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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

PD21 Le Papapurusha

Au nom des 100.000 vierges de l’ineffable mystère qui s’occulte au fond de tous les âges, il convient maintenant de parler un peu du fameux PAPAPURUSHA Hindoustan (le Moi).

Les vieux ermites de la terre sacrée du Gange ont coutume de le visualiser, mentalement, sur le côté gauche de la cavité de l’estomac et de la taille du pouce ; ils l’imaginent d’un aspect sauvage, les yeux et la barbe rouge, portant épée et bouclier, les sourcils froncés, figure symbolique de tous nos défauts psychologiques.

Inoubliable moment mystique d’exotique béatitude orientale, que celui en lequel les anciens anachorètes chantent leurs Mantras Sacrés et se concentrent, extatiques sur la région du nombril…

En ces instants délicieux d’insoupçonnable joie, le Yogi doit penser au Papapurusha, l’imaginant réduit en cendres dans le feu crépitant.

Des larmes de profond repentir pour les fautes commises depuis les temps antiques tombent des yeux du pénitent, qui en silence saint, supplie sa Mère Divine Kundalini, qu’elle élimine tel ou tel défaut psychologique de son intérieur.

C’est ainsi, en vérité que le SADHAKA meurt d’instant en instant ; le nouveau n’advient qu’avec la mort.

Le PAPAPURUSHA est L’EGO lunaire (le moi), le MÉPHISTOPHÉLÈS de Goethe, l’épouvantable KLINGSOR de la Dramatique WAGNÉRIENNE…

Ce fait terrible ressort crûment, que le PAPAPURUSHA n’a pas d’individualité légitime, il n’est pas un centre de commandement, ni un rayon particulier…

Toute idée, un quelconque sentiment, une sensation ou l’autre, « J’aime », « Je n’aime pas », est sans doute aucun un moi différent, distinct…

Ces multiples « Moi » ne sont pas liés entre eux, ni coordonnés d’aucune manière ; chacun d’eux dépend réellement des divers changements extérieurs.

Tel « Moi » suit fatalement tel autre, certains se donnant même le luxe d’apparaître accompagnés par d’autres, mais il est évident qu’il n’y a parmi eux ni ordre, ni système.

Quelques groupes de « Moi » capricieux, querelleurs et criards, ont entre eux certains liens psychiques, constitués par des associations naturelles de type totalement accidentel : souvenirs fortuits ou ressemblances spéciales.

Il est ostensible que chacune de ces fractions de l’horrible PAPAPURUSHA, chacun de ces agrégats psychiques, ou Mois, ne représente rien à un moment donné, rien qu’une infime partie de toutes nos fonctions psychologiques ; néanmoins, il est indiscutable que dans ce cas, n’importe quel type de « Moi » croit très sincèrement représenter le tout.

Quand le pauvre animal intellectuel, improprement appelé « HOMME », dit « MOI », il a l’impression fausse de parler de lui-même dans son aspect total, entier, mais en vérité, ce qui parle est une quelconque des innombrables fractions subjectives du PAPAPURUSHA.

Peu de temps après, il peut l’avoir totalement oublié et exprimer avec une identique conviction, n’importe quelle idée antithétique, simple manifestation d’un autre « MOI ».

Les multiples contradictions de type psychologique ont pour fondement le MOI PLURALISÉ, les différentes facettes du PAPAPURUSHA.

Tous ces processus psychiques présentent un aspect grave, qui est en vérité celui-ci : le pauvre HUMANOÏDE rationnel, ne se rappelle rien de telle ou telle chose, il donne crédit la plupart du temps au dernier « MOI » qui a parlé, tant que dure celui-ci, c’est-à-dire tant qu’un nouveau « Moi » parfois sans aucune relation avec le précédent, n’a pas encore exprimé son opinion, plus fortement.

Indubitablement, la CONSCIENCE embouteillée dans toutes ces fractions subjectives du PAPAPURUSHA dort profondément ; elle est subconsciente.

Nous devons convertir le SUBCONSCIENT en CONSCIENT, ceci n’étant possible que par l’annihilation du PAPAPURUSHA.

Il convient d’analyser, pour terminer le présent chapitre, quelques paroles très intéressantes du Sanscrit, voyons :

AHAMKRITA BHAVA : la signification de ces deux termes hindoustans est : Condition Egoïque de notre propre CONSCIENCE.

Il est évident que la CONSCIENCE, prise dans tous ces agrégats psychiques qui constituent le PAPAPURUSHA, se développe fatalement en fonction de son propre embouteillement.

ATMAVIDYA : mot mystérieux, terme sanscrit, empli d’une signification profonde. Traduisez-le par CONSCIENCE éveillée, libérée du PAPAPURUSHA, par la totale annihilation de ce dernier.

Il est certain que la CONSCIENCE, prise dans tous les éléments subjectifs du PAPAPURUSHA, ne jouit pas de l’authentique illumination ; elle se trouve dans un état de torpeur millénaire et dormant, elle est toujours victime de MAYA (les illusions).

