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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

PD31 Le Nervus Sympathicus

Le « NERVUS SYMPATHICUS » est fondamental dans tous les rituels de Haute Magie, donc sans aucun doute, celui-ci en soi est ce condensateur omnipotent du sentiment, qui alterne et concentre tout le circuit merveilleux de nos facultés animiques, et par lequel se gouvernent les pensées, conceptions, désirs, idées, aspirations, etc.

La physique nucléaire a démontré de manière évidente, claire et définitive, que toute matière est immatérielle.

Il s’avère indiscutable que tous les rythmes cellulaires internes sont animiques (ANIMAE).

L’unité de corps et d’essence se manifeste normalement sous forme de vibrations électroïdes, au travers du monde des sensations extérieures et intérieures.

Les hommes et femmes qui s’adorent ne peuvent arriver à être réellement complets, entiers, unifiés que par l’intime aspiration ésotérique vers le tout, l’inévitable, l’infranchissable.

Il est écrit en mots d’or dans le grand livre de l’existence cosmique que dans cette plénitude masculine féminine, seulement les sexes opposés peuvent rencontrer l’équilibre réciproque parfait.

Dans la remise simultanée qu’ils font d’eux-mêmes au Père qui est en secret et à la Divine Mère Kundalini, l’homme et la femme ont en main le fil d’Ariane de l’ascension mystique, le fil doré qui les conduira des ténèbres à la lumière, de la mort à l’immortalité.

Il est indubitable – et ceci tout ésotériste idoine le sait – que les authentiques forces procréatrices, animiques et spirituelles, se trouvent dans le fond vital ou Lingam Sarira de notre organisme.

Le « SYMPATHICUS » ou système nerveux secondaire, est, avec toute sa chaîne de sensibles mailles ganglionnaires, le médiateur et conducteur à la réalité intérieure, qui non seulement influe définitivement sur les organes de l’âme mais encore, gouverne, dirige et contrôle les centres les plus importants à l’intérieur de notre organisme.

Il est donc certain, clair et manifeste que le « SYMPATHICUS » guide de manière tout aussi mystérieuse, les merveilles de la conception fœtale et les activités du cœur, reins, capsules surrénales, glandes sexuelles, etc.

Par la direction du courant moléculaire et la cristallisation de rayons cosmiques, le « SYMPATHICUS » équilibre dans les rythmes du feu universel, tous les éléments physiques et psychiques qui lui sont subordonnés.

Le « NERVUS SYMPATHICUS » est également un « NERVUS IDEOPLASTICUS » merveilleux, extraordinaire, formidable.

Nous devons mettre l’accent sur l’idée que le système secondaire agit comme médiateur entre la vie subjective, tridimensionnelle, et le monde intérieur de l’objectivité spirituelle.

Le « NERVUS SYMPATHICUS » est le grand équilibreur, moyen qui apaise et réconcilie les paires d’opposés de la philosophie dans le fond vivant de notre conscience.

Le Mouvement Gnostique Révolutionnaire affirme que l’ascèse chrétienne médiévale est maintenant dépassée, obsolète, réactionnaire.

Il est ostensible que par ces temps de l'Ere du Verseau, de nombreux cultes sexuels antiques, souvent d’origine asiatique, vont à nouveau s’éveiller à la vie.

PD32 Adam Kadmon

L’homme primitif, l’androgyne sexuel Adam Kadmon, se reproduisait par le pouvoir de l’imagination et de la volonté unie en vibrante harmonie.

Il est écrit avec des charbons ardents dans le livre de tous les mystères, que dans l’union de ces deux pôles magiques se trouve la clef de tout pouvoir.

La Magie sexuelle de l'Arcane AZF est le secret des Alchimistes.

Les vieilles traditions Kabbalistes racontent que l’homme perdit ce pouvoir créateur, imaginatif et évolutif, par la chute dans le péché.

Ils disent que pour cela précisément, il fut expulsé de l’Eden. Cette conception Kabbaliste a des fondements solides.

Rétablir cette unité originelle de l’androgyne primordial est précisément l’objectif principal de la Magie sexuelle.

Au moyen du sexo-yoga, avec son fameux Sahaja Maithuna, nous nous rendons entiers, unifiés, complets.

