terminer enfin, le 23 février 1877 ».

« Bien avant de terminer le livret, il composa quelques fragments musicaux, les premiers en 1857, mais en réalité, il ne commença à travailler sérieusement la partition qu’en automne 1877, c’est-à-dire l’année même où il écrivit la dernière phrase du poème ».

« L’œuvre se trouva définitivement terminée le 13 janvier 1882. Peu après, les préparatifs commencèrent pour la première, et après avoir bien répété, on présenta PARSIFAL, le 26 juillet 1882 au théâtre de Bayreuth ».

« PARSIFAL obtint un succès énorme, qui arracha des larmes à ce génie, si audacieux dans la lutte et si habitué à l’incompréhension ».

« Wagner ému, embrassa avec enthousiasme la Materna et Scaria, qui interprétèrent respectivement le rôle de Kundry et Gurnemanz, ainsi que le grand maître Hermann Lévi qui dirigea l’orchestre, que nous avons connu et avons applaudi, il y a 12 ou 14 ans à Madrid, au cours de ces célèbres concerts du prince Alphonse, où se succédèrent tant de fameux chefs allemands ».

« Il est juste de dédier, en parlant de cela, un souvenir d’admiration et de sympathie au grand maître Mancinelli, qui fut réellement celui qui « amena les foules », c’est-à-dire, qui nous fit connaître presque tout Wagner, et le premier à organiser ces grands concerts ».

« Cette saison d’auditions, sous la baguette de Mancinelli, constitue une époque mémorable pour l’histoire du développement de l’art lyrique en Espagne ».

« Wagner ne survécut que six mois à peu près, au grand triomphe de PARSIFAL ».

« Peu après la première, le maître s’en alla passer l’hiver à Venise comme il avait coutume de le faire, depuis 1879.

Et là brusquement, la mort le surprit, le 13 février 1883, à côté de son épouse Cosima Liszt (fille du célèbre musicien du même nom) et de son ami Joukowsky ».

« Deux jours plus tard, les restes mortels du glorieux créateur du drame lyrique étaient transportés à Bayreuth, où ils reposent dans le jardin de la petite maison de Wahnfried, sous une dalle de marbre sans inscription, ni le moindre élément de décoration. »

 

PD13 Le Mercure de la Philosophie Secrète

Il n’est pas superflu, en ces instants d’allégresse mystérieuse, de rappeler ce poème subliminal d’Horace, l’auteur des Epodes et Satyres qui virent le jour dans les années 35 et 30, avant Jésus Christ.

Mercuri, facunde Nepos Atlantis Qui feros cultus hominum recentum Voce formasti catus et decorae More palaestrae,

Te canam, magni lovis et deorum Numtium curvaeque Lyrae parentem, Callidum, quidquid placuit, iocoso Condere furto.

Te, boves olim nisi reddidisses Per dolum amotas, puerum minaci Voce dum terret, viduus pharetra Risit Apollo.

Quin et atridas duce te superbas Ilio dives Priamus relicto Thessalosque ignes et iniqua Troiae Castra fefellit.

Tu pias laetis animas reponis Sedibus, virgaque levem coerces Aurea turbam, superis deorum Gratus et imis.

Traduction :

Mercure, petit fils d’Atlas, ta verve De l’homme primitif fut maîtresse : De la parole, tu polis sa rudesse, Et l’usage accordeur de la joute.

Nonce du haut Jupiter et des dieux, Inventer la lyre courbe fut ta gloire, Ta grâce est d’emporter avec élégance Tout ce qui inspire désir à ton génie audacieux.

Enfant, tu dérobas les troupeaux de Phoebus, Et lui te grondait à furieuses clameurs, Mais il dut rire, en voyant, ahuri, Que tu lui avais volé, jusqu’à son carquois.

Priam sortit d’Ilion, chargé de présents royaux, Quand la troupe grecque l’entourait : Atrides sans pitié, bûchers thessaliens, Il se joua de tout, sous ta conduite.

Ton bâton d’or emmène à l’éternelle jouissance Les âmes pieuses, ombres légères. Agréable déité pour tous les dieux, Enchantement de l’Olympe et de l’Averne !