ATMASHAKTI : Terme Sanscrit, Divin : Nous montrons, nous indiquons, à l’aide de cette parole d’or, le pouvoir absolument spirituel.

En conséquence nous pouvons, nous devons même insister sur l’idée classique suivant laquelle la CONSCIENCE tant quelle ne s’est pas libérée intégralement de sa condition EGOÏQUE, ne peut jouir du légitime pouvoir spirituel.

Le PARSIFAL Wagnérien, protégé par les armes de Vulcain, réduisit le monstre aux 1000 têtes en poussière cosmique, le fameux PAPAPURUSHA ; il put, à cette unique condition, reconquérir l’innocence du mental et du cœur.

S’il est bien certain que dans un lointain passé, le fils d’HERZÉLÉIDE avait lui aussi blessé mortellement le cygne KALAHAMSA, il est ostensible et n’importe qui le comprendra, qu’en entrant dans les terres de Montsalvat, il n’y avait en lui plus aucune luxure, il était pur, il s’était converti en Saint, avait atteint l’ATMA-VIDYA.

 

PD22 Réveillez-Vous !

Ô pauvres HUMANOÏDES intellectuels! Réveillez-vous de votre épouvantable sommeil de AJNANA ! (Ignorance).

Ouvrez les yeux et atteignez la pleine et absolue connaissance d’ATMAN (l’ÊTRE).

Il convient que couronnés des bénis lauriers de la poésie, nous versions de l’amphore d’or de la sagesse, le doux vin…

Au nom de IOD-HÉVÉ, le PÈRE qui est en secret et la Divine Mère KUNDALINI, nous devons, cher lecteur, parler toi et moi…

Ah ! Si tu comprenais ce qu’est : être éveillé !...

Écoute, te dis-je ! Le DHAMMAPADA, l’œuvre sacrée du BOUDDHA SIDHARTA GAUTAMA…

« Pour le NIRVANA suprême, celui qui est éveillé a pour suprême pénitence d’être patient, d’être affligé ; parce qu’il n’est pas un anachorète qui donne des coups aux autres, parce qu’il n’est pas un ascète qui injurie les autres ».

« Les dieux eux-mêmes, envient ceux qui sont éveillés, ils ne sont pas étourdis, s’adonnent à la méditation, ils sont sages et se délectent dans le calme de l’éloignement du monde ».

« Ne pas commettre de péché, faire le bien et purifier son propre mental, tel est l’enseignement de celui qui est réveillé ».

« Celui qui fait preuve d’obéissance à celui qui en est digne, à celui qui s’est réveillé, à lui ou à ses disciples, celui qui a asservi l’hôte malin (l’EGO ANIMAL) et traversé le torrent de la tristesse, qui obéit à ceux qui ont atteint la libération et ne connaissent pas la peur, acquiert des mérites que personne ne peut mesurer ».

« En vérité, si nous ne haïssons pas ceux qui nous haïssent, si parmi les hommes qui nous haïssent, nous habitons libre de rancœur ».

« En vérité, nous vivons heureux si nous nous gardons d’affliger ceux qui nous affligent, si vivant parmi les hommes qui nous affligent, nous nous abstenons de les affliger ».

« En vérité, nous vivons heureux si nous sommes libres de cupidité parmi les cupides ; nous mourrons libres de cupidité parmi les hommes qui sont cupides ».

« En vérité, nous vivons heureux bien que nous ne disions d’aucune chose qu’elle est nôtre. Nous serons semblables aux Dieux resplendissants qui se nourrissent de félicité ».

« Le téméraire qui convoite la femme de son prochain gagne quatre choses : déshonneur, lit inconfortable (immonde en outre) ; en troisième lieu, châtiment et finalement, l’enfer ».

« Les hommes prudents qui n’injurient personne et qui contrôlent constamment leur propre corps, iront au lieu où il n’y a pas de changement (Nirvana), où lorsqu’ils seront arrivés, ils ne souffriront jamais plus ».

« Ceux qui demeurent toujours vigilants, qui étudient nuit et jour, qui s’efforcent de gagner le Nirvana, finiront par extirper leurs propres passions ».

Extirper, écarter ou éliminer les défauts Psychologiques est primordial pour éveiller la conscience.

De multiples agrégats de type subjectif, appelons-les MOI, singularisent et donnent leur trait caractéristique à nos passions.

La compréhension et l’élimination sont indispensables pour exiler toute cette variété d’éléments subjectifs qui constituent l’EGO, le MOI-MÊME, le SOI-MÊME.

La compréhension n’est pas tout. Quelqu’un pourrait comprendre intégralement ce que sont les trois formes classiques de la colère : "colère corporelle", "colère de l’humeur" et "colère de la langue", et continuer cependant à les avoir.

Nous pourrions même nous donner le luxe de contrôler le corps physique, l’humeur et le mental ; ceci évidemment ne signifie pas élimination.

Quand quelqu’un veut extirper des passions, il doit faire appel à un pouvoir supérieur ; je veux me référer au pouvoir serpentin solaire, le feu sexuel, qui se développe dans le corps de l’ascète.