Le fond cosmique transcendantal de la sexualité est indiscutable. La Sexologie ésotérique nous permet de réaliser un enlacement électrobiologique entre ces zones mystérieuses, transcendantes du psychique et du physiologique, pour nous convertir en authentiques mutants.

L’amour pour le conjoint ou la conjointe se relie mystiquement à de splendides représentations qui ont leur origine dans le monde de l’Esprit pur.

L’heure est arrivée de regarder les fonctions sexuelles, non en tant que motif de honte, tabou ou péché, mais comme quelque chose d’infiniment élevé, sublime et terriblement Divin.

Ainsi donc le sexo-yoga, le MAÏTHUNA, agit en nous transfigurant radicalement et en donnant évidemment une accentuation idéale à ce qui est sexuel dans l’âme de chacun de nous.

Sont capables de MAGIE SEXUELLE ces personnes intelligentes et compréhensives qui essaient de transcender ce dualisme qui sépare le monde animique du monde physique…

L’imagination créatrice est le merveilleux agent de la vie sexuelle et elle possède en soi une qualité cosmique Divine.

Le miroir magique de l’Imagination est seul à accueillir en soi la Volonté de notre Père qui est en Secret.

La volonté et l’imagination de deux amants qui s’adorent, Homme et Femme, consiste donc en le fait de donner forme à leur univers intime au moyen de l’ardeur sexuelle commune.

Dans tous les livres de sagesse antique, on parle toujours de l’Ile Sacrée et des Dieux Saints. Cette île bénie est impérissable.

Jamais au grand jamais dans l’histoire des innombrables siècles, elle n’a eu de part dans la Némésis des autres continents. Pour être certes l’unique dont le destin est de durer du début jusqu’à la fin du Mahamvantara en passant par chaque Ronde.

Elle est sans doute aucun, l’archaïque berceau paradisiaque d’ADAM KADMON, la première race humaine, gens androgynes, protoplasmiques capables de se reproduire comme nous l’avons déjà dit, par le pouvoir de la volonté et de l’imagination unies en vibrante harmonie.

La Magie sexuelle se réalise avec l'union des polarités, l'imagination féminine et la volonté masculine.

Ile vénérée, exotique demeure de l’ultime mortel Divin, choisi alors comme Shishta pour semence de cette humanité pygmée, Terre des Mille et Une Nuits des paradis Jinas dans les régions septentrionales du monde.

« L’étoile polaire du nord fixe sur elle son vigilant regard de l’aurore jusqu’à la fin du crépuscule d’un jour du Grand Souffle ».

Ile bénie que nous devons chercher dans le fond même de notre conscience intime.

ADAM KADMON doit naître en chacun de nous par le merveilleux pouvoir de la Magie Sexuelle.

Tu rempliras cent vases du sel de tes yeux, tu soupireras terriblement jusqu’à lutter avec impétuosité dans le douloureux vent qui passe, détruisant cruellement les pétales parfumés des fleurs de tes jardins, tu sangloteras amèrement jusqu’à blesser mortellement les entrailles de la nuit étoilée.

Je te jure par l’Eternel Dieu vivant, que d’aucune manière ton auto-réalisation intime ne sera possible, si tu écartes de ta vie la joie de l’Amour, la Magie Sexuelle.

La Magie sexuelle opère des transmutations tattviques dans tous les corps internes, y compris le corps physique.

PD33 Le Couple Divin

C’est au moment terrible que doivent entrer en jeu les armes érotiques de l’amour passionnel asservissant, patrimoine très spécial de KUNDRY, la femme supérieure, la plus enchanteresse et pernicieuse de toutes les créatures, dans son éternelle victoire.

Le grossier vêtement de la pénitente de la terre sauvage, de la fidèle messagère du Saint Graal, a disparu.

KUNDRY, HÉRODIADE, GUNDRIGE, est maintenant la nubile beauté féminine, avec tout le pouvoir merveilleux de sa fascination magique, irrésistible.

On comprend, dans la délicieuse pénombre du jardin, que l’exhortation ensorcelée du mauvais mage l’a enveloppée dans ses fatals sortilèges, épouvantablement.

