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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

16. La Quatrième Initiation du Feu

Le triste homoncule rationnel appelé par erreur Homme est très semblable à un bateau fatal surpeuplé de beaucoup de passagers sinistres et ténébreux (je veux me référer ici aux Moi).

Il est incontestable que chacun d’eux en particulier a son propre mental ses propres idées, concepts, opinions, émotions, etc.

Il est clair que nous sommes pleins d’infinies contradictions psychologiques ; si nous pouvions nous voir entièrement dans un miroir tels que nous sommes intérieurement, nous nous ferions horreur.

Le type de mental qui s’exprime en nous à un moment donné à travers les diverses fonctions cérébrales dépend uniquement de la qualité des Moi en action (voir au chapitre III, le paragraphe intitulé l’Ego).

L’existence intérieure de beaucoup de mentaux en chacun de nous est évidente, claire et manifeste.

Nous ne sommes certainement pas possesseurs d’un mental individuel, particulier ; nous avons beaucoup de mentaux.

Nous avons besoin de toute urgence, de façon irremplaçable, de créer le corps mental, mais cela est seulement possible en transmutant l’Hydrogène sexuel SI-12.

Au moyen du Sahaja Maïthuna, la Magie sexuelle, nous pouvons et même devons faire passer l’excédent d’Hydrogène sexuel SI-12 non utilisé dans la fabrication du corps astral à une seconde octave d’ordre supérieur.

La cristallisation de cet Hydrogène sous la forme splendide et merveilleuse du corps mental est un axiome de la Sagesse hermétique.

Il est clair que cette cristallisation de l’Hydrogène sexuel se produit solennellement en accord avec les notes DO RÉ MI FA SOL LA SI dans une seconde octave transcendante.

L’alimentation est différente, il est évident que tout organisme qui vient à l’existence a besoin d’une alimentation et d’une nourriture spécifiques. Le corps mental n’est pas une exception à la règle générale.

L’excédent de l’Hydrogène 24 non utilisé pour l’alimentation du corps astral se convertit en Hydrogène 12 (ne pas confondre ce dernier avec l’Hydrogène sexuel SI-12).

Comme conséquence ou corollaire évident, il est licite d’affirmer clairement que l’Hydrogène douze est l’aliment cardinal et définitif du corps mental.

Il n’est pas possible d’atteindre la pleine individualisation de l’entendement sans la création d’un corps mental.

C’est seulement en créant un tel véhicule que nous possédons le Manas inférieur organisé, le Mental concret particulier individuel.

Le fondement de cette création se trouve dans la Neuvième sphère (le Sexe). Travailler dans la Forge ardente de Vulcain est indispensable.

Il est évident que l’on sait que l’on possède un corps mental lorsque l’on peut voyager avec lui consciemment et positivement par les mondes suprasensibles.

Mon cas particulier fut certainement très spécial : je suis né avec mon corps mental ; je l’avais déjà créé dans un passé très lointain, bien avant que ne rayonne l’aurore du Mahamanvantara de Padma ou Lotus d’Or.

Maintenant, il était seulement nécessaire de récapituler de toute urgence, de façon inéluctable, la Quatrième Initiation du Feu et de restaurer les pouvoirs flammigères de ce véhicule.

Le resplendissant Dragon de Sagesse, je veux me référer ici au Logos du Système solaire d’Ors, confia à un spécialiste la noble mission de m’assister et de m’aider.

Élever le quatrième serpent le long du canal médullaire du corps mental de vertèbre en vertèbre et de chakra en chakra est incontestablement un processus très lent et épouvantablement difficile.

Avant que la flamme d’or puisse briller avec une lumière sereine, la lampe doit être bien surveillée et dans un lieu abrité du vent (Bhagavad-Gita).

Les pensées terrestres doivent tomber mortes devant les portes du Temple (La Voix du Silence).

L’esprit qui est esclave des sentiments rend l’âme aussi invalide que le bateau que le vent égare sur les flots.

Je perçus avec étonnement les multiples splendeurs du Pentalphe merveilleux sur les chandeliers très sacrés du Temple.

Je franchis heureux le seuil du Sanctuaire ; mes pensées flamboyaient ardemment.

Je compris clairement que, pendant le travail dans la Neuvième sphère, je devrais séparer très précautionneusement la fumée du feu.

La fumée est horreur, ténèbres, bestialité ; la flamme est lumière, amour, chasteté transcendante.

Tout impact extérieur engendre des réactions ondulatoires dans le mental ; ces dernières ont leur noyau fondamental dans l’Ego, le Moi, le Moi-même.

Exercer un contrôle absolu sur les réactions mentales citées est certainement indispensable.

Nous devons devenir indifférents aux louanges et aux injures, au triomphe ou à la déroute.

Sourire aux personnes insultantes, baiser le fouet du bourreau est indispensable. Il faut se souvenir que les paroles blessantes n’ont pas plus de valeur que celle que leur donne l’offensé.

Quand nous n’accordons aucune valeur aux paroles des insulteurs, celles-ci restent comme un chèque sans provision.

Le Gardien du Seuil dans le monde du Mental personnifie l’Ego, le Moi.

Affronter avec héroïsme la terrible épreuve, vaincre réellement le terrible frère, comme on l’appelle dans la Maçonnerie occulte, est indispensable dans la Quatrième Initiation du Feu.

Sans aucune crainte, je dégainais rapidement l’épée flammigère ; qui arriva ensuite fut extraordinaire, la larve du seuil s’enfuit, épouvantée.

Il est évident qu’une telle épreuve se produit toujours après l’ouverture des Ailes ignées.

C’est une merveilleuse vérité que, lorsque le Feu sacré ascendant arrive à la hauteur du cœur, les ailes angéliques rayonnantes s’ouvrent toujours.

Incontestablement, les Ailes ardentes nous permettent d’entrer instantanément dans n’importe quel département du Royaume.

Un autre merveilleux évènement cosmique que j’eus l’opportunité de vivre pendant les multiples processus de la Quatrième Initiation Feu, fut sans aucun doute celui de l’entrée victorieuse de Jésus dans la cité chérie des prophètes.

Celui qui désire réellement entrer dans la Jérusalem d’En-Haut (les mondes supérieurs) doit se libérer du corps, des sentiments et du mental.

Il est urgent, indispensable, irremplaçable, de monter sur l’âne symbolique (le mental), de le dompter, de le contrôler, seulement ainsi nous est-il possible de nous en libérer pour entrer dans les mondes de l’Esprit (la Jérusalem céleste).

Je sentis que mon corps physique usé se désintégrait et mourait ; à ce moment, le Divin Rabbi de Galilée s’exclama d’une voix forte en disant : “ Ce corps ne te sert plus maintenant ”.

Je m’échappais, heureux, de cette forme détruite, vêtu du To Soma Heliakon, le corps d’Or de l’Homme solaire.

Quand le Feu sacré resplendit solennellement sur l’Étoile flamboyante et sur la Croix étoilée, ma Divine Mère Kundalini particulière, individuelle, fut chaleureusement accueillie dans le Temple.