Il convient, ayant chanté ce poème si sublime, de la lyrique horacienne, de savoir maintenant ce qu’est Mercure.

C’est indiscutable, et n’importe quel gnostique peut le comprendre ; en tant que planète astrologique, il est évidemment beaucoup plus intéressant que Vénus même, et identique au Mithra Mazdéen, le Bouddha, ou Génie ou Dieu, formidablement établi, entre le soleil et la lune, sublime compagnon éternel du disque solaire de la sagesse Divine…

Pausanias, dans son livre V, nous le montre sagement : il a un autel commun avec Jupiter tonnant, le Père des Divins et des Humains…

Les antiques légendes disent qu’il ouvrait ses ailes radieuses de feu comme pour montrer qu’il assistait le CHRIST SOLEIL dans son éternel voyage ; à juste titre, on l’appelait, en d’autres temps, Messager et Loup du Soleil ; SOLARIS LUMINIS PARTICEPS.

Nous devons affirmer, comme suite et corollaire, que Mercure était le chef et l’évocateur des âmes, l’Archimage et le Hiérophante.

Virgile, l’illustre poète de Mantoue, le décrit intelligemment, prenant son marteau, ou caducée aux deux serpents, pour évoquer de nouveau à la vie les malheureuses âmes précipitées dans l’Orcus (le limbe) « Tu virgam capit, hac animas ille evocat Orco », dans l’évident propos de les faire retourner à la céleste milice, comme on nous l’enseigne dans « VENDIDAD »…

Mercure est la planète ésotérique dorée, l’ineffable, que les austères et sublimes hiérophantes, interdisaient de nommer ; et, en étudiant de poussiéreux manuscrits millénaires, nous pourrions vérifier que, dans la Mythologie grecque, elle se trouve symbolisée par ces chiens, ou lévriers gardiens du troupeau céleste, qui toujours s’abreuvent aux puits cristallins de la Sagesse Occulte, ce pourquoi il (Mercure) est connu également comme HERMES ANUBIS et aussi, comme bon inspirateur ou AGATHO DAÏMON.

Rappelez-vous que l’empereur Julien priait toutes les nuits le Soleil Occulte, par intercession de Mercure.

Vossius dit, à juste titre : « Tous les Théologiens assurent que Mercure et le Soleil sont UN ».

Il y a une bonne raison pour que cette planète ait été considérée comme le plus éloquent et le plus sage des Dieux ; il n’est donc pas étrange que Mercure, se trouvant si près de la Sagesse et du Verbe (ou Logos), ait été confondu avec les deux.

 

PD14 La Swastika merveilleuse

La piscine sacrée, le lac initiatique de la représentation des Mystères divins, dans les domaines du Saint Graal est, sans doute aucun, le Mercure de la philosophie secrète, ce verre liquide, flexible, malléable, contenu dans nos glandes sexuelles.

Philippe Théophraste Bombaste Von Hohenheim (Aureolus PARACELSUS) dit que dans l’Ens SEMINIS se trouve tout l’ENS VIRTUTIS du feu.

Après l’irradiant Soleil et ses langues de feu ardent qui crépitent dans l’ineffable orchestration des sphères, il y a le Mercure de la philosophie secrète, l’ENS SEMINIS, l’eau chaotique du premier instant, l’éternel élément féminin, la Grande Mère ou Vache nourricière, le fondement même de toute vie cosmique.

Transmuter intelligemment ces eaux de la vie libre en son mouvement, ce Mercure Sophique des sages, signifie travailler intensivement dans le Laboratorium Oratorium du Troisième Logos.

Il est écrit en caractères de feu dans le grand livre de la vie, que dans la croix JAÏNA ou JINA, se cache miraculeusement l’indicible secret du Grand Arcane, la clef merveilleuse de la transmutation sexuelle.

Nous avons a réduire tous nos métaux en le Mercure de la Philosophie Secrète.

Il n’est pas difficile de comprendre que cette croix magique est la Swastika des grands Mystères, elle-même…

Dans la délicieuse extase de l’âme ardente, nous pouvons et même nous devons nous mettre en contact mystique avec JANUS, l’austère et sublime hiérophante JINA, qui enseigna au monde autrefois, la science des Jinas.

