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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

MM32 La naissance spirituelle

Nous devons en finir avec le processus du Moi humain pour que l'être naisse. Ne commettons pas l'erreur de nous diviser en un Moi supérieur et un Moi inférieur. Ce que les étudiants spiritualistes appellent le Moi supérieur n'est pas l'Etre, mais une forme raffinée du Moi humain, une modalité subtile d'autodéfense qu'utilise le Moi humain pour se maintenir et pour durer, une facette raffinée de Satan, une échappatoire subtile dont se sert le Moi humain. Il faut mourir pour vivre. Il faut tout perdre pour tout gagner. Nous devons mourir sur la croix pour avoir le droit de vivre. L'Etre naît, rempli de gloire et de pouvoirs, sur le cadavre du Moi humain. Le Moi humain veut briller partout, il veut que tout le monde l'applaudisse et l'admire ; il se laisse pousser les cheveux et la barbe, met des vêtements bizarres pour déambuler publiquement dans les rues, afin que les naïfs l'appellent Maître, Frère Majeur, etc. Le Moi-homme se dénude comme la prostituée pour étaler ses pouvoirs, ses qualités, son origine, sa majesté. Le Moi-homme veut occuper les premières places dans les synagogues et sur les places publiques.

Le Moi-homme n'a aucune modestie, il parle de tout, dit tout, raconte tout sans retenue aucune ; le Moi-homme, comme l'artiste, travaille pour que les autres l'applaudissent et l'admirent.

« Vanité, vanité, tout est vanité ».

Le Moi-homme est rempli de jalousie. Le Moi-homme se déguise sous la tunique d'Aristipe. La tradition raconte qu'Aristipe, un grand philosophe grec, voulant faire montre de sa sagesse et de son humilité, revêtit une vieille tunique pleine de pièces et de trous. Il empoigna le bâton de la philosophie et, plein d'humilité, s'en alla à travers les rues d'Athènes. Aristipe atteignit ainsi la maison de Socrate. Lorsqu'il le vit venir, Socrate s'exclama : « Eh, Aristipe !, on voit ta vanité à travers les trous de ta tunique ! ».

Le Moi-homme sait dissimuler sa colère dans des récipients de glace. Des feux de colère dans de beaux vases glacés, remplis de parfums ineffables. La jalousie, il l'appelle prudence, et la colère, confusion, nervosité. Oui, réellement, le délit se cache même dans l'encens de la prière.

Le véritable Maître ne dit jamais qu'il est un Maître. On ne peut pas reconnaître le véritable Maître, il s'habille comme n'importe quelle autre personne et déambule partout anonyme et inconnu.

Pour que l'Etre naisse, le Moi doit mourir totalement. L'Etre est ce qui est, ce qui a toujours été et ce qui sera toujours. L'Etre est la vie qui palpite dans chaque atome, c'est le Très-Haut à l'intérieur de nous. L'Etre est impersonnel, c'est l'Intime, c'est le Très Haut en nous. L'Etre est au-delà du désir, au-delà du mental, au-delà de la volonté, au-delà de la conscience. l'Etre est au-delà de l'intelligence. La raison d'être de l'Etre est ce même être. L'Etre est la vie. Je suis l'Etre.

MM33 Origines du moi humain

Le Moi humain est une larve monstrueuse qui a commencé à se former lorsque nous sommes sortis de l'Eden. Le Moi se convertit d'abord en l'homme vulgaire de la terre ; le Moi se manifeste ensuite comme un homme cultivé et intellectuel, et l'ultime effort que fait le Moi pour se maintenir, c'est de se déclarer Maître, et il aime se l'entendre dire. Le Moi, comme une prostituée, aime se dénuder pour montrer aux autres ses formes, ses qualités et ses pouvoirs divins. Puis il se transforme en prophète et exhibe ses pouvoirs et vertus pour que les autres le vénèrent.

Le Moi revêt la tunique d'Aristipe, il est humble tant qu'on ne met pas le doigt sur la plaie, mais quand on la touche, il réagit, plein d'une colère sublime.

Le Moi aime parler de ses livres et de ses oeuvres merveilleuses, à cause de son orgueil ineffable ; en outre, il se déguise en saint et en martyr, il se déclare Maître, voire même Ange.

Dans la nuit des temps, le Moi était simple, mais, à travers les siècles, il est devenu de plus en plus compliqué et retors.

Ce processus de complication, certains l'appellent évolution et progrès. En réalité, ce n'est pas une évolution mais une complication et un renforcement de cette horrible larve appelée le Moi. Le Moi subit d'innombrables et subtiles transformations, parfois il ressemble à un démon, parfois à un enfant Dieu.