La Kundalini faite verbe fleurit sur mes lèvres fécondes lorsque le feu atteignit mon larynx créateur.

Je me souviens encore de l’instant où la fête fut célébrée. Les Adeptes de la Fraternité occulte me récompensèrent avec un merveilleux symbole que je conserve encore.

Le moment où le feu de la Kundalini arriva à la hauteur du cervelet fut extraordinaire ; alors, mon corps mental passa par la crucifixion symbolique du Seigneur.

Il s’ensuivit notoirement l’ascension de la Flamme érotique à la trente-deuxième vertèbre ; en ces moments de grande solennité, je compris les Mystères en rapport avec le degré de Lion de la Loi.

“ Quand une Loi inférieure est transcendée par une Loi supérieure, la Loi supérieure lave la Loi inférieure.

Le Lion de la Loi se combat avec la balance.

Fais de bonnes œuvres pour payer tes dettes ”.

Une cloche métallique fit trembler solennellement tous les territoires de l’Univers quand le feu divin ouvrit le lotus aux mille pétales (le chakra Sahasrara).

Dans ces instants de suprême béatitude, j’entendis des chœurs ineffables résonner dans l’espace sacré.

Plus tard, je dus élever patiemment la Flamme érotique jusqu’au champ magnétique de la racine du nez.

En utilisant intelligemment un certain fil nerveux secret, je continuais alors à conduire le feu jusqu’à la région du Thalamus, région où se trouve le chakra capital qui contrôle le cœur.

À la fin, je me servis intelligemment du Anahata-Nadi pour élever la flamme sexuelle jusqu’au Temple-Coeur.

La cérémonie finale de cette Initiation fut réellement extraordinaire, sublime, terriblement divine.

Cette nuit mystique, le Temple était nimbé de Gloire, impossible de décrire une telle beauté.

Sanat Kumara, le Grand Hiérophante, m’attendait dans une attitude sévère sur son trône royal ; j’entrais avec une profonde vénération dans l’enceinte sacrée.

Devant ce Grand Immolé, comme H.P.B. avait l’habitude de l’appeler, ma Divine Mère Kundalini posa avec un amour infini sur ma tête le voile jaune des Bouddhas et l’extraordinaire diadème sur lequel resplendit l’Œil de Shiva.

“ Voici mon Fils bien-aimé ! ” s’exclama ma Mère qui ajouta ensuite : “ Il est un Bouddha ”.

L’Ancien des Jours, Sanat Kumara, l’illustre fondateur du Grand Collège d’Initiés de la Loge Blanche sur la planète Terre, s’approcha de moi et mit dans mes mains le symbole de l’Imperator (une sphère surmontée d’une croix).

Pendant ce temps, on entendait des accords angéliques, des symphonies royales basées sur les rythmes du Mahavan et du Chotavan qui maintiennent l’Univers constant dans sa marche.

17. La Cinquième Initiation du Feu

Nous affirmons avec une grande solennité et sans grande pompe le formidable réalisme palpable et évident de trois types spécifiques d’actions :

a) Les actes basés sur la Loi des Accidents ;

b) Les actes fondamentaux des Lois éternelles du Retour et de la Récurrence ;

c) Les actes merveilleux nés de la Volonté consciente.

Le fondement du premier type d’action est certainement la mécanicité naturelle de tout cet ordre de choses.

Il est hors de doute que l’élément primordial du second type d’action est l’incessante répétition de beaucoup de drames, de comédies et de tragédies.

Ceci arrive toujours de vie en vie, à travers le temps et l’espace, dans la douloureuse vallée du Samsara.

Le drame est pour les gens plus ou moins bons ; la comédie pour les plaisantins et la tragédie pour les pervers.

Tout arrive comme cela est arrivé, plus les conséquences positives ou négatives.

La Causa Causorum du troisième type d’action est certainement le corps causal ou corps de la Volonté consciente.

Comme conséquence ou corollaire, nous pouvons noter les énoncés suivants : les actes nés de la Volonté consciente sont seulement possibles quand il nous a été donné le luxe de créer pour notre usage particulier un corps causal.

L’Hydrogène sexuel SI-12, au moyen du Yoga du Sexe avec son fameux Sahaja Maïthuna, la Magie sexuelle, peut et doit passer à une troisième octave d’ordre supérieur.

La cristallisation de cet Hydrogène sous la forme resplendissante et merveilleuse du corps causal se produira avec les notes DO RÉ MI FA SOL LA SI de cette octave.

L’alimentation est différente. Le corps causal a aussi son aliment et celui-ci provient de l’Hydrogène 12 en excédent non consommé dans le corps mental.

Évidemment, l’Hydrogène 12 (ne pas le confondre avec l’Hydrogène sexuel SI-12) peut et doit se convertir en Hydrogène 6 qui est l’aliment spécifique du corps causal.

Indéniablement, puisqu’ils ne possèdent pas réellement le corps de la Volonté consciente, les pauvres gens sont toujours fatalement victimes des circonstances.

L’impératif catégorique, la faculté de détermination, celle qui permet de provoquer de nouvelles circonstances, est seulement possible lorsqu’on possède le corps causal ou corps de la Volonté consciente.

Avec une grande sincérité et un terrible réalisme gnostique, nous devons affirmer ce qui suit : l’animal intellectuel, appelé par erreur Homme, n’a pas les corps astral, mental et causal, il ne les a jamais créés.

Il est inacceptable, insoutenable, inadmissible, de supposer, ne serait-ce qu’un instant, la pleine manifestation de l’homme, alors qu’il n’a en rien élaboré les véhicules suprasensibles cités.

La condition basique, indispensable, urgente, quand nous voulons en vérité nous convertir en hommes authentiques, est de créer en nous-mêmes les véhicules mentionnés.

C’est une grave erreur de croire que les bipèdes tricérébrés ou tricentrés viennent au monde avec de tels corps.

Dans la moelle et le Semen existent d’infinies possibilités qui, en se développant, peuvent nous transformer en hommes légitimes, celles-ci pourraient cependant être perdues, et il est même normal qu’elles se perdent, si nous ne travaillons pas avec l’échelle fondamentale des Hydrogènes.

L’humanoïde intellectuel n’est pas un homme, mais, présumé comme tel, il suppose par erreur qu’il l’est, et, par pure ignorance, il tente d’usurper un état qui ne lui correspond pas : il se croit le Roi de la Création alors qu’il n’est même pas le roi de lui-même.

L’immortalité est quelque chose de très sérieux, mais il faut l’atteindre au moyen du Sahaja Maïthuna, la Magie sexuelle.

Celui qui se fabrique un corps astral, de fait et de droit, se rend immortel dans le monde des vingt-quatre lois.

Celui qui s’offre le luxe de créer un corps mental atteint visiblement l’immortalité dans le monde des douze lois.

Celui qui se forge un corps causal atteint indubitablement l’immortalité, recherchée dans le monde des six lois.

