Autoconscience infantile
On nous a dit très pertinemment que nous avons quatre-vingt-dix-sept pour cent de subconscience et trois pour cent de conscience.
Pour parler franchement et sans ambages, nous dirons que quatre-vingt-dix-sept pour cent de l’Essence que nous portons à l’intérieur de nous se trouve embouteillé, embouti, étouffé au-dedans de chacun des “ Je ” qui, ensemble, constituent le moi-même.
Le publicain et le pharisien
En réfléchissant un peu sur les diverses circonstances de la vie, il est important de comprendre sérieusement sur quelles bases nous reposons.
Certaines personnes va s’appuyer sur sa position sociale, une autre sur l’argent, celle-là sur le prestige, cette autre sur son passé, cette autre encore sur tel ou tel titre, etc., etc., etc.
La volonté
Le Grand-Œuvre est avant tout la création de l’homme par lui-même, sur la base de travaux conscients et de souffrances volontaires.
Le Grand-Œuvre est la conquête intérieure de nous-mêmes, de notre véritable liberté en Dieu.
La décapitation
À mesure qu’on travaille sur soi-même, on comprend chaque fois davantage la nécessité d’éliminer radicalement de sa nature intérieure tout ce qui nous rend tellement abominables.
Les pires circonstances de la vie, les situations les plus critiques, les évènements les plus pénibles s’avèrent toujours merveilleux pour l’autodécouverte intime.
Le centre de gravité permanent
Sans l’existence d’une véritable individualité, il s’avère impossible d’avoir une continuité de propos.
Si l’individu psychologique n’existe pas, si en chacun de nous vivent de nombreuses personnes, s’il n’y a pas de sujet responsable, il serait absurde d’attendre de quelqu’un une continuité de propos.
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