La Fatalité
Quand l’Âge Noir est arrivé, les Collèges Initiatiques ont fermé leurs portes. C’était la fatalité. Dès lors, les Grandes Loges Noires, qui sont nées dans les ténèbres archaïques des temps anciens, devinrent par le fait même plus actives. Les ténèbres sont la limite de la lumière. À côté de tout temple de lumière, il y a un temple de ténèbres, et là où la lumière brille avec plus d’éclat, les ténèbres se font plus épaisses.
Les Collèges Initiatiques de l’Égypte, de la Grèce, de l’Inde, de la Chine, de Mexico, du Yucatan, du Pérou, de Troie, de Carthage, de la Chaldée, avaient leurs dangereux antipodes, leurs fatales antithèses, constituées par des écoles ténébreuses de Magie Noire, ombres fatales de la lumière.
Le Totémisme
Les porcs ignorants du Matérialisme Dialectique critiquent le Totémisme et le tournent en dérision, sans le comprendre. Nous, les Gnostiques, nous comprenons la grandeur du Totémisme et nous savons que sa doctrine repose sur les principes fondamentaux de l’Occultisme.
Les Totémistes connaissent à fond la loi de la Réincarnation, de même que les lois qui régissent l’Évolution de toutes les espèces vivantes. Ils savent que le Karma est la loi de cause et effet. Ils comprennent que tout ce qui vit est soumis au Karma.
Le Phallisme Sacré
Toute religion a une origine sexuelle. En Afrique et en Asie, l’adoration du Lingam-Yoni, des organes sexuels de l’homme et de la femme, est une chose courante. Le Bouddhisme secret est sexuel. Dans le Bouddhisme Zen, on enseigne de façon pratique la Magie Sexuelle. Bouddha a enseigné la Magie Sexuelle en secret. Il y a beaucoup de Divinités phalliques. Shiva, Agni, Shakti, en Inde, sont des Divinités phalliques.
Legba, en Afrique ; Vénus, Bacchus, Priape et Dionysos, en Grèce et à Rome, furent des Divinités phalliques.
Le Culte du Feu
Le culte du Feu était grandiose dans la Perse antique. Le culte du Feu est d’une très grande antiquité. On raconte que ce culte est antérieur à la dynastie des Achéménides et à l’époque de Zoroastre. Les Sacerdotes perses avaient une très riche Liturgie ésotérique en rapport avec le culte du Feu. Les vieux Sages perses jamais ne négligeaient le feu ; ils avaient la mission de le maintenir toujours allumé. La Doctrine Secrète de l’Avesta dit qu’il existe différents types de feu : le feu de l’éclair qui resplendit dans la nuit terrible ; le feu qui travaille dans l’organisme humain, produisant des calories et réglant les processus de la digestion et de l’assimilation ; le feu qui se concentre dans les plantes innocentes de la nature ; le feu qui brûle à l’intérieur des montagnes et que vomissent les volcans de la Terre ; le feu qui entoure Ahura-Mazda, formant sa divine auréole ; et le feu domestique qu’emploient les profanes pour cuire leurs aliments. Les Perses disaient que lorsque l’eau, en bouillant, se renversait, ou lorsqu’un être vivant se brûlait, Dieu faisait alors cesser son action bénéfique sur son peuple choisi.
L’Edda
Nous pouvons considérer l’Edda comme la Bible germanique. Dans ce livre archaïque se trouve contenue la Sagesse occulte des Nordiques. Voici le récit de l’Edda sur la Genèse du monde.
« Au commencement, il n’existait que deux uniques régions : celle du feu et de la lumière, où régnait l’Être absolu et éternel Alfadur, et l’autre, la région des ténèbres et du froid, appelée Niflheim, dominée par Surt (le Noir). Entre les deux régions s’étendait le Chaos. Les étincelles échappées d’Alfadur fécondèrent les froides vapeurs du Niflheim, et Ymir, le père de la race des Géants, naquit. Pour le nourrir, fut créée, de la même manière, la vache Audhumbla, et de ses mamelles jaillirent quatre rivières de lait. Rassasié, Ymir s’endormit. De la sueur de ses mains naquit un couple, homme et femme, de Géants : et de l’un de ses pieds, un monstre à six têtes. »
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