C’est seulement en fabriquant ces véhicules solaires que nous pouvons incarner ce que l’on appelle l’Âme humaine ; je veux me référer au troisième aspect de la Trimurti hindoue : Atman-Bouddhi-Manas.

On a déjà beaucoup parlé sur le fameux To Soma Heliakon, le corps d’Or de l’Homme solaire.

Il s’agit incontestablement de l’habit de Noce de l’Âme cité par l’Évangile christique biblique.

Un tel vêtement est évidemment composé par les corps suprasensibles, extraordinaires cristallisations de l’Hydrogène sexuel SI-12. Il n’est en aucune façon possible de pénétrer dans le Sanctum Regnum, Regnum Dei, Magis Regnum, sans l’habit de Noce de l’Âme.

Avec le sain propos d’illuminer encore davantage ces paragraphes, nous poursuivrons en transcrivant la Parabole de la fête des Noces :

Et, prenant la parole, Jésus leur dit de nouveau en paraboles : Le royaume des Cieux ressemble à un roi qui fit des noces pour son fils.

Et il envoya ses esclaves convier aux noces ceux qui étaient invités, et ils ne voulurent pas venir.

De nouveau il envoya d’autres esclaves, en disant : “ Dites aux invités : Voici que j’ai apprêté mon déjeuner ; mes taureaux et mes bêtes grasses sont égorgés, et tout est prêt : venez aux noces ”.

Eux, négligeant l’invitation, s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son négoce ; les autres, saisissant ses esclaves, les outragèrent et les tuèrent.

Le roi fut pris de colère et, envoyant ses armées, il fit périr ces meurtriers et incendia leur ville.

Alors il dit à ses esclaves : “ La noce est prête, mais les invités n’étaient pas dignes. Rendez-vous donc aux issues des chemins, et tous ceux que vous trouverez, invitez-les aux noces ”. Et, étant sortis sur les chemins, ces esclaves rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons ; et la salle fut remplie de convives.

Étant entré pour observer les convives, le roi vit là un homme qui n’était pas revêtu d’un vêtement de noce. Et il lui dit : “ Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un vêtement de noce ? ”. Celui-ci resta bouche close. Alors le roi dit aux serviteurs : “ Liez-lui pieds et mains et jetez-le dans les ténèbres du dehors ; là seront les sanglots et les grincements de dents. Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ” (Mt 22, 1-14).

Il est clair et évident que ce convive qui n’avait pas revêtu l’Habit de Noce de l’Âme ne pouvait pas légitimement recevoir le qualificatif d’Homme, mais on lui concède ce titre simplement par amour et respect pour nos semblables.

La parabole serait devenue grotesque si l’on avait dit qu’il y avait là un animal qui n’avait pas d’habit de noce.

Assurément, aucun animal, y compris la bête intellectuelle, n’a jamais été vêtu de l’Habit de Noce de l’Âme.

Mais revenons à mon cas personnel pour nous approcher un plus de la finalité de ce chapitre.

Au nom de la vérité, je dois dire très clairement que je suis né avec mes quatre corps : physique, astral, mental et causal.

Il était indispensable et urgent pour moi de restaurer sans délai le pouvoir du feu dans chaque corps, et de récapituler les Initiations.

Après les quatre Initiations précédentes, je dus repasser patiemment la Cinquième Initiation du Feu.

Je veux, dans ces lignes, donner une signification intrinsèque, transcendante et transcendantale au terme repasser.

Puisque dans les vies antérieures, j’étais déjà passé par les Initiations cosmiques du feu, j’avais maintenant seulement besoin de les repasser. Quand je demandais au Logos de notre Système solaire d’Ors la permission d’entrer dans les mystères de la Cinquième Initiation du Feu, il me donna la réponse suivante : “ Tu n’as pas besoin de demander la permission pour entrer en Initiation ; tu as parfaitement le droit de le faire ”.

Le béni confia alors à un noble spécialiste du monde causal la mission de m’assister et de m’aider.

La tâche de ce spécialiste en question fut de conduire intelligemment le feu sacré le long de mon canal médullaire du corps causal ou corps de la Volonté consciente.

L’éveil du cinquième serpent igné de nos pouvoirs magiques dans le chakra Muladhara de l’os coccygien fut célébré dans le Temple avec une grande fête.

L’ascension de la Kundalini de vertèbre en vertèbre et de chakra en chakra le long de l’épine dorsale du corps causal se réalisa très lentement en accord avec les mérites du cœur.

Puisque je suis né éveillé et que je jouis certainement de ce que nous pourrions appeler la Conscience objective et la Connaissance objective, il me fut facile de transférer les souvenirs du monde causal au cerveau physique.

J’explique : la Psychologie moderne révolutionnaire de la Nouvelle Ère de l’Aquarius utilise les termes Objectif et Subjectif de la façon suivante :

a) Objectif : Réel, spirituel, vrai, divin, etc. ;

b) Subjectif : Vague, incohérent, imprécis, illusoire, fantasque, absurde.

Dans le monde des Causes naturelles, j’ai compris la nécessité d’apprendre à obéir au Père sur la Terre comme au Ciel.

Un de mes plus grands bonheurs fut certainement l’entrée dans le Temple de la Musique des Sphères de cette région cosmique.

Sur le seuil de ce Temple, le Gardien m’enseigna un de ces saluts secrets de la Fraternité occulte.

Le visage de ce Gardien ressemblait à un éclair : quand cet homme vivait sur Terre, il s’appelait Beethoven.

Dans le monde causal, j’ai trouvé beaucoup de Bodhisattvas travaillant intensément pour l’humanité.

Ces hommes du monde causal se tirent d’affaire merveilleusement, chacun sous la direction de son Dieu interne.

Seul l’Homme causal a atteint définitivement l’immortalité ; cette classe d’êtres est au-delà du bien et du mal.

Vivre le drame du Christ cosmique dans ces régions, se convertir en personnage central de toute la Via Crucis, est certainement quelque chose qui ne peut jamais être oublié. Nous avons besoin de nous raffiner, de nous quintessencier, de nous purifier vraiment, si en vérité nous aspirons ardemment à vivre sérieusement les formidables réalités contenues dans le Divin symbolisme christique.

Sans réfréner en aucune façon mes désirs intimes, je confesse sincèrement que dans le monde des Causes naturelles, je me vis chargé du poids de ma propre vie devant la foule profane qui, furieuse, me lapidait.

Le visage de l’Adorable miraculeusement imprimé sur le voile sacré de Véronique me parut très marqué.

Il n’est pas inutile de rappeler que les archéologues découvrirent beaucoup de têtes couronnées d’épines en pierre ; de telles effigies appartiennent à l’Âge du Bronze.

Il est évident que cela nous rappelle la Rune Epine dont nous avons amplement parlé dans le Cours ésotérique de Magie runique.

Toute personne versée dans le Gnosticisme universel sait bien ce que signifie cette rune.

La signification profonde du Divin visage avec la tête couronnée d’épines est Volonté-Christ.

