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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

5. La Fraternité Rose-Croix

J’avais atteint dix-huit printemps sur le chemin de mon incarnation actuelle, lorsque j’eus l’honneur très flatteur d’entrer à l’Ancienne École Rose-Croix. Institution méritante, fondée de bonne heure par l’excellent homme que fut le Docteur Arnold Krumm-Heller, médecin-colonel de la glorieuse Armée mexicaine, illustre vétéran de la Révolution mexicaine, éminent professeur de la Faculté de Médecine de Berlin, en Allemagne ; remarquable scientifique, extraordinaire polyglotte.

Avec l’impétuosité de la jeunesse, je me présentais avec une certaine arrogance dans cette Aula Lucis dirigée alors par un homme remarquable d’une lumineuse intelligence et sans faire de cérémonies, en l’air, je confesse franchement et sans ambages que je commençais en discutant et que je continuais en étudiant.

Ce qui me paraissait le mieux était, après tout, de m’adosser au mur, de me mettre dans un coin de la pièce, de tomber en extase.

Laissez-moi dire longuement et sans pompe, qu’embarqué dans beaucoup de théories complexes au substantiel contenu, j’aspirais uniquement, avec une grande anxiété, à retrouver mon ancien chemin, “ le sentier du fil du rasoir ”.

En excluant soigneusement tout pseudo-piétisme et tout vain bavardage creux de conversations ambiguës, je résolus définitivement combiner la théorie et la pratique.

Sans prostituer l’intelligence par l’or, je préférais certainement me prosterner humblement devant le Démiurge créateur de l’Univers.

Je me trouvais heureux dans les magnifiques ouvrages de Krumm-Heller, Hartmann, Eliphas Levi, Steiner, Max Heindel, etc., très riches et inépuisables sources d’exquises splendeurs.

Sans aucun verbiage, sérieusement, sincèrement, je déclare avec insistance qu’à cette époque de ma présente existence, j’étudiais méthodiquement toute la bibliothèque rosicrucienne.

Avec d’infinies angoisses, je cherchais sur le chemin le voyageur possédant le baume précieux capable de soigner mon cœur endolori.

Je souffrais affreusement et j’implorais dans la solitude en évoquant les saints Maîtres de la Grande Loge Blanche.

Le Grand Kabire Jésus a dit : “ Frappez et l’on vous ouvrira, demandez et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez ”.

Au nom de cela qui est le réel, je déclare ce qui suit : en accomplissant les enseignements de l’Évangile chrétien, je demandais et l’on me donna ; je cherchais et je trouvais ; je frappais et l’on m’ouvrit.

S’agissant d’études aussi importantes et complexes que celles des Rose-Croix, il est incontestable que le programme ne tiendrait en aucune façon dans la marge étroite de ce chapitre ; c’est pourquoi je me limiterai à un résumé et à une conclusion.

Le Chakra frontal. Il se développe en vocalisant la voyelle I, ainsi : Iiiii. Faculté : la Clairvoyance.

Le Chakra laryngien. Il se développe en chantant la voyelle E, ainsi : Eéééé. Faculté : l’Ouïe magique.

Le Chakra cardiaque. Il se développe en vocalisant la lettre O, ainsi : Ooooo. Facultés : Intuition, dédoublement astral, etc., etc.

Le Chakra ombilical. Il se développe en chantant la voyelle U, ainsi : Uuuuu. Faculté : la Télépathie.

Les Chakras pulmonaires. Ils se développent en chantant la voyelle A, ainsi : Aaaaa. Faculté : Souvenir des Vies passées.

I E O U A est l’ordre des voyelles. Avec ces lettres, on forme tous les mantras.

Le Docteur Krumm-Heller disait qu’une heure par jour de vocalisation vaut mieux que la lecture d’un million de livres de pseudo-ésotérisme ou de pseudo-occultisme.

J’inhalais alors avec une suprême avidité le Prana christonique, le souffle vital des montagnes, et j’exhalais ensuite lentement en faisant résonner la voyelle correspondante.

J’indique pour plus de clarté que chaque voyelle était précédée d’une inspiration et qu’elle ne résonnait qu’à l’expiration (Il est évident que j’inspirais par le nez et expirais par la bouche).

Résultats concrets

Tous mes chakras astraux ou centres magnétiques intensifièrent leur activité vibratoire en tournant positivement de gauche à droite comme les aiguilles d’une montre vue non de côté, mais de face.

Exercice de Rétrospection

Le professeur nous enseigna avec beaucoup de didactisme un merveilleux exercice de rétrospection.

Il nous conseilla de ne jamais nous remuer dans le lit au moment du réveil, en nous expliquant qu’avec un tel mouvement le corps astral s’agite et les souvenirs se perdent.