Le mot mystérieux qui définit ce pouvoir-là est KUNDALINI, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, la Mère Divine.

Il est indiscutable que cette énergie créatrice se particularise en chaque créature.

En conséquence et corollaire, nous pouvons et devons même insister sur l’idée transcendantale d’une Mère Cosmique particulière en chaque homme.

KUNDRY, Hérodiade, Gundrige, la femme par antonomase, qui dort dans la terre de Montsalvat, doit se réveiller de son sommeil millénaire.

 

PD23 La Force Serpentine

Lorsque nous conversons doucement dans le très pur langage de la Divine Langue, qui telle un fleuve d’or court sous l’épaisse forêt du soleil, il s’avère impossible pour nous d’oublier le « S » magique, qui résonne dans l’ombrage comme un sifflement doux et paisible.

C’est là la subtile voix, celle qu’entendit Elie dans le désert ; Appolonius de Tyane s’enveloppait dans son fameux manteau de laine, pour prier les Dieux Saints leur demandant le son énigmatique…

La note mystique, le « S » magique, conférait au vieux Hiérophante, le pouvoir pour sortir consciemment en corps astral.

Le « S » a, en vérité, quelque similitude avec la lettre hébraïque « TSAD », tandis que le sigma grec, triforme, est en relation avec le premier, et avec SHIN et SAMEK ; ce dernier veut dire « soutien », et a pour valeur kabbalistique, soixante (60).

On nous a dit – et ceci le moindre kabbaliste le sait – que SHIN a valeur de trois cents et signifie « DENT ».

La somme de ces deux lettres équivaut, en conséquence, aux trois cents soixante (360) degrés du cercle, et aux jours sidéraux de l’année solaire.

Néanmoins, nous autres gnostiques devons aller plus loin, faire des investigations, enquêter, chercher, découvrir l’intime relation existant entre le serpent et la croix.

Le « S » (serpent) et le « T » (croix) sont deux symboles ésotériques qui se complètent profondément.

Le « S » est une vérité JÉHOVISTIQUE et VÉDANTINE à la fois, le pouvoir serpentin ou feu mystique, l’énergie primordiale ou SHAKTI potentielle qui gît endormie à l’intérieur du centre magnétique de l’os coccygien.

MULADHARA est le nom sanscrit du centre magnétique en question ; c’est celle-ci, l’église d’Éphèse.

Le KUNDALINI est la force extrêmement pure de l’univers, le pouvoir occulte électrique sous-jacent dans toute matière organique et inorganique.

La connexion du PHALLUS et de l’UTÉRUS forme une CROIX ; le KUNDALINI, le « S » magique, la couleuvre, se trouve en intime relation avec cette CROIX ou TAU.

Le feu serpentin s’éveille avec le pouvoir de la Sainte Croix, c’est ostensible.

En hébreu « TAU » a précisément la signification merveilleuse de « CROIX », terminant en tant que vingt-deuxième lettre de l’alphabet, et dont la valeur numérique est quatre cents.

Il est facile de comprendre que la voyelle « U » (se prononce OU. n.d.t), est une lettre moderne dérivée du « V », comme le « G » l’est de « C », par nécessité urgente de distinguer clairement les deux sons ; ils en acquièrent ainsi, naturellement une forme pratique identique à la grecque.

Observez très attentivement cette merveilleuse courbe, qui descend et monte, l’humiliation ou descente aux mondes infernaux, à la Neuvième Sphère (le sexe), préliminaire nécessaire à l’exaltation ou sublimation…

Qui veut monter doit tout d’abord descendre, c’est la loi. Toute élévation vient toujours précédée d’une humiliation.

La descente à la Neuvième Sphère (le sexe), est depuis les temps antiques, l’épreuve maxima pour la suprême dignité du Hiérophante : Hermès, Bouddha, Jésus, Dante, Zoroastre, etc, durent passer par cette terrible épreuve.

Là, Mars descend pour retremper l’épée et conquérir le cœur de Vénus, Hercule pour nettoyer les écuries d’Augias, et Persée pour couper la tête de la Méduse avec son épée flamboyante.

Le cercle parfait avec le point magique, symbole sidéral et Hermétique de l’astre-roi et du principe substantiel de Vie, de la lumière et de la conscience cosmique, est sans aucun doute un merveilleux emblème Phallique.

Ce symbole exprime clairement les principes masculin et féminin de la Neuvième Sphère.

Il est indiscutable que le principe actif de rayonnement et de pénétration se complètent dans le Neuvième Cercle, avec le principe passif de réception et absorption.

Le Serpent Biblique nous présente l’image du Logos Créateur ou force sexuelle, qui commence sa manifestation depuis l’état potentiel latent.

Le Feu Serpentin, le Serpent Sacré, dort enroulé trois fois et demi à l’intérieur de l’Église coccygienne.

Si nous réfléchissons très sérieusement à cette intime relation entre le « S » et le « Tau », croix ou « T », nous arrivons à la conclusion logique que c'est seulement au moyen du SAHAJA MAÏTHUNA (Magie Sexuelle), qu'on peut éveiller le serpent créateur.