La Nuit de l’Initiation, je vis en extase resplendir, avec une singulière transparence et d’une façon singulièrement diaphane, le voile de Véronique sur l’Autel sacré.

L’événement cosmique final devint inévitable lorsque le Cinquième Serpent, après être passé par la glande pinéale et le champ magnétique de la racine du nez, arriva jusqu’à la chambre secrète correspondante dans le cœur tranquille.

Fusionné alors avec mon Être réel intérieur, je sentis avec bonheur que je retournais à l’état infantile paradisiaque.

La cérémonie finale une fois terminée, je me prosternais devant mon Gourou Adolfito en m’exclamant : “ Merci, Vénérable Maître ; c’est à toi que je dois tout cela ”.

Le Mahatma béni répondit en se levant : “ Ne me remerciez pas ! Ce que j’ai besoin de savoir c’est comment vous allez vous comporter maintenant dans la vie ”.

“ Les faits parlent pour moi, Vénérable Maître, tu le vois ”. Tels furent alors mes mots.

Par la suite, je reçus la visite d’un Grand Génie Élémental. Je veux me référer ici à ce Deiduso que personnifie le Sphinx du désert Égyptien.

Cet être avait les pieds pleins de boue. Je compris sa profonde signification ésotérique occulte.

“ Vous avez les pieds pleins de boue ”, dis-je : la mystérieuse créature garda le silence ; incontestablement, il me fallait procéder au lavement des pieds.

Quand je voulus déposer sur ses joues le saint baiser, il me rappela à l’ordre délicatement en disant : “ Embrasse-moi avec pureté ” ; je fis ainsi.

Plus tard, Isis, dont aucun mortel n’a levé le voile, me rendit visite ; ma Divine Mère Kundalini. Je l’interrogeais immédiatement sur les résultats.

“ Ô ma Mère ! ai-je donc élevé les cinq serpents ? ”.

“ Oui, mon Fils ! ”.

“ Je voudrais que vous m’aidiez maintenant à élever les sixième et septième serpents ”.

“ Ceux-ci sont élevés ”.

À ce moment surgit en moi le parfait souvenir de moi-même.

“ Ah ! je suis un ancien petit Maître ; j’étais tombé, maintenant, je m’en souviens ”.

“ Oui, mon fils, tu es un Maître ! ”.

“ Ô Devi Kundalini ! tu es Lakshmi, l’épouse de Vishnu. Mère adorable ! tu es la Divine promise de Shiva. Vierge vénérable ! tu es l’aqueuse Sarasvati, la compagne de Brahma ”.

Ô cher lecteur ! écoute-moi, elle est certainement l’Éternel féminin représenté par la Lune et par l’Eau ; la Magna Mater d’où provient le M magique et le fameux hiéroglyphe du Verseau.

Elle est assurément aussi la Matrice universelle du Grand Abîme, la Vénus primitive, la Grande Vierge Mère qui surgit des vagues de la mer avec son fils Cupidon-Eros.

Il est hors de doute que nous devons affirmer franchement et sans ambages qu’elle est la Prakriti hindoue et métaphysiquement Aditi et même Mulaprakriti.

Jamais nous ne pourrions fouler le sentier rocailleux qui conduit à la libération finale sans l’aide de la Divine Mère Kundalini.

18. Une Aventure suprasensible

Conversant dans le bois du mystère, nous étions trois amis, qui, en vagabondant, arrivâmes doucement, doucement, doucement, devant la colline sacrée.

Sans la moindre peur, nous fûmes alors les témoins de quelque chose d’insolite et d’inhabituel ; il est urgent de le raconter pour le bien de nos chers lecteurs.

Une roche millénaire intacte s’ouvrit brusquement dans le terrain rocailleux, comme si elle s’était séparée en deux morceaux rigoureusement identiques, nous laissant perplexes et stupéfaits.

Avant d’avoir eu le temps suffisant pour pouvoir évaluer cela, sans réfléchir, comme attiré par une force étrange, je m’approchais de la mystérieuse porte de granit.

Sans que personne ne m’en empêche, je passais courageusement le seuil du Temple ; dans l’intervalle, mes amis s’assirent sereinement en face de la masse gigantesque qui se refermait devant eux. N’importe quel glossaire extraordinaire serait franchement insuffisant si nous tentions de décrire avec de minutieux détails toutes les merveilles de ce Sanctuaire souterrain.

Sans expérience d’aucune sorte, je préfère parler de ceci grosso modo, mais avec sincérité, en me limitant à raconter ce qui est arrivé.

En me téléportant, animé par la flamme vivante de l’esprit, j’avançais par un étroit passage pour arriver dans un petit salon.

Cette enceinte exotique ressemblait assez à un bureau ou à un cabinet d’avocat.

Assis devant le bureau, je trouvais un Archonte du Destin, personnage indéchiffrable, juge hermétique du Karma ; probateur mystique vêtu comme un homme moderne élégant.

Quelle sagesse possédait cet Avocat-Cohen ! vaticinateur sublime ! infaillible ! et terriblement Divin.

Avec une profonde vénération, je m’approchais de son bureau ; le Feu sacré resplendissait sur son visage.

Immédiatement, je ressentis de façon directe sa profonde signification ; “ Merci, Vénérable Maître ! ” m’exclamais-je avec une humilité infinie.

L’austère Hiérophante prit la parole et dit d’un ton sibyllin : “ Un tel (en se référant ostensiblement à l’un de mes deux amis qui m’attendaient dehors) est de type loqueteux ; il vivra toujours dans la misère.

“ Un tel (en se référant alors à mon autre ami) est de type samouraï ”.

“ Comment ? ”.

“ Samouraï, je répète : Samouraï. C’est un ami combatif et spirituel comme les Samouraïs bouddhistes progressistes de l’Empire du Soleil levant ”.

Finalement, en se dirigeant vers mon insignifiante personne sans valeur, il dit : “ Toi, tu es de type militaire, car tu devras entraîner les foules, former l’Armée du Salut mondial, être l’initiateur de la nouvelle Ère du Verseau ”.

Ensuite, il poursuivit ainsi : “ Ta mission spécifique est de créer des Hommes, d’apprendre aux gens à fabriquer leur corps astral, mental et causal pour qu’ils puissent incarner leur Âme humaine ”.

Il se leva ensuite de son bureau avec l’intention évidente de chercher dans sa bibliothèque une de mes œuvres et lorsqu’il l’eut entre les mains, ivre d’extase, il s’exclama : “ Le livre que par bonheur vous avez envoyé par la poste à Un tel, lui a beaucoup plu ”.

Ce qui arriva ensuite est facile à déduire. Avec une infinie vénération et une grande humilité, sans aucune sorte de vantardise, loin de toute vaine fatuité, je pris congé du Vénérable et sortis du Temple.

Il est urgent et indispensable maintenant de discourir, de réfléchir et de méditer sérieusement sur la question essentielle de ce récit.

En excluant de notre lexique tout relent de mauvais goût, nous insistons sur le postulat suivant : il est indispensable de créer l’Homme à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.