Il est incontestable que pendant les heures de sommeil les âmes humaines voyagent hors du corps physique ; l’important est de ne pas oublier nos expériences intimes en réintégrant le corps.

Il nous indiqua de pratiquer à ce moment précis un exercice de rétrospection dans le but intelligent de nous souvenir des faits, des événements et des endroits visités en songe.

Résultats

Je déclare solennellement qu’un tel exercice psychique se révéla étonnant, car mes souvenirs se firent plus vifs, plus intenses et plus profonds.

Le Plexus solaire

Selon les instructions du professeur, tous les jours (de préférence au lever du Soleil), je m’asseyais commodément dans un délicieux fauteuil, le visage tourné vers l’Orient.

J’imaginais alors une gigantesque et extraordinaire croix en or, qui depuis l’Est du monde et avec l’Astre-Roi en son centre, lançait des rayons divins qui, après avoir traversé l’espace infini, pénétraient à l’intérieur de mon plexus solaire.

Cela m’enchantait de combiner intelligemment un tel exercice avec l’intonation mantrique de la voyelle U, en prolongeant le son comme il se doit : UUUUU.

Résultats

Il se produisit un éveil insolite de mon œil télépathique (placé comme nous l’avons dit dans la région ombilicale) et je devins délicieusement hypersensible.

Comme ce chakra magnétique possède d’étonnantes fonctions dont celle d’attirer et d’accumuler l’énergie rayonnante du globe solaire, il est évident que, pour cette raison, mes fleurs de lotus ou roues astrales purent recevoir de plus grandes charges électromagnétiques qui intensifièrent davantage la radioactivité vibratoire.

Il convient très à propos de rappeler à ce moment précis à nos chers lecteurs que le plexus solaire fournit tous les chakras de l’organisme en radiations solaires.

Indubitablement et sans aucune exagération, il m’est possible de mettre une certaine emphase pour affirmer solennellement que chacun de mes chakras astraux s’est développé considérablement en intensifiant pour cette raison les perceptions de type clairvoyantes, clairaudientes, etc.

Le Départ

Peu de temps avant de quitter cette méritante Institution, je déclarais à ce professeur : “ Qu’aucun de ceux ici présents ne prétende s’autoqualifier Rosicrucien parce que tous autant que nous sommes, nous ne sommes que de simples aspirants à être Rosicruciens ”.

Et j’ajoutais ensuite avec une grande solennité : “ Des Rosicruciens : un Bouddha, un Jésus, un Moria, un KH, etc. ”.

7. La Méditation

Flanqué de murailles intellectuelles, excédé par tant de théories compliquées et difficiles, je résolus de voyager vers les côtes tropicales de la mer des Caraïbes.

Assis là-bas au loin comme un ermite de l’ancien temps, à l’ombre taciturne d’un arbre solitaire, je résolus d’enterrer tout ce cortège pénible de vain rationalisme.

Avec le mental en blanc, en partant du zéro radical, j’entrais dans une profonde méditation et je cherchais à l’intérieur de moi-même le Maître secret.

Je confesse sans ambages et avec une totale sincérité que je pris très au sérieux cette phrase du testament de la sagesse antique qui dit textuellement :

Avant que la fausse aurore ne se lève sur la Terre, ceux qui survivront à l’ouragan et à la tourmente loueront l’Intime et les héros de l’aurore apparaîtront devant eux.

Je cherchais évidemment l’Intime, je l’adorais dans le secret de la méditation, je lui rendais un culte.

Je savais que je le trouverais à l’intérieur de moi-même, dans les recoins cachés de mon âme, et les résultats ne se firent pas attendre longtemps.

Plus tard, je dus m’éloigner de la plage de sable pour me réfugier dans d’autres terres et dans d’autres lieux.

Mais, où que je fusse, je continuais mes pratiques de méditation ; allongé sur le lit ou sur le dur plancher, je me mettais dans la position de l’étoile flamboyante, pieds et bras ouverts à droite et à gauche, avec le corps complètement relaxé.

Je fermais les yeux pour que rien au monde ne puisse me distraire ; je m’enivrais ensuite avec le vin de la méditation contenu dans la coupe de la parfaite concentration.

Incontestablement, au fur et à mesure que j’intensifiais mes pratiques, je sentais que je m’approchais réellement de l’Intime.

Les vanités du monde ne m’intéressaient pas ; je savais bien que toutes les choses de cette vallée de larmes sont périssables.

L’Intime et ses réponses instantanées et secrètes étaient les uniques choses qui m’intéressaient réellement.

Il existe des festivités cosmiques extraordinaires qui ne peuvent jamais être oubliées et les Divins et les humains le savent bien.

Au moment où j’écris ces lignes, le souvenir d’une aube agréable me vient à l’esprit.