La « Clef », le « Secret », je l’ai publié dans presque tous mes livres antérieurs et il consiste à ne jamais répandre le « Vase d’Hermès » pendant la transe sexuelle.

Connexion LINGAM-YONI (Phallus-Utérus) sans jamais éjaculer L’ENS SEMINIS (semen), parce que dans cette substance se trouve latent tout l’ENS VIRTUTIS du feu.

I.A.O est le Mantra fondamental du SAHAJA MAÏTHUNA. Chantez chaque lettre séparément dans le LABORATORIUM ORATORIUM du TROISIÈME LOGOS (pendant la copulation sacrée)…

La Transmutation sexuelle de « L’ENS SEMINIS » en énergie créatrice, est un légitime axiome de la sagesse hermétique.

La bipolarisation de ce type d’énergie cosmique dans l’organisme humain fut analysée depuis les temps antiques, dans les Collèges Initiatiques d’Égypte, Mexique, Grèce, Inde, etc.

L’ascension de l’énergie séminale jusqu’au cerveau est rendue possible, grâce à une certaine paire de cordons nerveux qui se développent splendides, en forme de 8 à droite et à gauche de l’épine dorsale.

Nous sommes donc parvenus au Caducée de Mercure, aux ailes de l’Esprit toujours ouvertes.

Cette paire de cordons nerveux dont il est question ne pourrait jamais être trouvée avec le bistouri, car ses cordons sont de nature éthérique, TÉTRADIMENSIONNELLE.

Ce sont là les deux témoins de l’Apocalypse, les deux oliviers et les deux chandeliers qui sont devant le Dieu de la Terre, et si quelqu’un veut leur faire du tort, de leur bouche sort du feu et ils dévorent leurs ennemis.

Dans la terre Sacrée des Vedas, cette paire de nerfs est connue sous le nom d’Ida et Pingala ; le premier est en relation avec la fosse nasale gauche et le deuxième avec la droite.

Il est évident que le premier de ces deux fameux Nadis est de nature Lunaire ; il est non moins évident que le second est de type solaire.

Beaucoup d’étudiants gnostiques peuvent être quelque peu surpris de ce qu’Ida, étant de nature Froide et Lunaire, ait ses racines dans le testicule droit.

Il pourra sembler insolite et bizarre à beaucoup d’étudiants de notre Mouvement Gnostique, que Pingala étant de type strictement solaire, parte réellement du testicule gauche.

Nous ne devons cependant pas être surpris, parce que tout dans la nature se base sur la Loi des polarités.

Le testicule droit trouve son antipode exact dans la fosse nasale gauche. Le testicule gauche trouve son antipode parfait dans la fosse nasale droite.

La physiologie ésotérique enseigne que dans le sexe féminin, les deux témoins partent des ovaires.

Il est évident que l’ordre de ces deux oliviers du temple s’intervertit harmonieusement chez la femme.

De vieilles traditions surgissant dans la nuit profonde de tous les âges disent que, quand les atomes solaires et lunaires du système séminal entrent en contact dans le Tribeni près du coccyx, s’éveille alors par induction électrique, une troisième force magique : je fais allusion au KUNDALINI, le feu mystique de l’AHRAT gnostique.

Il est écrit dans les vieux textes de la sagesse antique, que l’orifice inférieur du canal médullaire se trouve fermé hermétiquement, chez les personnes ordinaires et courantes.

Les vapeurs séminales l’ouvrent pour que la couleuvre sacrée y pénètre.

Le long du canal médullaire se déroule un jeu merveilleux de plusieurs canaux ; rappelons-nous SUSHUMNA, VAJRA, CHITRA, le CENTRALIS et BRAHMANADI : le KUNDALINI monte par ce dernier.

C’est un épouvantable mensonge que d’affirmer qu’après avoir incarné le JIVATMA à l’intérieur du cœur, le serpent sacré entreprend le voyage de retour jusqu’à se retrouver enfermé à nouveau dans le chakra Muladhara.

Il est horriblement faux d’affirmer que le serpent igné de nos pouvoirs magiques, après avoir joui de son union avec PARAMASHIVA, s’en sépare commençant un voyage de retour par le chemin initial.

Ce retour fatal, cette descente vers le coccyx n’est possible que quand l’initié répand le semen ; il tombe alors fulminé sous le terrible rayon de la Justice Cosmique.

L’ascension du KUNDALINI le long de son canal épinière se réalise très lentement en accord avec les mérites du cœur.

Les feux du Cardias contrôlent la miraculeuse ascension du Serpent sacré Kundalini.

DEVI KUNDALINI n’est pas quelque chose de mécanique, comme beaucoup le supposent ; le serpent sacré s’éveille avec le vrai amour entre l’homme et la femme, et ne monte jamais par l’épine dorsale des adultères et des pervers.