Il y a au Tibet secret deux écoles qui se combattent mutuellement : je fais clairement allusion aux Institutions MAHAYANA et HINAYANA.

Exigu est la porte, étroit est le chemin, qui conduisent à la lumière et bien peu sont ceux qui les trouvent…

Le chemin HINAYANA est hors de doute, Bouddhique et Christique. On le cite dans les livres sacrés. Le chemin HINAYANA est mentionné dans les 4 Évangiles.

Les âmes pures, en état de parfaite béatitude, peuvent expérimenter de manière directe l’intime relation existant entre la Swastika et le sentier JINAYANA.

Ce grand martyr du siècle passé, H.P.B., avait raison de nous dire que la Swastika des tankas, est le symbole le plus sacré et le plus mystique : la Swastika brille en effet sur la tête du grand serpent de Vishnu, le Shasta Ananta aux mille têtes, qui habite dans le Patala ou région inférieure.

En avançant et en portant la croix jusqu’au Mont des Têtes de Mort, nous pouvons vérifier dans les temps anciens que les nations mirent la Swastika à la tête de tous leurs symboles sacrés.

La pleine lucidité de l’esprit nous permet de comprendre que la Swastika est le marteau de Thor, l’arme magique forgée par les pygmées contre les géants ou forces Titaniques précosmiques définitivement opposées à la loi d’harmonie Universelle, le marteau producteur des tempêtes, que les As ou Seigneurs célestes utilisent.

Dans le Macrocosme aux splendeurs infinies, ses bras pliés en angles droits, expriment avec plénitude la rotation terrestre, toujours infatigable, ainsi que l’incessant mouvement rénovateur du jardin cosmique.

La Swastika dans le Microcosme représente l’homme montrant le ciel avec la dextre, tandis que la gauche, telle l’ombre fatale de l’hiver se dirige vers le bas, comme pour montrer notre monde affligé avec une douleur infinie.

La Swastika est également un signe alchimique, cosmogonique et anthropogonique, sous sept clefs d’interprétation distinctes.

Enfin comme vivant symbole de l’électricité transcendante, c’est l’Alpha et l’Omega de la force sexuelle universelle, qui descend par les degrés d’or de l’Esprit jusqu’au monde matériel.

Il se trouve donc, que celui qui parvient à englober intégralement toute la signification mystique de la Swastika, se retrouve libre de toute Maya (illusion).

La Swastika est le moulinet électrique des physiciens.

En la Swastika se cachent les terribles mystères du LINGAM-YONI, le SEXO-YOGA Hindou, exotique, avec tous ses parfums orientaux.

C'est le mystérieux érotisme du KAMA-KALPA, le SAHAJA MAITHUNA aux positions sexuelles ardentes comme le feu.

Il est évident qu’ils sont scellés de la croix Swastika.

La partie verticale de la Sainte Croix Swastika est masculine, virile, puissante. Sa ligne horizontale est féminine, délicieuse. La clef de tout pouvoir se trouve la Swastika, dans le croisement de ces deux madriers éternels.

La Swastika est la croix en mouvement, le sexe en pleine activité, la transmutation sexuelle en action.

Bienheureux le sage qui, aimant une femme, se submerge heureux, dans les mystères érotiques sacrés de Minna : les terrifiantes ténèbres d’un véritable amour, qui est frère de la mort, lui permettront de sublimer et de transmuter le Mercure de la Philosophie Secrète.

L’enchanteresse nuit de l’amour, symbolise autant la vulgaire INFRA-OBSCURITÉ de l’ignorance et de la mauvaise magie, que la SUPER-OBSCURITÉ du silence et l’auguste secret des sages (les YAKSHA et RAJKSHAS du MAHABHARATA).

Il est écrit en mots de Diamant dans le livre de toute création : « Celui qui veut monter doit d’abord descendre ».

La conquête de l’ULTRA-MARE-VITAE ou monde SUPER-LIMINAL et ULTRA-TERRESTRE, serait absolument impossible sans la sage transmutation du Mercure Sophique.