Puisque je suis en train d’enseigner aux gens la Doctrine, je suis évidemment un créateur d’Hommes.

Il est nécessaire de créer à l’intérieur de nous-mêmes la disponibilité pour l’homme.

Il n’est pas inutile de rappeler que la fin des temps est déjà arrivée.

On a déjà beaucoup parlé des deux sentiers dans la littérature occulte : je me réfère spécifiquement à la voie en spirale et à la voie directe.

Indéniablement, les deux augustes chemins ne s’ouvrent que devant l’homme véritable, jamais devant l’animal intellectuel !

Je ne pourrai jamais oublier les moments de la fin de la Cinquième Initiation du Feu. Après tous ces processus récapitulatifs, je dus affronter courageusement un Gardien nirvanique terriblement Divin.

Le Bienheureux Seigneur de Perfection dit en me montrant le Sentier nirvanique en spirale : “ Ceci est un bon travail ”. En indiquant ensuite la voie directe, il s’exclama d’une voix forte, comme un rugissement de lion, en disant : “ Ceci représente un travail supérieur ”.

Je le vis ensuite s’avancer vers moi avec ce formidable impératif des grandes majestés ; il m’interrogea et je lui répondis, et le dialogue suivant s’établit :

“ Par lequel de ces deux chemins allez-vous poursuivre maintenant ? ”.

“ Laissez-moi y réfléchir ”.

“ Ne réfléchissez pas, dites-le immédiatement, définissez-vous ! ”.

“ Je prends le chemin direct qui conduit à l’Absolu ”.

“ Mais que dites-vous ? ne vous rendez-vous pas compte que ce chemin est douloureux ? ”.

“ Je répète : je pars pour l’Absolu ”.

“ Comment se fait-il que vous vous engagiez par là ? Ne comprenez-vous pas tout ce que vous allez souffrir ? Que vous arrive-t-il, monsieur ? ”.

“ Je pars pour l’Absolu ”.

“ Bon, vous êtes averti ! ”.

Ce furent les dernières paroles du Gardien, ensuite, il se retira solennellement.

Une autre nuit : hors de mes corps suprasensibles, dans le plein exercice de mes fonctions, comme Atman ou Homme-Esprit.

En plein Nirvana : je me trouvais seul sur la belle terrasse de la Maison des Délices, dans le coin de l’amour.

Je vis les habitants de cette région, en nombre toujours croissant, flottant dans l’Espace sacré.

Les heureux s’assirent sur le tapis couvert de fleurs parfumées. Algorithmie divine, Souffle sublime, Noumène inoubliable.

Atman-Bouddhi-Manas. La Trimurti de Perfection. Au moment où j’écris ces lignes, j’en viens à répéter ce verset du livre la Demeure Occulte qui dit à la lettre ceci :

Je suis le crocodile sacré Sebek.

Je suis la flamme à trois mèches,

Et mes mèches sont immortelles.

J’entre dans la région de Sekem.

J’entre dans la région des flammes,

Qui ont mis en déroute mes adversaires

(Le Livre des Morts égyptien).

La créature ignée improvisée prit la parole au nom de la confrérie sacrée et dit : “ Mon cher Frère, pourquoi prenez-vous ce chemin si dur ? Ici, dans le Nirvana nous sommes heureux. Restez ici avec nous ! ”. Ma réponse pleine d’énergie fut la suivante :

“ Les animaux intellectuels n’ont pas pu avec leurs tentations, encore moins vous, les Dieux ! Je pars pour l’Absolu ! ”.

Les ineffables se turent et je me retirais précipitamment de cette demeure.

La Voix du Silence a dit : “ Le Bodhisattva qui renonce au Nirvana par amour pour l’humanité est confirmé, trois fois honoré, et après beaucoup de Nirvanas gagnés et perdus pour cette cause, il gagne le droit d’entrer dans un monde de félicité Supernirvanique ”.

Le Nirvana a des Cycles d’activité et des Cycles de profond repos ; dans cette époque du XXe siècle, il se trouve en période d’action.

Les Nirvanis qui se réincarnèrent pendant les premières races sont revenus se réincarner maintenant seulement, une fois cette époque passée, ils s’enfonceront dans la félicité infinie jusqu’au futur Mahamanvantara.

Le long et amer sentier du devoir est différent ; il implique la renonciation totale, mais il nous conduit directement à l’Absolu.

Une nuit parmi tant d’autres, alors que je me trouvais tout heureux en état de Samadhi, je vis resplendir la planète Mars dans des tons pourpres.

Ses vibrations étaient certainement de caractère télépathique ; je sentis dans mon cœur paisible que l’on m’appelait de toute urgence depuis le noyau central de cette masse planétaire ; son scintillement était caractéristique.

Je me transportais rapidement, vêtu du To Soma Heliakon jusqu’aux entrailles vivantes de ce monde.

Vêtu de l’habit des milices célestes, m’attendait resplendissant Samaël, ma propre Monade individuelle, mon Être intime véritable, le Divin régent de cette planète.

Je me prosternais avec révérence devant l’Omniscient, illustre Seigneur de ce lieu, et ensuite, prenant la parole, je dis :

“ Père, me voilà ! pourquoi m’avez-vous appelé ? ”.

“ Toi, mon fils, tu m’as oublié ! ”.

“ Non, mon Père ; je ne t’ai pas oublié ! ”.

“ Si, mon fils, quand s’ouvre à toi la conciergerie de l’Univers, tu m’oublies ! ”.

“ Ô mon Père, je suis venu te baiser les mains et recevoir ta bénédiction ! ”.

L’Omnimiséricordieux me bénit et, agenouillé, je baisais sa main droite. Dans le fond du Temple planétaire, on apercevait un lit de douleur.

Par la suite, je me plongeais dans une profonde réflexion :

Pourquoi ai-je choisi moi-même le chemin ? Pourquoi ai-je oublié mon Père devant la terrifiante présence du Gardien des Chemins ?

Jésus, le Grand Prêtre Gnostique, nous donna une grande leçon sur le Mont des Oliviers quand il s’exclama :

“ Mon Père, si cela est possible, éloigne de moi ce calice, mais que ta volonté soit faite et non la mienne ”.

Dix-huit ans après :

Fulminant et les yeux lançant des éclairs, je déchirais mes vêtements en protestant pour tant de douleur. Aïe ! aïe ! aïe !

Une Vierge du Nirvana me répondit : “ Ainsi est le chemin que tu as toi-même choisi. Pour nous, les habitants du Nirvana, les triomphes sont mineurs et pour cela il est évident que nous souffrons moins ”.

“ Mais comme tes triomphes seront majeurs, tes souffrances aussi seront plus intenses ”.

Quand je voulus me reposer un peu, les Agents du Karma me réprimandèrent en disant : “ Que vous arrive-t-il, Monsieur ? Allez vous avancer ? Ami, circulez ! circulez ! circulez ! ”.

Je continuais patiemment ma marche par le sentier rocailleux qui conduit à la libération finale.