Depuis le jardin intérieur de ma maison, loin du corps planétaire, humblement agenouillé, j’appelais l’Intime en le réclamant à haute voix.

Le bienheureux passa le seuil de ma demeure ; je le vis venir vers moi d’un pas triomphant.

Vêtu d’un précieux zéphyr et d’une ineffable tunique blanche, l’adorable vint vers moi ; je le contemplais, heureux.

La splendide couronne des Hiérophantes brillait sur sa tête céleste ; tout son corps était fait de la nature de la félicité.

Dans sa main droite resplendissaient toutes les pierres précieuses dont parle l’Apocalypse de Saint-Jean.

Le Seigneur empoignait avec fermeté le Bâton de Mercure, le sceptre des rois, le bâton des Patriarches.

En me prenant dans ses bras, le Vénérable me dit avec une voix de paradis des choses que les êtres terrestres ne peuvent pas comprendre.

Le Seigneur de Perfection me transporta alors à la planète Vénus, très loin des ennuis de ce monde.

C’est ainsi que je m’approchais de l’Intime par le chemin secret de la profonde méditation intérieure, j’en parle maintenant parce que.

8. États de Djinn

Et bien, le fait est que, malgré mes nombreuses occupations, je dus néanmoins explorer à fond les États de Djinn.

Regardez, messieurs, s’il est raisonnable que les raisons de ce chapitre nous surprennent et nous réjouissent alors que nous pouvons expérimenter de façon directe l’existence réelle des terres et des gens djinns.

“ Cela vous étonnera de savoir que dans le premier tiers du XVIIIe siècle, alors que les superstitieux Philippe ne régnaient déjà plus, Don Juan de Mur en personne, ancien gouverneur de San Marcos de Arichoa au Pérou, croyait aveuglément en l’existence de nombreuses îles mystérieuses dans les mers du monde entier.

Il veillait à ce que depuis la Gomera et la Palma soient envoyées des informations plus ou moins fantastiques au Général et à la Cour du Roi sur les apparitions répétées des îles chimériques, des informations qui produisirent, dit Viera, de nouveaux accès de fièvre du merveilleux dans les âmes, les incitant à tenter pour la quatrième fois de découvrir l’île Nontrabada.

Ce qui est sûr, c’est que Nontrabada ou Encubierta n’a pas été vue par les mortels depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, parce que le scepticisme agressif qui se mit à régner dans le monde depuis l’Encyclopédie ne mérite pas autre chose, sinon que le voile de Maya, qui recouvre de semblables mystères éthériques ou de la quatrième dimension, ne se fasse plus épais et plus dense.

L’île Nontrabada ou Encubierta, plus généralement connue sous le nom de Saint-Brandan, dit Bénitez dans son “Histoire des Iles Canaries”, est une de celles qui se trouvent dans un de ces pays enchantés qui ont préoccupé les modernes, tout autant que la Toison d’Or les anciens. Et il y a lieu de croire qu’ils avaient de puissantes raisons pour cela, car effectivement, depuis les îles de Palma, Gomera et Hierro, on voyait vers l’O-S-O de la première et l’O-N-O de la dernière, se profilant, allant du Nord au Sud, comme une terre montagneuse qui, selon le calcul le plus généralement admis, serait distante de 40 lieues de Palma et qui pourrait avoir, nous ne savons pas comment elle aurait été mesurée, dans les 87 lieues de long sur 28 de large, et qui, puisqu’elle se voyait depuis le S-O de Tenerife, pourrait être aux environs de 28 et quelques minutes de latitude Nord.

Le 3 avril 1750, le Docteur Hernan Perez de Grado, premier régent de la Cour des Canaries, envoya une mission commandée aux îles Palma, Gomera et Hierro afin qu’on fasse une enquête sur le nombre de personnes ayant observé l’apparition d’une telle terre ou qui, par tout autre canal, auraient eu des preuves de son existence.

En vertu d’une semblable information, il déposa à Palma le pilote portugais Pedro Vello, natif de Setubal, qui dit qu’à cause d’une tempête, il débarqua sur l’île Nontrabada avec deux hommes d’équipage et que là, il fut le témoin de toutes sortes de merveilles (phénomènes extraordinaires, empreintes de géants, etc.).

Puis, au lever du jour, le ciel se couvrit, un terrible ouragan se mit à souffler et lui, craignant de perdre son bateau, retourna à bord en toute hâte.

Au moment de lever l’ancre, ils perdirent la terre de vue et lorsque l’ouragan se fut apaisé, ils tentèrent d’y retourner, mais il leur fut à tout point de vue impossible de la découvrir, ce qui les contraria beaucoup, spécialement pour les deux hommes d’équipage qui étaient restés abandonnés dans l’épaisseur de la forêt ”.

Cette véridique histoire djinn qui vient d’être présentée ici à votre merci est sortie textuellement d’une ancienne chronique.