Les nubiles jeunes filles et les sages mâles de l’AMEN SEMEN, le paradis Egyptien, souffrirent trop dans l’Averne, quand ils vivaient aux bords de la lagune Styx, tu le sais.

Transmuter l’eau en vin comme l’enseigna le Grand Kabir Jésus dans les noces de Canaan est plus amer que la bile.

La blanche colombe de l’ESPRIT SAINT forgée dans les armes et brodée sur les manteaux des chevaliers du Saint Graal, le Cygne Sacré, le HAMSA miraculeux, l’Oiseau Phénix du paradis, l’Ibis immortel, resplendissent, merveilleusement sur les eaux profondes de la vie.

Du fond insondable de la lagune Styx, dans les terribles profondeurs de l’Averne, surgissent des Dieux qui se perdent dans l’espace abstrait absolu.

La lumière sort des ténèbres et le Cosmos jaillit du CHAOS.

 

PD15 La Force Sexuelle

Il faut donc savoir que cette légende merveilleuse du Saint Graal est certes très connue en France.

Si nous scrutions avec toute la ténacité d’un moine dans sa cellule, avec une ardeur infinie, tous ces poussiéreux manuscrits de la chevalerie médiévale, nous pourrions mettre en évidence nombre de traditions relatives au Saint Graal.

Ces œuvres très antiques sont en vérité très fameuses, telles celles de la Balade de Merlin et la quête du Saint Graal.

Ces bardes chevelus de l’Allemagne Bohémienne, qui réjouirent autrefois toute l’Europe, utilisèrent toujours le double « A » pour parler du SAINT GRAAL. S’ils y tiennent, tant pis pour eux…

Les Bretons qui, certes, eurent toujours bonne réputation avec la légende celtique, appelèrent toujours la coupe sacrée, GRAAL…

Il est bien facile de comprendre, toute lumière faite, que l’oubli radical des principes christiques ésotériques nous emporterait mal à propos au labyrinthe confus de tant d’incohérentes étymologies, qui en vérité, n’ont rien à voir avec cette coupe, délice des mystères archaïques.

Il n’est pas superflu de rappeler cette strophe d’Arcipestre de Hita, décrivant une cuisine de son temps.

« Ecuelles, poêles, jarres et chaudrons, Eviers, barils, toutes choses domestiques, Il fait tout laver à ses lavandières, Broches, griales, casseroles et couvercles. »

Nous devons boire le nectar Initiatique des Dieux Saints dans le Vase régénérateur ou Yoni sexuel féminin.

Le Saint Graal est le miraculeux Calice de la boisson suprême, la coupe initiatique du SUKRA et de MANTI…

Le vin exquis de la spiritualité transcendante est contenu dans le Saint Vase de la féminité enchanteresse.

La conquête de l’ULTRA-MARE-VITAE ou MONDE SUPER-LIMINAL et ULTRA TERRESTRE, serait vraiment tout à fait impossible si nous commettions l’erreur de sous-estimer la femme.

Le délicieux Verbe d’Isis surgit du sein profond de tous les âges, attendant l’instant d’être réalisé.

Les paroles ineffables de la déesse NÉÏTH ont été sculptées en lettres d’or sur les murs resplendissants du Temple de la Sagesse :

« JE SUIS CE QUI A ÉTÉ, EST, ET SERA, ET AUCUN MORTEL N’A LEVÉ MON VOILE ».

La religion primitive de JANUS ou JAÏNUS, c’est-à-dire la dorée, la solaire citoyenne et surhumaine doctrine des Jinas, est absolument sexuelle, tu le sais.

Il est écrit dans le livre de la vie avec des charbons incandescents, que pendant l’Âge d’Or du latium et de la Ligurie, le divin Roi JANUS ou SATURNE (IAO, BACCHUS, JEHOVA), régna sagement sur ces saintes gens, toutes de tribus Aryennes, quoique d’époques et d’origines très diverses.

Alors, Ô mon Dieu… En des époques semblables, chez d’autres peuples de l’antique Arcadie, on pouvait dire que JINAS et hommes, vivaient ensemble, heureux.