19. Persécutions

Sur les versants tropicaux de la Sierra Nevada, au bord de la Macuriba ou Mer des Caraïbes, je dus récapituler patiemment les divers processus ésotériques et initiatiques de la Troisième, Quatrième et Cinquième Initiations du Feu.

Je vivais là dans l’austérité avec un groupe choisi d’étudiants gnostiques, très loin de tous ces sots, imbéciles et stupides du vain intellectualisme.

Probes et irréprochables Anachorètes gnostiques, nous avions avec reconnaissance construit une modeste demeure avec le bois de ces forêts.

Je tiens à évoquer maintenant, ne serait-ce qu’un instant, tous ces hommes illustres, dont certains se distinguent en ce moment en tant que notables Missionnaires internationaux.

Depuis mon antique terre mexicaine, je vous salue, valeureux messieurs de la cordillère enneigée sud-américaine !

Je veux inclure aussi mes salutations à leur épouse et à leurs enfants et aux enfants de leurs enfants.

Comme j’étais heureux lorsque j’habitais ce refuge forestier dans le profond bocage loin du tumulte du monde !

Je retournais alors aux Paradis élémentaux de la Nature et les Principes du Feu, des Airs, des Eaux et de la Terre parfumée me livrèrent leurs secrets.

Un jour, peu importe lequel, quelques-uns de ces Cénobites du Gnosticisme universel frappèrent à la porte de ma demeure avec impatience et me supplièrent d’éteindre le feu.

L’incessant crépitement de l’élément igné avançait, terrifiant, à travers l’épais taillis, calcinant tout ce qui se trouvait sur son passage.

Un épouvantable embrasement menaçait les cultures et les maisons.

C’est en vain que l’on creusa des tranchées et des fossés dans le but d’arrêter la marche triomphale du feu.

L’élément igné et ardent traversait tous les fossés et entourait en les menaçant dangereusement les abords, les environs, les alentours et le voisinage.

Il est évident que je n’ai jamais été pompier ou avaleur de fumée, comme on surnomme avec sympathie ces héroïques serviteurs publics.

Mais, je confesse franchement et sans ambages qu’à ce moment-là, le sort de tous les frères gnostiques était entre mes mains. Que faire ?

Je désirais ardemment leur rendre service de la meilleure façon possible et ce fut sans aucun doute une de mes meilleures opportunités.

Il aurait été infantile, absurde et même ingrat de nier une aide aussi urgente. On ne paie pas seulement du Karma pour le mal que l’on fait, mais aussi pour le bien que l’on néglige de faire lorsqu’on peut le faire.

Ainsi, je résolus d’opérer par magie : en avançant à pied jusqu’au brasier titanesque, je m’assis tout près de là et me concentrais sur l’Intime.

En priant secrètement, je le suppliais d’invoquer Agni, l’important et illustre Dieu du Feu.

L’Intime entendit ma prière et clama d’une voix forte, comme un rugissement de lion, en appelant Agni, et sept coups de tonnerre répétèrent ses appels.

Promptement se trouva à mes côtés le brillant Seigneur du Feu, le resplendissant Fils de la Flamme, l’Omnimiséricordieux.

Je le sentis dans toute la présence de mon Être et le priais au nom de la Charité universelle, de dissiper cet incendie.

Il est certain que le béni Seigneur de Perfection considéra ma demande juste et parfaite.

Une suave brise parfumée surgit de façon inaccoutumée du bleu mystérieux du bocage profond et modifia totalement la direction de ces langues de feu et alors le feu se dissipa entièrement.

Un autre jour : alors que je parlais devant des Cénobites gnostiques dans une belle clairière d’un bois profond, très proche des cabanes, nous nous vîmes soudain menacés par une averse torrentielle.

Je me concentrais ardemment sur l’Intime en priant intensément et en lui demandant d’invoquer Paralda, le Génie Élémental des anxieux Sylphes de l’air.

Ce Deva accourut, olympien, avec l’intention évidente de m’aider ; j’appréciais la magnifique opportunité qui m’était offerte et je le priais d’éloigner les nuages orageux des environs.

Incontestablement, ces derniers s’ouvrirent pour former un cercle au dessus de nos têtes et ensuite s’éloignèrent devant les mystiques étonnés de ce coin de l’amour.

À cette époque, les frères gnostiques voyageaient toutes les semaines jusqu’aux plages sablonneuses du point orageux.

Litelantes chargeait ces pénitents sincères de nous apporter du poisson et même des légumes et des fruits qu’il n’était pas possible de cultiver dans la Sierra Nevada, en raison de l’appétit féroce des implacables fourmis.

Ces créatures involutives, insatiables, dévoraient les fleurs, les fruits et la verdure, et rien certainement n’était en mesure de les en empêcher.

Ainsi est le grouillement de la forêt, les Divins et les Humains le savent bien. Les rondes nocturnes des tambochas ou fourmis sont certainement effrayantes.

Les serpents venimeux comme le terrible Talla X et d’autres connus classiquement depuis l’antiquité sous les noms de Crotale, Serpent Corail et Fer de Lance prospéraient, effrayants, ici, là et partout.

Je me souviens encore d’un vieux guérisseur de la montagne appelé Jean ; cet homme habitait avec sa femme au plus profond de la forêt.

Comme le bon Samaritain de l’Ancien testament cet homme soignait les humbles montagnards mordus par les vipères avec ses précieux baumes.

Malheureusement, cet homme haïssait les serpents et, implacable et vengeur, il les tuait sans aucune considération.

“ Ami Jean, lui dis-je un jour, vous êtes en guerre contre les vipères et celles-ci se préparent à se défendre ”.

“ Nous verrons qui gagnera la bataille. Je déteste les serpents ”.

“ Il vaudrait mieux que vous les aimiez ; souvenez-vous que les serpents sont clairvoyants ; le merveilleux zodiaque resplendit dans l’aura astrale de ces créatures et ils savent par l’expérience directe ceux qui les aiment vraiment et ceux qui les détestent ”.

“ Je ne peux pas les aimer. Je sens que mon corps se décompose quand je les vois. Le serpent qui traverse mon chemin, je le tue ”.

“ Ô bon vieillard ! douze serpents vous ont déjà mordu et quand le treizième vous blessera, vous mourrez ”.

Un peu plus tard, le vieillard fut mordu par un terrible serpent qui l’attendait, caché, enroulé trois fois et demie.

Ma prophétie s’était accomplie ; le vieux guérisseur mourut avec l’Arcane treize de la Kabbale ; aucun de ses amis ne put trouver le serpent venimeux.

Le vieux médecin portait toujours dans sa gibecière quelques plantes merveilleuses ; rappelons les cinq capitaines :

- Capitaine seule-suffisante ;

- Capitaine générale ;

- Capitaine siffleuse ;

- Capitaine vigoureuse ;

- Capitaine langue de cerf.

Des végétaux miraculeux non classifiés par la botanique et connus dans la Sierra Nevada seulement, près des eaux tumultueuses de la Macuriba.

Des plantes extraordinaires au moyen desquelles le vieux guérisseur du bois solitaire soignait les victimes des serpents.