D’anciennes traditions, certainement très respectables, disent que pendant l’âge d’Or du Latium et de la Ligurie, le roi divin Janus ou Saturne (IAO, Bacchus, Jéhovah) régnait sur ces saintes gens, toutes des tribus aryennes, quoique d’époques et d’origines diverses. Alors, comme à la même époque du peuple hébreu, on pouvait dire que les Djinns et les hommes vivaient heureux ensemble.

La Jana, Yana, Gnana ou Gnose n’est pas autre chose que la Science de Janus, soit la science de la Connaissance initiatique, la science d’Enoïchion ou du Voyant et les variantes de son nom sont si nombreuses qu’il y en a une dans chaque langue comme Jan, Ch'an ou Kan, Dan, Dzan, D’jan, Jain, Jian, Ioan, Kuan, Swan, Thanos, Thoan, Choan, toutes équivalentes dans la même sublime conception d’un Esprit planétaire, le Régent de Saturne, un Nazada, un Kabire, dans le sens le plus complet du mot.

Pour moi, la science djinn n’est pas une opinion, mais une véritable assise et si vous voulez que je vous le montre avec une expérience vécue, écoutez patiemment le récit suivant :

J’avais vu tomber trente fois les feuilles de l’automne dans ma présente réincarnation quand j’eus à travailler consciemment et positivement avec la doctrine des Djinns ou de Janus.

Une merveilleuse nuit, Litelantes, mon Épouse-Prêtresse, me fit une sublime invitation.

Je me reposais dans le lit nuptial, le corps relaxé, sur le dos (en décubitus dorsal).

Je dois assurer avec une certaine solennité et pour le bien de la grande cause, qu’à ce moment-là, je me trouvais dans un état d’alerte-nouveauté, d’alerte-perception.

Je sommeillais, attentif et vigilant comme une vigie en temps de guerre ; je désirais ardemment avec une soif infinie quelque chose d’extraordinaire.

Après les traditionnelles invocations de rigueur, je sentis comme si un autre être humain se posait sur mon corps relaxé, précisément sur les couvertures, les frazadas ou les ponchos qui me protégeaient délicieusement du froid de la nuit.

C’était incontestablement Litelantes, je la reconnus à sa voix quand elle m’appela avec véhémence par mon nom de baptême.

Évidemment cette Dame-Adepte, moyennant l’aide supplémentaire de quelques personnes djinns, avait réussi à mettre son corps physique dans la quatrième dimension.

Allons ! me disait-elle, allons ! allons ! Et moi qui avais attendu instant avec une anxiété infinie, je sortis du lit prestement.

Il est clair et évident qu’en me levant, ainsi aidé, je franchis de fait le mur de la vitesse de la lumière, en restant alors debout près du lit de pénitent et d’anachorète, le corps physique bien plongé dans la quatrième dimension.

Tout Gnostique sincère peut certainement faire de même si au moment de commencer à s’endormir, il se concentre intensément sur la Divine Mère Nature Particulière, individuelle.

Voici une formule magique très particulière :

Je crois en Dieu,

Je crois en ma Mère Nature,

Et je crois en la Magie blanche.

Ma Mère, emmenez-moi avec mon corps. Amen.

On récite cette prière des milliards de fois au moment où l’on veut dormir, mais il convient de ne pas oublier ce dicton populaire qui dit : “ Aide-toi et le Ciel t’aidera ”.

Très légèrement endormi, levez-vous du lit en priant, et ensuite, sautez avec l’intention de flotter dans l’atmosphère environnante, ayez la foi comme un grain de moutarde et vous soulèverez des montagnes.

Si vous n’arrivez pas à flotter, mettez-vous de nouveau au lit et répétez l’expérience.

Beaucoup triomphent immédiatement et d’autres tardent des mois et même des années entières avant de réussir à entrer dans les paradis djinns.

Après cette légère, mais importante digression d’ordre indicatif, continuons notre récit.

Je sortis de ma chambre d’un pas ferme et décidé, traversais un petit patio et me dirigeais vers la rue.

Un groupe de dames très âgées me céda le pas avec beaucoup de déférence et s’inclina révérencieusement devant mon insignifiante personne qui ne vaut rien. Je les remerciais de leur particulière déférence.

Je sortis de la ville, suivi de près par ce groupe de gens djinns ; je me dirigeais vers les montagnes voisines.

Je ressentis comme si je m’étais enfoncé dans un lointain et très ancien passé sublunaire ; je compris que j’avais pénétré dans le Cosmos inférieur.

On me soumit à des épreuves de courage, en me faisant passer au-dessus de profonds précipices.

En flottant dans l’ambiance environnant la quatrième verticale, accompagné de Litelantes et de tout le cortège des gens djinns, je traversais l’océan agité et j’arrivais dans un endroit secret de la vieille Europe.