Il est bon de savoir que, quand HADIT, le serpent ailé de lumière s’éveille pour commencer sa marche le long du canal médullaire épinière, il émet un son mystérieux très similaire à celui de n’importe quel serpent excité par un bâton.

Ceci vient nous rappeler le « S » magique.

La KUNDALINI se déroule révolu et monte dans la merveilleuse aura du MAHA CHOHAN…

Il n’est pas superflu de comprendre que le feu serpentin arrivant à la hauteur du cœur, les ailes ignées du Caducée de Mercure s’ouvrent ; nous pouvons alors pénétrer dans n’importe quel département du Royaume, instantanément.

L’ascension du feu sacré le long du canal épinière, de vertèbre en vertèbre, de degré en degré, se révèle terriblement lent.

Il est ostensible que les 33 degrés de la maçonnerie occulte d’un Ragon ou d’un Leadbeater, correspondent à cette somme totale des vertèbres épinières.

Quand l’Alchimiste renverse le « Vase d’Hermès », je me réfère à l’éjaculation de « l’ENS SEMINIS », il est indiscutable qu’il y a perte de degrés ésotériques, car le Kundalini descend d’une ou plusieurs vertèbres suivant l’ampleur de la faute.

Amphortas, le Vénérable Seigneur du Saint Graal, épanche le Mercure de la Philosophie secrète entre les bras de Kundry, Gundrige, Hérodiade, l’Eve tentatrice de la Mythologie Hébraïque.

Il tombe alors fulminé par l’Arcane XVI de la Kabbale. La chute des anges rebelles ne fut un bénéfice pour personne et porta malheureusement préjudice à tout le monde.

S’ils n’avaient pas répandu le Vin Sacré, leur Némésis aurait été bien différente : la lyre d’Orphée ne serait jamais tombée en morceaux sur le pavé du temple.

Descendre à la Neuvième Sphère n’est pas interdit, cela est même indispensable pour toute exaltation, mais tomber est chose différente, et Amphortas tomba, tu le sais…

Quand Kundalini atteint le chakra Sahasrara, le lotus aux mille pétales situé dans la partie supérieure du cerveau, il épouse le Seigneur Shiva, le Troisième Logos, l’Esprit Saint.

Il est écrit en lettres d’or dans le livre du mystère occulte, que le fameux TATWA SHIVA-SHAKTI gouverne le chakra Sahasrara (l’église de Laodicée).

Dans le magistère du feu, nous sommes toujours assistés par les Elohim, ils nous conseillent et nous aident. L’Université ADHYATMIQUE des sages examine périodiquement les aspirants.

Dans la moelle épinière et dans le semen se trouve la clef du salut humain, et tout ce qui ne passe pas par là est perte de temps inutile.

KUNDALINI est la déesse de la Parole adorée par les sages ; elle seule peut nous conférer l’illumination.

Aussitôt que KUNDALINI s’éveille et initie son ascension subliminale vers l’intérieur et vers le haut, l’Alchimiste atteint six expériences transcendantales à savoir :

ANANDA, une certaine allégresse spirituelle ; KAMPAN, une hypersensibilité électrique et psychique ; UTTHAN, une augmentation du pourcentage de CONSCIENCE OBJECTIVE ; GHURNI, d’intenses aspirations mystiques ; MURCHA, des états de lassitude ou de relaxation spontanée pendant les exercices ésotériques ; NIDRA, un mode spécifique de sommeil qui combiné avec la méditation se convertit en Shamadi (Extase).

Rendre témoignage de la Vérité ne peut jamais être un délit. En tant que Kalki Avatar ou SOSIOSH de la Nouvelle Ère du Verseau, je déclare instamment ce qui suit :

Il est impossible d’éveiller KUNDALINI avec les multiples procédés pseudo-ésotériques à la mode dans diverses écoles.

Le système soufflet avec toute la variété de Pranayamas, les diverses Asanas et formes du HATHA YOGA, les Mudras, Bhaktis, Bandhas, etc, ne pourront jamais mettre en activité le feu serpentin.

Les particules ignées qui peuvent s’échapper de la flamme sacrée au cours de certaines pratiques yoguiques, ne sont pas significatives d’éveil de KUNDALINI ; malheureusement, bien des sincères trompés et emplis de magnifiques intentions confondent les étincelles avec la flamme.

Le feu serpentin ne peut s’éveiller et se développer qu’avec la MAGIE SEXUELLE (SAHAJA MAÏTHUNA) exclusivement.

L’avènement du feu est l’événement cosmique le plus extraordinaire ; l’élément igné vient nous transformer radicalement.

En ces instants où j’écris ces lignes ardentes, me vient à la mémoire un souvenir transcendantal.

Une fois au cours d’un voyage incorporel, en état d’extase ou Shamadi, je m’aventurai à interroger ma MÈRE DIVINE KUNDALINI de la manière suivante :

Est-il possible que quelqu’un dans le monde physique puisse s’auto-réaliser sans la nécessité de la Magie Sexuelle ?

La réponse fut terrible : « Impossible, mon Fils. Ceci n’est pas possible ». Et elle dit ceci avec une véhémence telle que je me sentis franchement ému.