L’accomplissement asservissant du désir abyssal est maintenant franchement inévitable et, naturellement, l’infortunée beauté souffre dans les lointaines profondeurs de sa conscience intime.

La très belle et épouvantable scène de la tentation sexuelle a commencé parmi les fascinants miroirs de la vie…

Et ce qui se passe dans le fond animique de cette femme provocante, Dieu seul le sait.

Indiscutablement, dans cette féminité si adorable, la femme lutte contre la femme, la tentatrice contre la salvatrice, l’amour contre la cruelle perfidie qui envenime tout.

Il est évident que les deux KUNDRY luttent à bras-le-corps dans l’âme miraculeuse de la beauté.

Il est ostensible que cette douce créature fascinante se révèle être, dans le fond du mystère, une victime de plus des élans naturels pervertis.

Esclave de la passion sexuelle qu’exerce sur elle le délice de la suggestion de l’homme, contrainte par la puissance magique de la conjuration, elle recourt alors au génie féminin, pour soumettre le jeune homme à ses tentations.

En entrant dans cette partie du Drame Wagnérien, il convient de rappeler que les Perses voyaient en la femme l’aspect de l’illusion, l’élément de la séduction absolue.

Quant au genre de leur idéologie, ces allégories et histoires adaptées du Coran le montrent avec clarté ; spécialement, celle de Joseph et Putiphar où on montre la femme sous l’aspect de danger universel.

« Ainsi à Firdusi, Putiphar à l’instar de Luleica, n’induit pas seulement Joseph en tentation par ses enchantements physiques, mais elle tente en outre de prendre le vertueux, de manière magique dans l’hallucinant filet de sa lascivité. »

Ainsi, elle reçut Joseph dans une salle de miroirs ; la rousse chevelure, les lèvres de pourpre maudite, les pointes rosées de ses seins de nacre dressés, le corps entier oint et ondulant, l’éblouissaient ici et là, partout où il dirigeait son regard.

Le Patriarche Joseph, selon l’interprétation Perse, ne put résister et succomba à l’artifice.

Dans cette représentation merveilleuse des miroirs magiques, se trouve occulté tout le mystère de la fascination sexuelle.

La nature disposée à la volupté passionnelle est, sans doute aucun, une séduction unique et œuvre sur toutes les créatures vivantes de manière hypnotique.

Le monde tridimensionnel des vaines apparences nous emprisonne ainsi horriblement, étant donné que nous succombons invariablement à l’enchantement de l’antipode sexuel.

KUNDRY, GUNDRIGE, HÉRODIADE, la Madeleine mystique du Parsifal Wagnérien n’ignore pas le secret vivant de sa propre existence et sait très bien par nature, et par instinct, qu’elle pourra se libérer du sinistre pouvoir ténébreux de KLINGSOR, uniquement si elle rencontre sur son chemin d’amertumes un homme fort, capable de se vaincre lui-même et de la rejeter.

« Tous faibles… Tous tombent avec moi, traînés par ma malédiction » s’exclame la tentatrice.

La tentation sexuelle est feu. Le triomphe sur la tentation sexuelle est lumière. Bénie soit la femme, béni soit l’amour, bénis soient les êtres qui s’adorent.

Les vieux cultes religieux, en Grèce, Chaldée, Egypte, Perse, Inde, Mexique, Pérou, etc, furent indubitablement de nature sexuelle, à cent pour cent.

Sans doute aucun, la reconnaissance de la puissance sexuelle en tant que force supra-terrestre génitrice et créatrice, est fondamentalement plus auto-exaltante et dignifiante que l’attitude médiévale qui relègue le sexe, le considérant bas, pécheur, sale et ennemi de l’âme.

Dans le culte sexuel des grecs antiques, le couple mortel aspirait de toutes les forces de son âme à refléter en lui-même la joie du couple Divin.

La légende des siècles conte qu’en Grèce, comme à Rome, la célébration des fiançailles Sacrées était en usage.

L’homme et la femme – Adam et Eve – oints, précieusement parés et couronnés de fleurs sublimes, se dirigeaient à la mutuelle rencontre, tels Dieu et déesse après une cérémonie dans le temple, pour prendre part dans l’embrassement rituel à cette félicité du couple suprême qui régissait ciel et terre.