Je pénétrais vaillamment dans un château où je pus contempler avec étonnement un étrange symbole sous lequel se trouvait un crucifix.

Le retour en ma maison fut relativement facile, car c’est une loi de la quatrième dimension que tout retourne à son point de départ original.

Litelantes et moi commentâmes très joyeusement tout ceci, il est clair que nous avions atteint un magnifique triomphe.

Les jours suivants, nous continuâmes ces expériences, nous apprîmes à faire entrer le corps physique dans le Cosmos supérieur.

Aujourd’hui, par expérience directe, nous savons qu’avec l’aide de la Divine Mère Kundalini, nous pouvons mettre le corps physique en État de Djinn pour voyager dans le Cosmos d’En-Haut.

9. L’Onde dionysiaque

Il est incontestable que Mammon et Dionysos, par leur incompatibilité, aussi bien de contenant que de contenu, ne pourront jamais se concilier.

De façon axiomatique, irréfutable, nous pouvons et même devons définir Mammon par deux mots :

a) L’intellectualisme,

b) L’argent (l’or, les richesses).

Il est urgent de définir Dionysos correctement, de manière frappante et définitive de la façon suivante :

a) Transmutation volontaire de la libido sexuelle,

b) Extase mystique transcendantale.

Il devient opportun de citer maintenant parmi les dates de cette pauvre humanité pygmée, la date et l’heure, le 4 février 1962 entre 2 heures et 3 heures de l’après-midi, où toutes les planètes de notre système solaire se réunirent en un suprême concile cosmique, précisément dans la brillante constellation du Verseau, pour commencer la nouvelle ère dans l’auguste tonnerre de la pensée.

Depuis cette date mémorable et sous le règne d’Uranus, le très vénérable et valeureux Maître du Verseau, l’Onde dionysiaque, vibre intensément dans toute la nature.

Il n’est pas inutile d’insister, dans le présent chapitre, sur l’idée transcendantale que la planète citée dans les lignes ci-dessus a été, est et sera toujours l’astre brillant qui régit et gouverne avec intelligence les glandes endocrines sexuelles.

Vous comprendrez maintenant par vous-mêmes le motif intrinsèque à l’origine de l’intense vibration dionysiaque à ce moment précis.

Mais il est clair, évident et manifeste que les terriens, dans une écrasante majorité, n’ont pas été à la hauteur des circonstances, ils n’ont pas été capables de se polariser positivement avec une telle Onde.

Il est urgent et indispensable de définir les deux aspects, positif et négatif, de cette vibration cosmique.

Pôle positif dionysiaque : plaisir sexuel subliminal ; transmutation volontaire de l’entité du Semen ; conscience éveillée ; connaissance objective ; intuition superlative ; musique transcendante des Grands Maîtres classiques, etc.

Pôle négatif dionysiaque : dégénérescence sexuelle ; infrasexualité de toute sorte, homosexualité, lesbianisme, plaisirs démoniaques des mondes infernaux au moyen de la drogue, des champignons, de l’alcool ; musique infernale comme celle de la nouvelle vague, etc.

Il est urgent de comprendre à fond les processus intimes de ces deux pôles de l’Onde dionysiaque.

Comme exemple vivant de ces deux pôles diamétralement opposés correspondant à l’ondulation mentionnée, il est opportun de citer ici à titre d’illustration deux mouvements révolutionnaires contemporains.

Je veux me référer clairement et sans ambages au Mouvement gnostique chrétien international universel et aussi à l’envers de la médaille dionysiaque connu sous le nom tristement célèbre de mouvement hippie.

En arrivant judicieusement à cette partie du présent chapitre, la nécessité d’une confrontation didactique devient inévitable.

L’ivresse dionysiaque, l’Extase, le Samadhi deviennent absolument indispensables quand il s’agit d’expérimenter ce qu’est la vérité, la réalité. Une telle exaltation est cent pour cent possible par la Technique de la Méditation.

La psychédélie est différente, ce terme se traduit ainsi : psyché : âme ; délie : drogue.

En précisant, nous dirons : le psychédélique est l’antipode de la méditation ; l’enfer des drogues enracinées à l’intérieur de l’organisme planétaire dans lequel nous vivons ; sous l’épiderme même de l’écorce terrestre.

Les champignons hallucinogènes, les pastilles de L.S.D., la marijuana, etc., intensifient de façon évidente la capacité vibratoire des pouvoirs subjectifs, mais il est visible qu’ils ne pourront jamais provoquer l’éveil de la Conscience.

Les drogues altèrent fondamentalement les gènes sexuels et ceci a déjà été démontré scientifiquement ; la conséquence de telles mutations génétiques négatives est la naissance d’enfants monstrueux.