En résumé, nous pouvons affirmer que le Moi passe par trois étapes successives de complication. La première, c'est l'homme commun de la terre ; la deuxième, c'est l'homme cultivé ou instruit qui développe l'intellect, et la troisième, ce sont les choisis ou élus, qui résident au plus haut ; cette troisième phase est la plus dangereuse. Arrivé à ce stade, le Moi devient très subtil et dangereux, il se transforme en un Moi angélique et divin, il prend l'attitude d'un Ange et veut que tout le monde reconnaisse ses mérites. Le Moi-Ange est plus subtilement dangereux que le Moi-homme.

Lorsque le Moi pénètre dans la demeure des morts, il se désintègre. Les Dieux qui veulent entrer dans l'Absolu doivent tuer le Moi ; ils doivent entrer dans le séjour des morts. Donc, ne nous appelons pas Maîtres, car le seul Maître, c'est le Christ interne.

Un guru authentique ne le proclame pas. Le vrai guru, c'est le Christ interne. Un véritable Maître passe anonyme et inconnu partout, il n'exhibe pas ses oeuvres ni ses pouvoirs et il est plein de modestie. Un véritable Maître est avant tout un citoyen correct. Le véritable Maître n'est jamais intellectuel, car l'intellect est une fonction animale du Moi-homme. Le véritable Maître est comme un enfant, pur, saint, ingénu et simple. Le véritable Maître est le Christ interne, qui éclaire tout homme qui vient en ce monde.

Après la mort, l'âme se dévêt des corps astral et mental, à travers des périodes successives d'évolution interne. L'âme s'immerge alors dans le bonheur ineffable de l'infini, où résonnent les merveilleuses harmonies du feu. Malheureusement, au seuil du Mystère, le Moi reste là à attendre notre nouvelle réincarnation. C'est dans le Moi que se trouvent les racines du mal et de la douleur.

Lorsque le Moi est sur le point de mourir, l'Etre naît, éclatant de gloire et de majesté.

A chaque Initiation, quelque chose meurt en nous et quelque chose naît en nous.

Ainsi, le Moi meurt peu à peu ; ainsi, l'Etre naît peu à peu ; c'est pourquoi on appelle l'Initiation une naissance. La nature ne fait pas de bonds. Il est nécessaire que meure le Moi-homme pour que naisse l'Etre en nous. Il est urgent que l'Etre reçoive sa Couronne, qui est le resplendissant et lumineux Je suis.

« Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la Couronne de la vie ».

Après que l'Etre a reçu la Couronne de la vie, le Moi se métamorphose en une déité, alors ce dangereux Moi divin pénètre dans les mondes internes, dans la maison des morts, et, peu à peu, il se désintègre définitivement. La « maison des morts » est une école interne où le Moi meurt peu à peu.

 

MM34 Le Gardien du Seuil

Le Gardien du Seuil, c'est le Moi humain qui, plus tard, se métamorphose en Moi angélique, divin. Après la mort, l'Etre abandonne les corps astral et mental en suivant le cours de son évolution interne. C'est ainsi que l'Etre s'immerge, heureux, dans l'infini étoilé. Malheureusement, au seuil du Mystère demeure le Gardien du Seuil, qui est le Moi. Quand l'Etre revient, pour entrer dans une nouvelle matrice, le Moi va alors constituer notre corps lunaire où astral inférieur. En se réincarnant, l'Etre s'enveloppe d'un nouveau corps mental, d'un nouveau corps astral, d'un nouveau corps éthérique et d'un nouveau corps physique. Ces quatre corps forment une nouvelle personnalité innocente ; malheureusement, le Moi s'empare peu à peu de cette nouvelle personnalité, jusqu'à la contrôler totalement.

L'Etre est pur, le Moi est une larve horrible ; l'Etre est transparent comme le cristal, le Moi est monstrueux comme Satan ; l'Etre ne s'offense de rien, le Moi s'offense de tout. L'Etre est indifférent devant le plaisir et la douleur, devant la louange et le blâme, devant le triomphe et l'échec. Le Moi s'offense de tout, il souffre, pleure, jouit et cherche les plaisirs. Le Moi recherche toujours la sécurité ; l'Etre n'a jamais peur, c'est pourquoi il ne cherche pas la sécurité. Le Moi a peur de la vie, peur de la mort, peur de la faim, peur de la misère, etc. Les hommes s'exploitent par peur, ils vont à la guerre par peur, ils volent et accumulent par peur, ils tuent par peur, s'arment par peur.