Chaque homme représentant Zeus, chaque femme Héra, dans l’acte sexuel amoureux, se réalisait une connexion magnifique du LINGAM-YONI.

Il est évident que le couple bienheureux se retirait de l’acte sans épancher le Vase d’Hermès.

La question sexuelle était alors une copie d’un évènement cosmique formidable, qui faisait frémir tout l’univers.

Ceci est une chose que nous ne devons jamais oublier ; une identification si sublime avec le Divin ne pourrait jamais être atteinte, sinon par des couples vraiment éveillés, individualisés, illuminés.

Expérience sacrée, noces alchimistes, embrassement rituel, joie sans limite du couple suprême, accessible uniquement aux Adeptes de la Fraternité blanche.

Homère, le grand poète Grec, a réalisé une description sublime et magique, du divin couple ZEUS-HÉRA.

« Sous eux, la germinatrice terre prodiguait verdure fleurie, lotus, trèfles juteux, jacinthes et safran, lesquels pressés, turgescents et tendres, se levaient du sol, et eux reposaient là ; ils entraînaient là-haut les nuages scintillants et dorés, et l’étincelante rosée se répandait sur la terre ».

PD34 Fal-Parsi

Dans l’œuvre grandiose, Parsifal de Richard Wagner, se trouve l’évangile de la Nouvelle Ere du Verseau.

C’est la doctrine de la synthèse, la Religion primitive de l’humanité, occulte depuis les tristes jours en lesquels la sagesse archaïque, le temple symbolique, fut enseveli par les ruines des Mystères Initiatiques, avec le ténébreux avènement du Kali-Yuga.

Kundry, avec tout l’artifice délicieux de ses enchantements, surgissant du bosquet parfumé pour tenter Fal-Parsi, est la beauté à la Sainte prédestination, pervertie par l’esprit du mal.

Le salut de Kundry est dans la résistance, dans la chasteté du jeune homme, mais elle n’a pas confiance, l’homme fort n’a pas eu d’existence pour elle : les animaux intellectuels sont très faibles.

La précieuse féminité comprend qu’elle pourra se libérer des chaînes de l’esclavage, uniquement quand elle rencontrera sur son chemin un homme suffisamment fort pour la rejeter en plein accouplement sexuel.

Elle connaît Fal-Parsi le jouvenceau, devine sa mission et se refuse à s’éloigner de lui, craignant de le vaincre et très sûre du pouvoir du sortilège.

L’inoubliable beauté, vêtue de tant de raffinement arabe, rusée, commence par l’appeler de son nom Fal-Parsi, et continue ensuite avec la loi des associations intimes, l’emportant finement sur le chemin du sentiment jusqu’à l’origine sexuelle même de son existence.

L’exotique prêtresse de la délicieuse tentation des Mille et Une Nuits, établit une relation passionnelle, dans le centre sexuel du jeune homme dans l’évident propos de le faire tomber, évanoui, entre ses bras impudiques…

La séduction préliminaire des Femmes-Fleurs de Klingsor, le Mage Noir, est également traditionnelle chez les asiatiques. Il n’existe pas de Héros sacré, qui ne soit passé par elle.

Krishna le conducteur de char, transperçant de ses yeux de feu Nysumpa, la Kundry orientale ; chez les Druses Syriens, les sept prêtresses de la tentation tentant de séduire les initiés, constituent en soi la racine fondamentale des études ésotériques.

Le Grand Kabir Jésus, tenté par la Kundry des Mystères Egyptiens, fut certes le Parsifal du pays ensoleillé de Kem.

Et que dirons-nous des femmes-fleurs par lesquelles fut assailli le Grand Maître avec tant d’ardeur, dans la terre des pharaons ?

La pierre de touche, l’Alma-Mater du Grand Œuvre se rencontre dans Kundry, la femme par antonomase, la femme symbole ; sans sa présence nous sommes inévitablement condamnés à l’abîme et à la seconde mort.

Femme adorable ! Tu es sur le sentier du fil du rasoir ! Le rocailleux chemin qui conduit au Nirvana…

Qui me ferait prendre tes blanches mains, pour en presser mon cœur, et les baiser ardemment, tout en écoutant religieusement, de ton amour les très douces et fascinantes paroles… !