Dans l’ineffable idylle mystique, communément appelée « LES ENCHANTEMENTS DU VENDREDI SAINT », nous sentons au fond de notre cœur qu’il existe dans nos organes sexuels une force terriblement Divine qui peut réduire l’homme en esclavage comme elle peut le libérer.

L’énergie sexuelle contient en elle-même le prototype vivant du légitime Homme Solaire, qui en se cristallisant en nous, nous transforme radicalement.

Bon nombre d’âmes souffrantes voudraient entrer dans le MONTSALVAT transcendant, mais cela est malheureusement plus qu’impossible à cause du Voile d’ISIS ou Voile sexuel adamique.

Il existe certainement dans la félicité ineffable des paradis JINAS une humanité divine, invisible pour les mortels à cause de leurs péchés et de leurs limites, nés de la mauvaise utilisation du sexe.

La Fraternité Blanche possède évidemment des trésors grandioses comme l’inestimable Saint Graal.

A chaque instant, le Verbe des Dieux Saints, résonnant dans le fond de la nuit profonde des siècles, vient rappeler le premier amour et la nécessité d’apprendre à sublimer et à transmuter l’énergie sexuelle.

Il est certes impossible, tant que nous ne dominons pas le sexe, tels les Mahatmas, d’entrer en contact direct avec la super humanité sacrée, dont a toujours parlé pourtant toute légende universelle.

Ces Maîtres de Compassion, sont les fidèles gardiens du Saint Graal, ou de la Pierre Initiatique, c’est-à-dire de la suprême religion-synthèse, qui fut la religion Primitive de l’humanité.

Parlons clairement et sans ambages : nous n’exagérons aucunement, si nous insistons sur l’idée fondamentale que le sexe est le centre de gravité de toutes les activités humaines.

Nous affirmons en conséquence : quand l’homme a rencontré sa compagne sexuelle, la société a commencé…

La mécanicité est chose différente : nous, Gnostiques, rejetons l’automatisme inconscient…

La mécanicité du sexe se révèle évidemment infra-humaine.

Nous, nous voulons une action consciente.

Il faut savoir que le plus commun, l’habitude, la règle, le guide à suivre, est l’écoulement de l’énergie sexuelle d’en haut vers le bas, du dedans au dehors…

Faire retourner l’énergie créatrice du TROISIÈME LOGOS à l’intérieur et vers le haut signifie de ce fait, entrer dans le chemin béni de la RÉGÉNÉRATION ; c’est cela précisément la bonne loi du Saint Graal.

Il est évident que cette lance, dont le Centurion Romain appelé Longibus, blessa cruellement le côté de l’Adorable sur le Mont des Têtes de Mort, joue également un grand rôle dans les innombrables traditions du monde asiatique ; c’est ostensible, soit avec le symbolisme exposé plus haut, soit comme instrument ésotérique de salut et de libération.

Le Vénérable Amphortas, grand seigneur, Roi du Saint Graal, successeur du vieux Titurel, blessé autrefois par le sexe (Phallus ou lance) tandis qu’il tombait victime de la séduction sexuelle, ne put être guéri que par l’Arme même qui le blessa.

Nous pouvons déduire, en conséquence logique, que ce bon seigneur aux amertumes tellement nombreuses, dut travailler intensément dans la FORGE INCANDESCENTE de VULCAIN.

Transmuter est ce qu’il y a de meilleur, les matrones romaines qui se mirent sous la tutelle de la Déesse JUNON ne l’ignorèrent jamais.

Dans la torpeur profonde de la nuit des siècles, dort cette cité légendaire des Sabins, opportunément fondée par MÉDIUS FIDIUS et HIMÉLLA ; les vieilles traditions aryennes disent qu’alors, ces bonnes gens connaissaient les mystères sexuels de la lance, très à fond.

Maintenant et avec ces affirmations insolites, nos très aimés lecteurs gnostiques pourront comprendre la raison pour laquelle les héros étaient récompensés d’une petite arme ou lance de fer.

Cette lance avait pour nom HASTAPURA. Ceci nous rappelle la cité sacrée d’HASTINAPURA, vivant symbole de la JÉRUSALEM CÉLESTE.