Il n’y a pas de doute que le vieillard les utilisait savamment de façon thérapeutique ; il les prescrivait sous forme orale comme les thés ou tisanes ou sous forme externe, en faisant laver la ou les blessures, selon sa connaissance de ces végétaux.

Les Ermites gnostiques de la Sierra Nevada ne tuaient jamais les dangereuses vipères ; ils apprirent à les aimer sincèrement.

En conséquence de ce procédé, ils gagnèrent la confiance de ces terribles serpents ; maintenant, de tels serpents venimeux se sont convertis en gardiens du Temple.

Quand ces anachorètes de la montagne voulaient éloigner les serpents, ils chantaient pleins de foi les mantras suivants : Osi Osoa Osias.

Chaque fois que ces Ermites désiraient vraiment enchanter magiquement les terribles serpents, ils prononçaient les mystérieuses paroles : Osi Osoa Osias.

Jamais aucun mystique de cette montagne n’a ôté la vie au moindre serpent ; ces Cénobites apprirent à respecter toute existence, mais il y a certaines exceptions ; tel est le cas du précieux serpent à sonnettes !

Le Cancer

Au nom de la Vérité, je dois consigner dans ce livre l’énoncé suivant : le remède infaillible contre le terrible cancer a déjà été découvert et celui-ci se trouve dans le serpent à sonnettes !

Formule salvatrice : sacrifier cet animal. Éliminer les sonnettes et la tête (ces parties ne sont pas utiles). Le mettre à sécher, au soleil ou au chaud dans la terre froide.

Broyer la chair utilisable jusqu’à la réduire en poudre fine. Enfermer cette substance dans des capsules vides que l’on peut obtenir dans n’importe quelle pharmacie.

Dose : prendre une capsule chaque heure.

Observation : continuer le traitement jusqu’à la guérison complète.

Avertissement : le malade devra éliminer radicalement tout remède et se limiter exclusivement au traitement par le serpent.

Les Éperviers

En ce moment me reviennent à l’esprit des réminiscences sylvestres, des souvenirs de montagne, des évocations sauvages.

Combien ces pénitents ont souffert de ces cruels oiseaux de proie ! Les astucieux éperviers dévastaient les basses-cours en enlevant dans leurs serres les poules et les poulets.

Je vis de nombreuses fois ces vilains oiseaux sanguinaires posés sur les branches des arbres voisins, guettant leurs victimes sans défense.

Manger et être mangé est la Loi de l’Éternel Trogoautoégocrate cosmique commun. L’alimentation réciproque de tous les organismes.

Incontestablement, une telle réciprocité, correspondance et mutualité proviennent intimement de l’élément actif omniprésent Okidanokh.

Persécutions

Comme nous étions heureux dans nos cabanes du bois solitaire ! Malheureusement, de nouvelles persécutions arrivèrent.

Des gens profanes des villages voisins se consacrèrent à la tâche, assurément pas très belle, de propager contre nous de fausses nouvelles diffamantes.

Les commérages des femmes, la fourberie des hommes, les ragots, les médisances, les cancans assumèrent des figures monstrueuses et la tempête éclata.

Il est indéniable que je fus converti en personnage central du drame, celui contre qui furent lancés tous les traits, tous les cancans, tous les coups de fusil.

Cet ordre des choses allait chaque jour de mal en pis et finalement, surgit de là, le cafard, le mouchard, le délateur.

La police alertée me cherchait n’importe où avec l’ordre catégorique de m’appliquer le délit de fuite.

Je n’étais certainement pas pour ces pauvres gendarmes un simple séditieux ou agitateur du peuple dans le style de Paul de Tarse, mais quelque chose de pire : un sorcier de l’Averne échappé d’un mystérieux sabbat, un drôle d’oiseau de mauvaise augure, un monstre qu’il était indispensable d’enfermer ou de tuer.

Par une nuit étoilée, me trouvant en état d’extase, je reçus la visite d’un Mahatma qui me dit en prenant la parole :

“ Beaucoup de gens armés sont à ta recherche, tu dois t’en aller par un autre chemin ”.

Il n’est pas inutile d’affirmer avec insistance que j’ai toujours su obéir aux ordres de la Fraternité Blanche Universelle.

Profitant du silence nocturne, je descendis de la montagne par un chemin escarpé et difficile. Sur le Plat, comme les Ermites gnostiques appellent la zone côtière, hors de la Sierra, je fus recueilli par un étudiant gnostique. Il nous transporta dans sa voiture, jusqu’à une belle cité.

20. Le Secret de l’Abime

En excluant de mon mental toute possible fanfaronnade, sans aucune vantardise, avec humilité, je confesse franchement et sans ambages, qu’après être monté par les cinq degrés des Initiations ignées, il était urgent pour moi de me développer dans la lumière avec les Huit Degrés de l’Initiation Vénuste.

Quand on veut en vérité obtenir l’éveil complet du Premier Serpent de Lumière, il est urgent de travailler dans la Forge Ardente de Vulcain (le Sexe).

Ce qui suit est écrit en paroles d’or dans le livre de toutes les splendeurs : “ La Kundalini se déroule, se retourne et monte dans l’Aura merveilleuse du Mahachoan ”.

Nous travaillons assurément en premier lieu avec le feu et ensuite avec la lumière ; nous ne devons jamais confondre les serpents de feu avec ceux de lumière.

L’extraordinaire ascension du premier serpent de lumière vers l’intérieur et vers le haut, le long du canal médullaire du corps physique, me permit de connaître le secret de l’abîme

Le fondement de ce secret se trouve dans la Loi de Chute telle qu’elle fut formulée par Saint-Vénôme.

Voici la formulation que ce Maître donna de la Loi cosmique qu’il découvrit :

Toutes les choses qui existent dans le monde tombent vers le fond. Et le fond, pour toutes les parties de l’Univers, est leur point de stabilité le plus proche et cette stabilité est le lieu ou le point, où convergent toutes les lignes de force provenant de toutes les directions.

Les centres de tous les soleils et de toutes les planètes de notre Univers sont précisément ces points de stabilité. Ils ne sont rien d’autre que les points inférieurs de ces régions de l’espace vers lesquelles tendent de façon définie les forces provenant de toutes les directions de cette partie donnée de l’Univers. L’équilibre qui permet aux soleils et aux planètes de maintenir leur position se concentre également en ces points.

Le Tigre du Turkestan commente ainsi :

En énonçant son principe, Saint-Vénôme dit en outre que les choses en tombant dans l’espace, où que ce soit, tendent à tomber sur un soleil ou un autre, ou vers une planète ou une autre, selon le soleil, ou la planète, à qui appartient cette partie donnée de l’espace où tombe l’objet, chaque soleil ou planète constituant la stabilité ou le fond de cette sphère déterminée.

Les précédents paragraphes en italiques font clairement allusion aux deux aspects externe et interne de la Loi de Gravité.

L’extérieur est seulement la projection de l’intérieur. La gravitation secrète des sphères se répète toujours de façon tridimensionnelle.