La méditation et la psychédélie sont incompatibles, opposées, antagonistes : elles ne pourront jamais se mélanger.

Il est incontestable que ces deux facteurs de l’ivresse dionysiaque signalent et indiquent une rébellion psychologique.

Les Gnostiques et les Hippies se sont lassés du vain intellectualisme de Mammon, ils ont été abrutis par tant de théories, ils sont arrivés à la conclusion que le mental est assez misérable.

Le Zen ? le Gnana-Yoga ? Ceci est superlatif. Il existe dans notre intérieur, à l’état latent, des facultés de cognition infiniment supérieures au mental par lesquelles nous pouvons expérimenter de façon directe ce qu’est le réel, ce qui n’est pas du temps.

Le mouvement hippie préféra l’enfer de la drogue, il sombra indubitablement dans la perversité.

Nous, les Gnostiques, totalement désillusionnés par le stupide intellectualisme de Mammon, nous buvons le vin de la méditation dans la coupe de la parfaite concentration.

Des changements psychologiques radicaux et fondamentaux deviennent urgents quand nous sommes déçus par les friponneries du mental.

Des changements psychologiques radicaux et fondamentaux deviennent urgents quand nous sommes déçus par les friponneries du mental.

Retourner au point de départ original est ce qui est indiqué ; c’est seulement ainsi qu’une transformation radicale est possible.

La sexologie ? Par Dieu et la Vierge Marie ! Ce sujet horrifie les puritains.

Il est écrit en paroles de feu dans les Écritures saintes que le sexe est une pierre de touche et une roche de scandale.

Il devient évident que nous ne sommes les enfants d’aucune théorie, école ou secte.

À l’origine crue de notre existence, nous trouvons uniquement un homme, une femme et un coït.

Nous naissons nus, quelqu’un coupe notre cordon ombilical ; nous pleurons puis nous cherchons le sein maternel.

Des vêtements ? Des écoles ? Des théories ? De l’érudition ? De l’argent, etc. ? Tout ceci vient s’ajouter par la suite.

Des croyances de toutes sortes existent partout, néanmoins, l’unique force qui peut nous transformer totalement, de façon intégrale, est celle qui nous a mis sur le tapis de l’existence ; je veux me référer à l’énergie créatrice du premier instant, à la puissance sexuelle.

Le délice amoureux, la jouissance érotique est, par conséquence logique, le bonheur le plus grand.

Il est indispensable de savoir copuler avec sagesse quand on désire sincèrement un changement psychologique définitif.

Les Hippies pressentirent tout ceci lorsqu’ils se soulevèrent contre Mammon, mais ils se trompèrent de chemin ; ils ne surent pas s’accorder avec le pôle positif de Dionysos.

Nous, les Gnostiques, nous sommes différents, nous savons nous réjouir, il nous plaît de transmuter et sublimer la libido. Ce n’est pas un délit.

Le Mouvement hippie marche résolument sur le chemin involutif descendant de l’infrasexualité.

Le Mouvement gnostique chrétien international universel avance victorieux sur la voix ascendante révolutionnaire du suprasexuel.

10. Le Feu sexuel

La transformation sexuelle de l’Ens-Seminis en énergie créatrice est rendue possible quand nous évitons soigneusement le spasme abominable, l’immonde orgasme des fornicateurs.

La bipolarisation de ce type d’énergie cosmique dans l’organisme humain fut analysée depuis les temps les plus reculés dans les Collèges Initiatiques de l’Égypte, du Mexique, du Pérou, de Grèce, de Chaldée, de Rome, de Phénicie, etc.

La montée de l’énergie séminale jusqu’au cerveau se fait grâce à une certaine paire de cordons nerveux qui, en forme de huit, s’enroulent magnifiquement à droite et à gauche de l’épine dorsale.

Nous sommes alors arrivés au Caducée de Mercure, avec les ailes de l’esprit toujours ouvertes.

Les deux cordons nerveux mentionnés ne pourront jamais se trouver sur le chemin du bistouri, car ils sont de nature semi-éthérique et semi-physique.

Ce sont les deux témoins de l’Apocalypse, les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Dieu de la Terre et si quelqu’un désire les endommager, le feu sort de leur bouche et il dévore leurs ennemis.

Sur la terre sacrée des Veda, ces deux cordons nerveux sont connus sous les noms sanscrits de Ida et Pingala : le premier est relié à la fosse nasale gauche et le second à celle de droite.

Il est clair que le premier de ces deux Nadis ou canaux est de type lunaire ; il est évident que le second est de nature solaire.

Certains étudiants Gnostiques pourront être un peu surpris que ce soit Ida, de nature froide et lunaire, qui ait ses racines dans le testicule droit.