Le feu serpentin est la « DUADE » mystique, le dédoublement de l’unité, de la « MONADE », l’aspect féminin éternel de BRAHAMA, « DIEU MÈRE »…

La couleuvre ignée nous confère d’infinis pouvoirs ; parmi eux, le MUKTI de la béatitude finale et JNANA de la libération.

 

PD24 Le Miracle de la Transsubstantiation

Revenons à la lyre horacienne, et chantons un peu.

A une amphore de vin

« O nata mecum consule Manlio, Seu tu querellas sive geris iocos Seu rixam et insanos amores Seu facilem, pia testa, somnum ».

Née avec moi sous le consul Manlius pieuse amphore, tu inspires tantôt querelles, jeux et plaisanteries, tantôt disputes d’amis et folles amours, tantôt rêves tranquilles.

« Quocumque lectum nomine Massicum Servas, moveri digna bono die, Descende, Corvino iubente Promere languidiora vina ».

Le Massique pur, digne d’un grand jour que tu as fidèlement gardé – pourquoi faire ? peu importe – offre-le et descends à l’appel de Corvinus ton fluide languide, mesquine, ne le réduis pas.

« Non ille, quamquam Socraticis madet Sermonibus, te negleget horridus : Narratur et prisci Catonis Saepe mero caluisse virtus ».

Il ne te fera pas de grimaces, même si en profondeurs de livres socratiques il s’engouffre à plaisir ; Car même Caton l’Ancien savait – dit-on – Chauffer de vin sa vertu renfrognée.

« Tu lene tormentum ingenio admoves Plerumque duro ; tu sapientium Curas et arcanum iocoso Consilium retegis Lyaco ».

Poulain au tourment plaisant, fais que parle celui qui, par la lenteur de son esprit, ne trouve pas de mots. Toi, tu délies la langue du sage qui recouvre ses plans secrets et ses afflictions profondes.

« Tu spem reducis mentibus anxiis Viresque et addis cornua pauperi Post te neque, iratos trementi Regum apices neque militum arma ».

L’espérance revient au sein qui doute, au pauvre donne de l’entrain et lui, après quelques coupes, affronte fermement les diadèmes des rois hautains et les armes de leur cour.

« Te Liber et, si laeta aderit Venus, Segnesque nodum solvere Gratiae Vivaeque producent lucernae, Dum rediens fugat astra Phoebus ».

Si Bacchus, si Vénus, accourent souriants, si viennent les Grâces qui ensemble sautillent, tu demeureras à la lumière de lampes fidèles jusqu’à ce que l’aurore éteigne les astres.

Nous trouvons dans la Messe Gnostique, un récit précieux qui dit textuellement ce qui suit :

« Et Jésus, le Divin Grand Prêtre Gnostique, entonna un doux cantique en louange du Grand Nom, et dit à ses disciples : Venez à moi, et ainsi firent-ils.

Il se dirigea alors vers les quatre points cardinaux, étendit son regard tranquille et prononça le nom profondément sacré « LEW », bénit et souffla sur leurs yeux.

Regardez vers le haut s’exclama-t-il : Maintenant, vous êtes clairvoyants. Eux, levèrent alors leur regard à l’endroit que Jésus leur montrait, et ils virent une grande Croix qu’aucun être humain ne pourrait décrire.

Et le Grand Prêtre dit : Détournez votre regard de cette grande lumière et regardez de l’autre coté. Ils virent alors un grand feu et de l’eau, du vin et du sang (et là, a lieu la bénédiction du pain et du vin).

Et il poursuivit : En vérité, je vous le dis, je n’ai rien apporté au monde que le feu, l’eau, le vin et le sang de rédemption.

J’ai apporté le feu et l’eau du lieu de la lumière, du dépôt de la lumière, de là où se trouve la lumière.

Et j’ai apporté le Vin et le Sang de la demeure de Barbelos.

Quand quelques temps se furent écoulé, le Père m’envoya l’Esprit Saint sous la forme d’une blanche colombe, mais écoutez : Le feu, l’eau et le vin, sont pour la purification et le pardon des péchés ».

L’évangile de TACIANUS rend témoignage du sacrement du corps et du sang, en disant :

« Et Jésus prit le Pain et le bénit. Et il le donna à ses disciples en disant : Prenez en mangez.

Parce que ceci est mon corps qu’on vous donne. Et prenant le calice, il rendit grâce et l’offrit à ses disciples.

Et il dit : Prenez et buvez. Parce que ceci est mon sang qui va être versé pour la rémission des péchés.

Et à partir de maintenant, je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai avec vous dans le royaume de mon Père.

Faites ceci en mémoire de moi ».

Luc révèle intelligemment la profonde signification de cette cérémonie mystique et magique, en disant :

« Arriva le jour des pains sans levain où il est nécessaire de sacrifier l’Agneau Pascal.