Il est hors de doute que le noyau central de cette masse planétaire sur laquelle nous vivons est le lieu ou point mathématique où convergent toutes les lignes de force provenant des différentes directions.

Dans le centre de stabilité planétaire se trouvent et s’équilibrent réciproquement les forces Involutives et Évolutives de la Nature.

Les vagues essentielles commencent leur Évolution dans le règne minéral ; elles se poursuivent avec l’état végétal ; elles continuent dans l’échelle animale pour atteindre finalement le niveau de type humanoïde intellectuel.

Les vagues de vie descendent ensuite en involuant, en accord avec la Loi de Chute, en revivant les processus animaux, végétaux et minéraux jusqu’au centre de gravité terrestre.

La Roue du Samsara tourne : sur le côté droit, Anubis monte en évoluant et sur la gauche, Typhon descend en involuant.

Le séjour dans l’état d’humanoïde intellectuel est quelque chose d’assez relatif et circonstanciel.

Avec beaucoup de justesse, on nous a dit que toute période humanoïde compte toujours cent huit vies de type Évolutif et Involutif qui se passent et se répètent toujours, parfois dans des spires plus élevées, parfois dans des spires plus basses.

J’explique : à chaque période humanoïde rationnelle, on assigne toujours cent huit existences qui sont en stricte concordance avec le nombre même des perles qui forment le collier du Bouddha.

Après chaque époque humanoïde, en accord avec les Lois de Temps, d’Espace et de Mouvement, la roue de l’arcane dix du Tarot tourne inévitablement ; il est clair et évident qu’alors, les vagues de vie involutive descendent dans le Règne minéral submergé vers le centre de stabilité planétaire pour remonter par la voie évolutive un peu plus tard.

Chaque nouvelle réascension évolutive depuis le centre de gravité terrestre exige une préalable désintégration du Moi-même. C’est cela la Mort (Seconde).

Puisque l’essence est enfermée par l’Ego, la dissolution de ce dernier est indispensable afin qu’elle se libère.

La pureté originelle et primitive de toute essence est rétablie dans le centre de stabilité planétaire.

La Roue du Samsara tourne trois mille fois. Si nous désirons réellement la libération finale, il est indispensable et impératif de comprendre ceci et d’en saisir la signification profonde.

En continuant le présent chapitre, il est nécessaire d’appeler l’attention du lecteur avec l’intention d’affirmer ce qui suit : à la fin des trois mille périodes de la grande roue, aucune sorte d’Auto-Réalisation Intime n’est possible.

En d’autres termes, il est nécessaire d’affirmer le fait inéluctable que trois mille périodes sont mathématiquement assignées à toute Monade pour son Auto-Réalisation intérieure profonde, il est indubitable qu’après le dernier tour de la roue, les portes sont fermées.

Lorsque ceci se produit, l’Étincelle immortelle, notre Être réel, retrouve son essence et ses origines pour s’absorber définitivement dans le sein de l’Esprit universel de Vie, le suprême Parabrahman.

Il est écrit avec de mystérieux caractères de feu dans le testament de la Sagesse antique, le fait concret, clair et définitif selon lequel il y a très peu de Monades divines ou d’Étincelles virginales qui veulent réellement la Maîtrise.

Quand une Monade quelconque désire avec ardeur la Maîtrise, il est indéniable qu’elle l’obtient en travaillant intensément son Essence.

Toute Essence travaillée intimement depuis l’intérieur par sa Monade divine est très facile à reconnaître dans le monde des formes denses. C’est le cas concret de toute personne avec de grandes inquiétudes spirituelles.

Il est ostensible que cette sorte d’inquiétude mystique ne pourrait jamais exister chez des personnes dont l’essence n’aurait pas été travaillée depuis l’intérieur par sa Monade divine correspondante.

Une fois, alors que j’étais en vacances dans le port d’Acapulco sur la côte du Pacifique, au Mexique, je dus entrer dans l’état yogi de Nirvikalpa-Samadhi.

Je voulus alors savoir quelque chose sur les Monades qui, après être passées par les trois mille tours de la Roue du Samsara, ont perdu alors toute opportunité cosmique.

Ce que je vis alors, loin de mon corps, de mes sentiments et de mon mental, fut réellement extraordinaire.

Complètement submergé dans le courant du son, dans l’océan resplendissant et immaculé du Suprême Parabrahman Atman, je m’engageais par les portes d’un Temple ineffable.

Il ne fut pas nécessaire d’interroger, de scruter, ni de faire des recherches ; dans toute la présence de mon Être, je pus expérimenter la terrible réalité de telles Monades subliminales : elles sont au-delà du bien et du mal.

De toutes petites créatures innocentes, étincelles de la Divinité sans Auto-Réalisation, des êtres heureux, mais sans Maîtrise.

Ces nobles créatures flottaient délicieusement dans la blancheur immaculée du Grand Océan ; elles entraient dans le Temple ou en sortaient, elles priaient ou se prosternaient devant les Bouddhas, devant les Dieux saints, devant les Mahatmas.

Il est certain que de telles Monades divines voient les Maîtres de la même façon que les fourmis voient les hommes.

Les Agni-Svatas, les Bouddhas de compassion, les Hiérophantes, sont pour ce type de Monades sans Maîtrise quelque chose qui ne peut pas être compris, des êtres étranges, énigmatiques, terriblement Divins.

Dans les Sancta ou Églises de la vie libre en son mouvement, ces Monades obéissent aux Dieux et les servent avec une humilité infinie.

La joie de ces Monades est tout à fait méritée, car l’essence de chacune d’elles a connu les horreurs de l’abîme et a tourné trois mille fois sur la Roue du Samsara.

Chacune des trois mille révolutions cycliques de la Roue du Samsara inclue de multiples processus évolutifs à travers les Règnes minéral, végétal, animal et humanoïde.

Chacune des trois mille révolutions fatales de cette roue signifie en fait d’épouvantables involutions descendantes jusqu’au centre de stabilité planétaire, en descendant lentement par les échelons humanoïde, animal, végétal et minéral.

En précisant des données concrètes, nous insisterons sur ce qui suit :

Trois mille ascensions depuis le centre de gravité planétaire.

Trois mille descentes vers le centre de gravité planétaire.

Trois mille montées depuis la pierre solide jusqu’à l’Animal rationnel.

Trois mille chutes depuis l’Homoncule rationnel jusqu’à la pierre.

Trois mille fois échoué et répété le cycle de cent huit vies humaines.

Il est indéniable que ces Monades divines radicalement exclues de la Maîtrise, soit par refus intentionnel, soit simplement pour avoir échoué dans leurs efforts pour l’atteindre, souffrirent l’indicible dans la Vallée douloureuse du Samsara et dans la Demeure infernale de Pluton, le Règne minéral submergé.

Cette dernière donnée démontre l’infinie Miséricorde divine et donne un sens à l’état de félicité élémentale que de telles Monades possèdent au sein de l’Esprit universel de Vie.