Le fait que Pingala, de nature strictement solaire, parte réellement du testicule gauche peut sembler insolite et inhabituel à certains disciples de notre Mouvement gnostique.

Mais nous ne devons pas être surpris, car tout, dans la nature, est basé sur la Loi de la Polarité.

Le testicule droit trouve son anti-pôle exact dans la fosse nasale gauche et ceci a été démontré.

Le testicule gauche trouve son antipode parfait dans la fosse nasale droite, et il est évident qu’il doit en être ainsi.

La physiologie ésotérique nous enseigne que chez les femmes, les deux témoins partent des ovaires.

Il est incontestable que chez les femmes, l’ordre de cette paire d’olives du Temple s’intervertit harmonieusement.

De vieilles traditions qui surgissent de la nuit des temps disent que quand les atomes solaires et lunaires du système séminal entrent en contact dans le Triveni, près du coccyx, une troisième force se réveille alors par simple induction électrique ; je veux me référer au feu merveilleux de l’amour.

Il est écrit dans les anciens textes de la sagesse antique que chez les personnes communes et courantes, l’orifice inférieur est hermétiquement fermé ; les vapeurs séminales l’ouvrent pour que le feu sacré de la sexualité pénètre par là.

Le long du canal médullaire se produit un jeu merveilleux de divers canaux qui se pénètrent et s’interpénètrent mutuellement sans se confondre, du fait qu’ils sont placés dans différentes dimensions : souvenons-nous de Sushumna, et d’autres comme le Vajra, le Chitra, le Centralis et le fameux Brahmanadi ; par ce dernier monte le feu du délice sexuel quand nous ne commettons pas le crime de répandre le Semen.

Il est absurde d’insister sur l’idée équivoque selon laquelle le feu de toutes les joies emprunte un chemin de retour jusqu’au coccyx après l’incarnation de l’Être (le Jivatman) dans le cœur de l’homme.

Un mensonge irritant est celui qui affirme lourdement que la flamme divine de l’amour, après avoir réalisé son union avec Paramashiva, se sépare en commençant le voyage de retour par le chemin initial.

Ce retour fatal, cette descente vers le coccyx est possible uniquement lorsque l’Initié répand son Semen ; il tombe alors foudroyé par la terrible foudre de la Justice cosmique.

L’ascension du feu sexuel par le canal médullaire se réalise très lentement selon les mérites du cœur. Les feux du Cardia contrôlent sagement la dangereuse ascension de la flamme de l’amour.

Il est évident que cette flamme érotique n’est pas quelque chose d’automatique ou de mécanique, comme le supposent beaucoup de sincères trompés. Ce feu serpentin s’éveille exclusivement avec le délice sexuel amoureux et vrai.

Jamais la flamme érotique ne montera par le canal médullaire des couples unis par pure convention personnelle.

L’ascension de la flamme sainte le long de l’épine dorsale des hommes et des femmes adultères est tout à fait impossible.

Le feu des délices sexuels ne pourra jamais monter dans l’épine dorsale de ceux qui trahissent le Gourou.

Le feu sexuel ne s’élèvera jamais par la moelle des ivrognes, des efféminés, des lesbiennes, des drogués, des assassins, des voleurs, des calomniateurs, des exploiteurs, des envieux, des blasphémateurs, des sacrilèges, etc.

Le feu des plaisirs sexuels ressemble à un serpent de merveilles qui, lorsqu’il s’éveille, émet un son semblable à celui d’une vipère excitée par un bâton.

Le feu sexuel, dont le nom sanscrit est Kundalini, se déroule, s’enroule et monte à l’intérieur de l’aura resplendissante du Mahachoan.

L’ascension de la flamme de joies ardentes le long du canal spinal, de vertèbre en vertèbre, de degré en degré, est en vérité très lente ; elle ne sera jamais instantanée, comme le supposent par erreur certaines personnes qui ne possèdent pas l’information correcte.

Il est inutile de dire en grande pompe et sans beaucoup d’insistance, que les trente-trois degrés de la Maçonnerie occulte correspondent ésotériquement aux trente-trois vertèbres spinales.

Quand l’Alchimiste commet le crime de renverser le Vase d’Hermès (je me réfère à l’écoulement du Semen), il perd évidemment des degrés maçonniques, car le feu des enchantements amoureux descend une ou plusieurs vertèbres selon la gravité de la faute.

Il est en général terriblement difficile de récupérer les degrés perdus, mais il est écrit que dans la cathédrale de l’âme, il y a plus de joie pour un seul pécheur repenti, que pour mille justes qui n’ont pas besoin de repentir.

Dans le Magistère de l’amour, nous sommes toujours assistés par les Elohim ; ils nous conseillent et nous aident.