Et Jésus envoya Pierre (dont l’évangile est le sexe) et Jean (dont l’évangile est le Verbe) en disant : Allez et préparez-nous la Pâques pour que nous la mangions. »

Le nom secret de Pierre est « PATAR » avec ses trois consonnes, d’une importance capitale en haut ésotérisme. « P » nous rappelle le Père qui est en secret, l’Ancien des jours de la Kabbale Hébraïque. « T » ou TAU, lettre croix, étudiée dans notre chapitre antérieur, fameuse dans le SEXO-YOGA. « RA », FEU SACRÉ, Divinité, Logos.

JEAN (JUAN) se décompose en les cinq voyelles I.É.O.U.A (IEOUAN, SWAN, CHOAN, IOAN) Le Verbe, la parole (le U se prononce ou ndt).

Pierre meurt crucifié sur une croix inversée, tête en bas et pieds vers le haut, nous invitant à descendre dans la FORGE DES CYCLOPES, dans la NEUVIÈME SPHÈRE, pour travailler avec l’eau et le feu, origine des mondes, des bêtes, hommes et dieux. Toute Initiation Blanche authentique commence par là.

Jean l’ineffable appuie sa tête sur le cœur du Grand KABIR Jésus, comme pour déclarer : l’Amour s’alimente d’amour.

Toutes lumières faites, il est très facile de comprendre que le Verbe Créateur attend à l’affût mystique, blotti au fond de l’arche, le moment précis d’être réalisé.

A celui qui sait, la parole donne pouvoir ; personne ne la prononça, personne ne la prononcera, sauf celui qui l’a, INCARNÉ.

« Au début était le Verbe et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu »

Il est écrit en paroles de feu dans le grand livre de l’existence cosmique, que nous devons d’abord parcourir avec pleine fermeté le sentier de PIERRE.

Le Verbe qui gît occulte dans le fond mystérieux et profond de tous les âges, enseigne clairement qu’après il est nécessaire de marcher sur le chemin de JEAN.

Il est cependant indiscutable qu’entre ces deux sentiers terriblement Divins, s’interpose un abîme.

Il est urgent et indispensable de tendre un pont de merveilles et de prodiges entre les deux chemins, et ensuite de mourir de moment en moment.

Transmuter, pour parler dans le langage extrêmement pur de la Divine Langue, est certes la profonde signification mystique de l’onction Gnostique…

Le pain et le vin, la semence de blé et le fruit de la Vigne, doivent être royalement transformés en la chair et le sang du Christ Intime…

Le LOGOS SOLAIRE, de sa vie robuste et active, fait germer la semence afin que croisse l’épi de millimètre en millimètre, et qu’il reste ensuite enfermé dans la ferme dureté du grain, comme à l’intérieur d’un précieux coffre.

Les rayons solaires en pénétrant, solennels, dans le cep de la vigne, se développent et progressent en secret jusqu’à mûrir dans le saint fruit.

Le prêtre Gnostique en état d’extase, perçoit cette substance cosmique du CHRIST SOLEIL enfermée dans le PAIN et le VIN et agit, les déliant de leurs éléments physiques, pour que les atomes Christiques pénètrent victorieux à l’intérieur des organismes humains.

Ces atomes solaires, ces vies ignées, ces agents secrets de l’Adorable, travaillent silencieux dans le TEMPLE CŒUR, nous invitant une fois encore à suivre le sentier qui doit nous conduire au Nirvana.

La mystérieuse aide des atomes Christiques ressort clairement… Et resplendit la lumière dans les ténèbres, et apparaissent sur l’autel les douze pains de la proposition, manifeste allusion aux signes du Zodiaque, ou modalités distinctes de la substance cosmique…

Ceci nous rappelle la douzième lame du TAROT, l’Apostolat, l’Opus Magnus, le lien de la croix avec le triangle.

Quant au vin qui dérive du fruit mûr de la Vigne, c’est le merveilleux symbole du feu, du sang et de la Vie, qui se manifeste dans la substance.

Il est indiscutable que pour avoir des origines différentes, les mots Vin, Vie, Vigne, ne laissent cependant pas d’avoir certaines affinités symboliques…

Il n’en va pas autrement de Vin et de Vis (Force) et virtus (force morale), ne de Virgo (Vierge) (Le serpent Igné de nos pouvoirs magiques).

Le SAHAJA MAÏTHUNA (la MAGIE SEXUELLE) entre Mâle et Femelle, ADAM EVA, dans la couche délicieuse de l’amour authentique, garde en vérité de sublimes concordances rythmiques avec l’agape mystique du Grand KABIR Jésus.

Le Germe enchanteur de l’épi sacré a son intime représentation dans la semence humaine.

Le fruit sacrosaint de la Vigne est réellement l’emblème naturel de la Vie, qui se manifeste dans toute sa splendeur dans la substance.

Le miracle le plus extraordinaire du SEXO-YOGA est de transformer le Pain (SEMENCE) en chair solaire, et le vin délicieux en Sang Christique et feu saint.

Le CORPS D’OR DE L’HOMME SOLAIRE, le fameux « TO SOMA HÉLIAKON » (Synthèse complète des Véhicules Christiques), est chair, sang et vie, du LOGOS créateur ou Démiurge.