L'Etre est au-delà des désirs, au-delà des attachements, au-delà des appétits et des craintes, au-delà de la mort et de l'intellect, au-delà de la volonté humaine, au-delà de l'intelligence ; l'Etre est l'Arbre de la vie.

Le Moi devient intellectuel et il souffre à cause de ses attachements et de ses craintes, de ses jalousies et de ses passions, de son égoïsme et de ses haines (Ne confondons pas le Moi avec le Je Suis, duquel nous parle Jésus ; le Moi est la larve du Seuil, le Je suis est la couronne de la vie, la couronne resplendissante de l'Etre). Le Moi parle d'honneurs, cherche des satisfactions, est sujet au plaisir et au chagrin ; toute imperfection en nous provient de l'horrible Moi. L'Etre est au-delà de la joie et du chagrin, du plaisir et de la douleur, de l'intellect et de la raison.

Pour que l'Etre naisse, il faut tuer le Moi. Le Moi aime exhiber ses pouvoirs. Malheur à l'Initié qui se met à faire des prophéties aux gens, il mourra assassiné pour n'avoir pu se taire. Le clairvoyant ne doit pas s'introduire dans la vie d'autrui, car il peut être assassiné.

A mesure que la Kundalini monte dans la moelle épinière, le Moi meurt et l'Etre naît.

Chacune des trente-trois vertèbres de notre colonne exige certaines vertus, ce qui signifie la mort de certains défauts déterminés, au niveau de chaque vertèbre. C'est ainsi que l'Etre naît peu à peu, vertèbre après vertèbre ; c'est ainsi que le Moi meurt peu à peu, vertèbre après vertèbre. A chaque Initiation quelque chose naît en nous ; à chaque Initiation, quelque chose meurt en nous.

On appelle l'Initiation une naissance. On ne peut naître sans mourir, on ne peut naître sans le Sexe. Celui qui veut naître doit entrer dans le ventre d'une femme, et la femme s'unir à son époux. C'est ainsi seulement que l'on acquiert le droit de naître.

La seule connaissance du processus du Moi ne peut réussir à en finir avec le Moi. L'Etre ne peut naître sans le feu et le feu ne peut être éveillé sans le Sexe. Le Moi ne meurt que sous le fil de l'Epée flamboyante, cette Epée c'est la Kundalini et elle ne s'éveille que par la pratique de la Magie sexuelle avec sa femme ou son mari.

Nous devons tuer le Moi avec l'Epée terrible de la Justice cosmique. C'est ainsi, par la mort du Moi, que la majesté de Dieu peut s'exprimer à travers nous.

L'épée de la justice est la Kundalini ; l'homme peut éveiller la Kundalini grâce à la femme, et la femme grâce à l'homme.

 

MM35 La premie grande naissance de Jus-Christ

MM35 La premie grande naissance de Jus-Christ

La premie grande Initiation de Jus fut aussi simple et naturelle que la naissance humble et innocente d'une fleur de lotus. Le Boddhisattva Jus ne convoitait ni initiations, ni pouvoirs, ni titres, ni degr, ni hiarchies, ni dignit, ni positions sociales ou divines, ni royaumes, ni or, ni argent. En ant plus que tous les Anges, Archanges, Saphins, Puissances, etc., il pra simplement re un homme bon. Quelqu'un a dit : Il vaut mieux re un homme bon qu'un mauvais Ange .

Dans ses formes plus compliqus, le Moi devient subtilement envieux, il ne convoite plus de titres de noblesse, mais il convoite des titres divins, il veut que tous l'appellent Mare, il veut des titres hiarchiques et otiques. Il perd des ernit infinies, enchevrdans le karma des mondes ; il ne veut plus ni or ni argent, mais il convoite des pouvoirs occultes. Il n'aspire plus aux honneurs ni la grandeur, mais aux initiations et aux degr. Il ne convoite plus de seigneuries ni de royaumes terrestres, mais des royaumes internes, des seigneuries et des majest dans les mondes supieurs.

Il se rouit de gouverner des paradis, et bien que cela semble incroyable, il en vient me se sentir jaloux de sa propre hiarchie divine et il se convertit en un tentateur ineffable. Il aime gouverner des mondes et des soleils, et il offre ses Edens aux Boddhisattvas de compassion. Il ne veut plus reposer dans des lits douillets et des confortables demeures terrestres, mais il aspire reposer dans le bonheur ineffable du Nirvana. Ces res n'aiment pas le chemin roit, dur et difficile. Ils jouissent de repos nirvaniques, cestes, tandis que la pauvre humanitsouffre et pleure. Et ils nous offrent leurs paradis sucteurs pour nous empher d'entrer dans l'Absolu.