L’Université Adhyatmika des sages examine périodiquement les aspirants qui, après avoir renoncé à Mammon (l’Intellectualisme et les Richesses matérielles), profitent sagement des délices de l’amour dans le lit nuptial.

Dans la moelle et le Semen se trouve la Clé de la Rédemption, et tout ce qui ne passe pas par là, par ce chemin, signifie en fait une perte de temps inutile.

Le feu serpentin (la Kundalini) se trouve enroulé comme un serpent quelconque trois tours et demi à l’intérieur du centre magnétique situé dans l’os coccygien, base de l’épine dorsale.

Quand le serpent sexuel s’éveille et commence son chemin vers l’intérieur et vers le haut, nous passons par six expériences mystiques transcendantes que nous pouvons et devons définir clairement ainsi, par six termes sanscrits :

1 Ananda : une certaine joie spirituelle ;

2 Kampan : une hypersensibilité de type électrique et psychique ;

3 Utthan : une augmentation progressive de l’autoconscience : le dédoublement astral ; les expériences mystiques transcendantes dans les mondes supérieurs, etc. ;

4 Ghurni : d’intenses désirs Divins ;

5 Murcha : des états de lassitude, de relâchement des muscles et des nerfs de façon naturelle et spontanée pendant la méditation ;

6 Nidra : un état de sommeil particulier qui, combiné à une profonde méditation intérieure, se transforme en Samadhi resplendissant (Extase).

Il est incontestable que le feu de l’amour nous confère d’infinis pouvoirs transcendants.

La flamme sexuelle est sans doute une vérité Jéhovistique et Vedantine à la fois.

La flamme sexuelle est la Déesse de la parole adorée par les sages, lorsque, éveillée, elle nous confère l’illumination.

La flamme érotique nous confère cette sagesse divine qui n’est pas du mental et qui est au-delà du temps.

C’est elle qui donne également le Mukti de la béatitude finale et la Gnana de la libération.

DI ON IS IO, Dionisio. En syllabant ce mot magique, ce mantra merveilleux pendant l’acte sexuel paradisiaque, la transmutation volontaire de la libido devient extraordinaire.

Résultats magiques de ce Mantra

DI : Vibration intensifiée des organes créateurs.

ON : Mouvement intelligent de l’énergie créatrice jusque dans la Conscience.

IS : Cette syllabe mantrique nous rappelle les mystères Isiaques et le nom qui leur correspond : Isis. Il est évident que la voyelle I et la lettre S prolongée comme un sifflement doux et paisible, invoquent le serpent sexuel pour qu’il monte victorieusement par le canal médullaire.

IO : Isolde, l’Androgyne luni-solaire, Osiris-Isis scintille depuis le fond de tous les âges, terriblement Divin. I avec sa signification cachée, est certainement le Lingam (le Phallus), le Iod hébreux. O est l’Éternel féminin, l’utérus (le Yoni), le fameux He de type hébraïque. IO, quand nous entonnons cette dernière syllabe du mot magique pendant la transe sexuelle, la transmutation de la libido devient alors intégrale.

C’est ainsi que le serpent igné de nos pouvoirs magiques s’éveille pour commencer son exode par le canal médullaire.

L’aspect maternel de la flamme sacrée qui monte comme un serpent par la colonne vertébrale est patent et manifeste.

Flamme en forme de serpent ; divine flamme sexuelle ; très sacrée Mère Kundalini.

En dehors du corps physique, notre Mère cosmique particulière (car chacun a la sienne) assume toujours la merveilleuse présence d’une Vierge Mère.

Une fois, peu importe la date et l’heure, alors que je me trouvais en dehors de mon corps physique, je rencontrais ma Mère sacrée à l’intérieur d’une précieuse enceinte.

Après les traditionnelles embrassades entre Mère et Fils, elle s’assit face à moi dans un fauteuil confortable, une opportunité dont je profitais pour lui poser des questions qui me semblaient indispensables.

“ Mère, est-ce que je vais bien maintenant ? Oui, mon fils, tu vas bien.

Ai-je encore besoin de pratiquer la Magie sexuelle ? Oui, tu en as encore besoin.

Est-il possible que là-bas, dans le monde physique, quelqu’un puisse s’auto-réaliser sans avoir besoin de la Magie sexuelle ? ”.

La réponse à cette dernière question fut terrible : “ Impossible, mon fils, ce n’est pas possible ”.

Je confesse franchement et sans ambages que ces paroles de l’adorable me laissèrent étonné. Je me souvins alors avec une grande douleur des gens si nombreux, de type pseudo-ésotériste et pseudo-occultiste, qui en vérité désirent ardemment la libération finale, mais qui ne connaissent pas le Sahaja Maïthuna, la Magie sexuelle, la clef merveilleuse du Grand Arcane.

Incontestablement, le chemin qui conduit à l’abîme est pavé de bonnes intentions.