Qui me ferait sentir sur ma poitrine, ta tête languissante inclinée, et écouter tes divins soupirs d’amour et de poésie… !

Qui me ferait poser mes lèvres chastes et suaves dans tes cheveux, que tu sentes sangloter mon âme en chaque baiser que je laisserais sur eux… !

Qui me ferait dérober un seul merveilleux rayon de cette lumière de ton calme regard, pour avoir ensuite de quoi illuminer la solitude de mon âme… !

Ô ! Qui me donnerait d’être ton ombre même, cette très douce atmosphère qui baigne ton visage, et pour baiser tes yeux célestes, la larme qui tremble à ton cil.

Et être un cœur tout de joie, nid de lumières et fleurs divines, où dormirait ton âme de colombe, du sommeil virginal de tes amours…

Gundrige, Hérodiade, Kundry, souviens-toi, tu es le secret sentier du Mystère…

PD35 La Clé Suprême

Quand le monde, ce Tantale qui aspire en vain à l’idéal, plie sous le poids du rocher de Sisyphe, et expire brûlé par la tunique de Nésus…

Quand ténébreux et scintillant à la fois, il imite Barrabas et abhorre le juste, et que le Pygmée aux soifs de géant se tord sur le lit de Procuste…

Quand il gémit dans d’horribles convulsions pour expier ses criminelles erreurs, mordu par ses avides passions, comme Actéon par ses chiens voraces…

Quand soumis à sa chaîne fatale, il traîne ses malheurs dans les boues, et que chacun dans son égoïste peine, y tourne le dos à l’affliction de tous, naissent alors les grands avatars, qui enseignent le chemin secret.

Le candélabre sacré qui dans la chapelle austère, brûle sans trêve en offrande claire, et consume sa mèche et sa cire pour dissiper le lugubre de l’autel ; glorieux vase où Dieu résume combien il est amour…

Sublime PARSIFAL, qui a l’ambition de blesser Satan dans le fracas de l’éclair et la terreur du tonnerre.

Oiseau Phénix qui en fulgurantes entreprises, avive le feu de son bûcher, dure et meurt, se convertissant en flammèches dont il renaît, victorieux et pur…

Voilà l’initié dans son fatal exil… !

Chanter Philys par son doux nom, et ensuite…

Le meilleur est : AIMER.

Embrasser ?... Oui, au moment suprême !

Amphortas, la blessure ! … La blessure ! S’exclame le héros du Drame Wagnérien.

Ne pas éjaculer le semen…

Douleur pour la bête, plaisir pour l’esprit… Torture pour la brute…

Étrange symbiose d’amour et rébellion ; mystique révolutionnaire du Verseau, nouvelle ascèse…

Femme, il y a un ciel dans tes bras ; je sens mon cœur oppressé par la joie… Ô ! Maintiens-moi dans la vie de tes embrassements pour ne pas me tuer de ton baiser !

En vain, l’érotique beauté recourt-elle alors à tous ses enchantements : FAL-PARSI ne répand pas le Vase d’Hermès et se retire…

La pécheresse, exaspérée et vaincue, mais sans vouloir renoncer à ce qu’elle croyait être une proie facile, utilise tous les recours sexuels de son KLINGSOR intérieur, l’Ego animal, Méphistophélès, jette contre le jeune homme, la lance du Seigneur.

La lance bénie, emblème de la force sexuelle, flotte alors sur la tête de l’Initié, suspendue.

Celui-ci l’empoigne de sa dextre et fait avec elle, le signe de la croix…

Sous cette conjuration, le château des iniquités que l’Adam de péché porte à l’intérieur de lui, tombe dans le terrifiant précipice, converti en poussière cosmique.

Elle, terriblement belle, épouvantablement délicieuse, laisse échapper de sa gorge nubile un cri de luxure, s’évanouit ensuite sur son lit de plaisir…

Le héros victorieux, portant en sa splendide dextre la lance de Longinus, s’éloigne du lit refuge en marchant lentement, bien lentement, dans le jardin interne et délicat… Sous une lumière diffuse d’or et de violet.