En vit je vous le dis, bien-aim disciples, mieux vaut renoncer au bonheur du Nirvana, pour suivre le sentier du devoir long et amer.

Le devoir nous me droit l'Absolu, c'est mieux que le bonheur du Nirvana. Ne nous laissons pas succomber ces divines tentations nirvaniques.

Le Boddhisattva qui renonce aux tentations nirvaniques, aux royaumes planaires que lui offrent les Dieux tentateurs, et qui renonce au Nirvana (le bonheur ceste) par amour pour l'humanit est confirmtrois fois honoret, apr des ernit, il gagne le droit d'entrer dans l'Absolu.

L'Absolu est la vie libre dans son mouvement, c'est la supre rlit l'espace abstrait qui s'exprime seulement comme mouvement abstrait absolu, ficit sans limites, omniscience totale. L'Absolu est lumie incre et plitude parfaite, ficit absolue, vie libre dans son mouvement, vie sans conditions et sans limites.

Nous devons en finir avec le processus du Moi pour avoir le droit d're de manie absolue. Dans sa forme plus subtilement raffin, le Moi se transforme en un enfant dangereux. Le Moi de beaucoup de Mares nirvaniques nous tente en nous disant : Abandonne le dur chemin et viens avec nous au Nirvana, onous sommes heureux . Touch de compassion pour notre douleur, ils nous tentent avec le bonheur nirvanique. Le Moi des Anges, Archanges, Saphins, Puissances, Vertus, Tres et Hiarchies de diffentes splendeurs, a toujours l'aspect innocent d'enfants pleins de beaut

Mais ce Moi divin convoite des degr, des initiations, des pouvoirs, des titres divins, des majest nirvaniques et des dignit divines. Le Moi divin est le Moi-homme me, suprement raffin Ecoutez-moi, hommes et Dieux !. Ecoutez-moi, anges du Nirvana !. Ecoutez-moi !. Nous affirmons que le chemin long et amer du devoir, qui me droit l'Absolu, est mieux que le bonheur nirvanique. Nous qui suivons le sentier du devoir, nous ne voulons pas nous oigner de ce chemin. Malheur ceux qui s'artent de ce dur chemin !. Ils demeureront empr dans le karma des mondes. Nous qui aimons beaucoup l'humanit nous disons : tant qu'il restera une seule larme dans les yeux des res humains, tant qu'il y aura un seul coeur afflig nous refusons d'accepter le bonheur.

Au lieu de convoiter des degr, des pouvoirs, des initiations et des dignit divines, nous devons nous efforcer d're des hommes utiles l'humanit souffrante. Nous devons nous soumettre la loi du grand service. Nous devons chercher le travail fond dans le Grand-OEuvre du Pe. Nous devons chercher les moyens pour re toujours plus utiles la pauvre humanitsouffrante. C'est mieux que de convoiter des titres internes, des initiations, des degr otiques et des royaumes planaires.

La personnalit l'individualitet le Moi sont les dures chaes qui nous attachent au dur rocher de la douleur et de l'amertume.

Les Dieux et les hommes sont soumis la douleur de la vie conditionn.

Dans l'Absolu, nous passons au-deldu karma et des Dieux, au-delde la Loi. Le mental et la conscience individuelle ne servent qu'mortifier notre vie. Dans l'Absolu, nous n'avons pas de mental ni de conscience individuelle. L nous sommes l'Etre inconditionn libre et absolument heureux. L'Absolu est la vie libre dans son mouvement, sans conditions, sans limitations, sans la mortifiante peur de la Loi ; la vie au-delde l'esprit et de la matie, au-deldu karma et de la douleur, au-delde la pens, du verbe et de l'acte, au-deldu silence et du son, au-deldes formes.

L'Absolu est espace abstrait absolu, mouvement abstrait absolu, libert absolue, sans conditions, sans rerve ; omniscience absolue et ficitabsolue.

Nous devons en finir avec le processus du Moi pour entrer dans l'Absolu. Le Moi humain doit entrer dans la maison des morts. Il doit aller la fosse commune des douilles astrales ; il doit se dintrer dans l'abe, afin que l'Etre puisse nare, latant de majestet de pouvoir.

Le Moi de beaucoup de Mares jouit de ses pouvoirs et dignit ; il se dlare lui-me divin et se rev de majestet de beaut ineffables. Le Moi de beaucoup de Mares se dhabille comme une prostitu, pour montrer ses formes et ses pouvoirs aux autres, il adore raconter ses visions, afin que les autres l'admirent et le vent ; il parle de ses initiations et raconte ces choses secres, il est comme l'avare qui passe son temps compter son argent, il est comme la fripouille remplie d'orgueil qui parle constamment de sa noble ascendance ou de sa rssite dans les affaires.