La vivante cristallisation secrète de l’énergie sexuelle, dans la forme resplendissante de ce corps glorieux, n’est possible que par la MAGIE AMOUREUSE.

Einstein, une des grandes lumières de l’intellect, écrivit un sage postulat qui dit textuellement : « La masse se transforme en énergie ». « L’énergie se transforme en masse ».

Il est évident qu’au moyen du SAHAJA MAÏTHUNA, nous pouvons et devons transformer l’ENS SEMINIS en énergie.

Il est indiscutable que notre « MODUS OPERANDI SEXUEL » nous permet de transformer l’énergie créatrice en la chair glorieuse du corps d’or de L’HOMME CHRIST.

Transformer le Pain en Chair et le Vin (Vie) en Sang Réel, en Feu vivant et philosophal, c’est réaliser le formidable miracle de la Transsubstantiation .

Le Parsifal Wagnérien, après bon nombre d’amertumes, est sagement conduit par son Guru Gurnemanz jusqu’au Sanctuaire Sacré du Saint Graal, dans l’évident propos qu’il lui enseigne les mystères de la Transsubstantiation.

D’en haut du ciel d’Uranie, descend comme par enchantement, un très pur rayon de lumière, lequel en tombant sur la Divine coupe, la fait resplendir d’une couleur purpurine.

Amphortas, le visage transfiguré, lève le calice (Symbole du Yoni féminin) et très lentement, le meut dans toutes les directions, bénissant avec lui le Pain et le Vin pour les tables, tandis que les chœurs heureux chantent l’Hymne Eucharistique…

 

PD25 Cherchez et Vous Trouverez

Les écritures sacrées disent :

* « Cherchez et vous trouverez, demandez et vous aurez, frappez et on vous ouvrira ».

Il est écrit avec des charbons ardents dans le livre de tous les mystères, que le Lanu ou Disciple doit demander et interroger, s’il est vrai qu’il aspire réellement de toutes les forces de son âme à l’AUTO-RÉALISATION INTIME.

Les Divins et les humains savent bien que PARSIFAL, en tant que Chela ou Disciple ne parvint pas à être roi du GRAAL, parce qu’il ne se posa pas la question des douleurs d’Amphortas.

Le Pain et le Vin de la Transsubstantiation sont répartis sur les tables sacrées, auxquelles tous les frères s’assoient à l’exception de PARSIFAL, qui demeure debout et en état de ravissement mystique ; situation délicieuse et ineffable, dont il ne sort finalement que par les déchirantes lamentations du bon Seigneur Amphortas.

GURNEMANZ, le vieux Hiérophante, le croyant inconscient et même impitoyable face à tout ceci, prend de ce fait une attitude sévère et le retire indigné, de la sainte enceinte.

En considérant très sérieusement la brillante thématique de ce magnifique drame Wagnérien, plus glorieux qu’aucun autre, nous pouvons découvrir, non sans un certain étonnement mystique : les trois degrés ésotériques classiques : APPRENTIS, COMPAGNONS, MAÎTRES.

Cet adolescent de la première partie du Drame Wagnérien ne sait rien encore de la demeure des délices, ni du coin de l’amour avec ses femmes-fleurs dangereusement belles, ni rien de cette KUNDRY, HÉRODIADE, GUNDRIGE, très délicieusement pécheresse ; il est encore l’Apprenti de la Maçonnerie Occulte.

Le PARSIFAL de la deuxième partie du Drame Wagnérien est l’homme qui descend valeureux au Neuvième Cercle Dantesque ; l’aspirant qui travaille dans la Forge Incandescente de VULCAIN, le COMPAGNON.

Le Héros de la troisième partie du Drame Wagnérien est le MAÎTRE qui revient au Temple, après avoir beaucoup souffert.

Le garçon de la première partie du Drame Wagnérien n’a même pas éveillé sa conscience, il n’est que l’un des nombreux pèlerins qui voyagent en grand secret dans les obscures forêts de la vie, à la recherche d’un errant compatissant, qui aurait parmi ses trésors, un précieux baume pour guérir son cœur endolori.

Grande est sa joie lorsqu’il rencontre sur son douloureux chemin le vieil ermite GURNEMANZ qui lui sert alors de Guide ou de Guru…

Le PARSIFAL de la seconde partie du Drame Wagnérien est l’ascète qui descend consciemment aux MONDES INFERNAUX : l’homme qui travaille dans la FORGE DES CYCLOPES, le mystique qui vainc les sept prêtresses de la tentation.

Le dévot de la troisième partie du Drame Wagnérien est l’ADEPTE, vêtu de la robe de Noce de l’Âme – merveilleuse synthèse des corps solaires – dans lequel sont contenus l’émotion supérieure, le mental authentique et la volonté consciente.

Le retour triomphal au temple du Graal est la caractéristique principale de la troisième partie de PARSIFAL.

L’anachorète revient dans l’enceinte sacrée, empoignant dans sa dextre formidable la sainte pique, la lance bénie.