Ecoutez-moi, hommes et Dieux !. Les initiations sont des eils de la conscience, des choses intimes de la conscience ; apprenons nous taire, re humbles, re modestes. L'authentique olution est dans la conscience, non dans le Moi. Le Moi n'olue pas, il se complique, c'est tout.

La conscience minale olue jusqu' s'eiller comme conscience vale. Chaque atome minal est le corps physique d'une crture entale pleine de beaut ; ces entaux minaux ont un langage, ont leur conscience, et ils sont regroup en tribus ou familles, ils ressemblent des enfants innocents. Au-dessus de l'helle minale se trouve le royaume sublime des vaux. La conscience vale olue alement, jusqu' s'eiller comme conscience animale. Chaque plante est le corps d'un enfant ental qui aspire entrer dans le rne animal. La conscience animale olue aussi, jusqu's'eiller comme conscience humaine. Beaucoup plus tard, l'homme s'eille comme Ange, Archange, etc.

Le Moi n'est qu'une larve, c'est la larve du Seuil, qui devient toujours de plus en plus compliqu. Le Moi est la be intieure qui contre les quatre corps : physique, hique, astral et mental. C'est ainsi qu'est constituce monstre que l'on appelle la personnalit

Le Moi de beaucoup de Mares ne veut plus de positions politiques, mais des positions spirituelles ; il adore le re de leader et il se bat pour obtenir de hautes positions hiarchiques l'intieur des oles, loges et mouvements spirituels. Nous devons en finir avec le processus du Moi et avec la personnalit afin d'avoir le droit d're. Il nous faut en finir avec l'individualit pour avoir le droit de recevoir la Couronne de la Justice.

Seule la vie impersonnelle et l'Etre peuvent nous octroyer le bonheur litime de la grande vie libre dans son mouvement.

MM36 La conie du Temple

MM36 La conie du Temple

Le temple est en fe, sur l'autel bre une lampe prieuse. Un pavillon tricolore ondoie victorieusement dans l'enceinte sacr ; sur ce pavillon resplendit le bleu du Pe, le jaune du Fils et le rouge de l'Esprit-Saint. A l'intieur de la chambre de rlexion attendent les trois Rois Mages, qui sont venus au temple guid par le Soleil mystique, l'oile de Bethlm. Jus, le sublime Boddhisattva, est assis face l'autel, il est vu d'une tunique de lin blanc, et il couvre sa te d'un voile blanc. Le ciel est charg de gros nuages lourds et il pleut abondamment. Le prophe n'a-t-il pas rit : Et toi, Bethlm, de la terre de Judas, tu n'es pas le moindre des clans de Judas, car de toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Isra (Matthieu II, 6, citant Mich V, 1). Le voici, ce pasteur, assistant sa naissance spirituelle ; c'est la nativit(ou le No) du coeur. Maintenant, le bon pasteur se le et passe une enceinte sacr du temple ; un formidable lair resplendit dans les tres, c'est un rayon terriblement divin. En ce terrible instant, le Mare interne entra dans son Boddhisattva ; celui-ci avait devson premier Serpent sur la verge ; le Boddhisattva Jus ait pr.

Les trois Rois Mages vinrent adorer l'enfant homme dont le nom est Jus le Christ. Voilcomment se doule la naissance du Mare, la nativitdu coeur. Les fils de Dieu ne sont pas n de sang, ni de volontde chair, ni de volontd'homme, mais de Dieu .

Les trois Rois Mages adorent Jus dans le temple ; Jus dit alors des choses sublimes. Jovah !, mon Dieu !, qu'il fut terrible ce rayon qui tomba du ciel !.

Jus ait montdans une enceinte mystieuse du temple, cette prieuse enceinte ait entour de belles balustrades. Le Mare avait enlevson manteau et s'ait assis dans un fauteuil, et c'est ce moment-lque la foudre tomba du ciel et que son Etre interne entra en lui.

Ce qui na de la chair est chair, ce qui na de l'esprit est esprit.

Jus naquit en esprit et en vit Un choeur d'Anges chanta, rempli d'allresse, et les trois Rois Mages adorent le bon pasteur.

Gloire Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volont.

Jus ait un homme de taille moyenne, au visage basan brpar le soleil. Jus avait les cheveux noirs et une barbe peu abondante, noire alement. Les yeux de Jus aient noirs et prants, il avait un front ample, un nez aquilin et des lres fines et fermes. La naissance mystique de Jus est la premie Initiation des Mystes Majeurs.