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  • Biblioteca Gnostica

     Livres en ligne de V.M. Samael Aun Weor

    La Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience,
    une Philosophia Perennis et Universalis.
    Incontestablement,
    la Gnose est la connaissance supérieure des choses.

  • Portada Biblioteca Gnostica 3

    MOURIR

    Il est urgent de désintégrer le Moi,
    de le réduire en poussière, dans le seul but
    qu'existe seulement l'Etre à l'intérieur de nous.

     

  • Eros And Psique

    Naître

    Il est de toute évidence impossible de célébrer
    la Nativité du Coeur si le Christ ne naît pas en nous.

    Celui qui veut célébrer avec jubilation la Nativité du Coeur doit
    fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l'Etre.

  • San Pablo

    Se Sacrifier pour l'humanité

    Le Troisième Facteur fondamental de la Révolution de la Conscience
    consiste à se sacrifier pour l'humanité,
    à montrer le chemin aux autres ;
    là est la charité bien comprise, là est l'amour.

  • Cristo Pancrator

MM52 L'Elixir de longue vie

Dans la quatrième Initiation des Mystères Majeurs, l'Initié gagne le Nirvana, il entre dans le monde des Dieux, où ne règne que la félicité illimitée.

En parvenant à la cinquième Initiation des Mystères Majeurs, on arrive à la montagne des Dieux, laquelle comporte deux chemins qui nous mènent au sommet. Le premier est le chemin en spirale, qui nous conduit à la cime en tournant autour de la montagne ; l'autre, c'est le chemin du devoir, long, amer, étroit et difficile, qui nous conduit directement à l'Absolu.

Max Heindel nous parle de la montagne des hommes, mais il ne connaît pas la montagne des Dieux ; la montagne des hommes a aussi deux chemins, le chemin en spirale, par où monte toute l'humanité, et le chemin en ligne droite, étroit, resserré et ardu, qu'empruntent les Initiés ; le sommet de cette montagne, c'est le Nirvana, et pour y parvenir il faut traverser neuf Initiations de Mystères Mineurs et cinq de Mystères Majeurs.

Lorsque l'Initié parvient au sommet de la montagne des hommes, il se trouve devant les deux chemins de la montagne des Dieux. A ce moment-là, un gardien terrible apparaît devant l'Initié ; lui montrant le chemin spiral, nirvanique, il lui dit : « C'est là un bon travail ». L'Initié aperçoit alors les mondes infinis de l'espace, les soleils qui tournoient à travers l'éternité, les Dieux du Nirvana comblés de félicité, heureux dans leurs paradis ineffables. Puis il lui montre le sentier étroit et difficile du devoir long et amer qui nous mène directement à l'Absolu, et il lui dit : « Voici un travail supérieur ; tu dois maintenant décider par lequel des deux chemins tu vas continuer ». Si l'Initié essaie de réfléchir, le gardien lui dit : « N'y pense pas, dis-le tout de suite ! ».

C'est un moment terrible, car de lui dépend notre destin pour plusieurs éternités. C'est le moment le plus terrible de notre évolution cosmique. L'Initié qui renonce au Nirvana par amour pour l'humanité est confirmé trois fois honoré et, après plusieurs éternités de Nirvanas gagnés et perdus par amour pour l'humanité, il remporte enfin le droit d'entrer dans l'Absolu. Ceux qui choisissent le sentier en spirale du Nirvana ont des époques d'activité et des époques de profond repos dans la félicité nirvanique. Ils ne se réincarnent dans les mondes qu'après de très longs intervalles, puis s'immergent à nouveau pendant des éternités dans la félicité infinie des sphères.

Comme ils n'utilisent pas les corps de péché, ils jouissent de la félicité sans limites au sein de la musique des étoiles ; ainsi, à travers des éternités infinies, très très lentement, ils parviennent à l'Absolu. Ce chemin est extrêmement long. Le 19 février 1919, à 15h40, le Nirvana est entré en activité, et aujourd'hui les hiérarchies nirvaniques luttent pour le retour de l'évolution vers les mondes supérieurs.

Il y a des Nirvanis accablés de dettes karmiques qu'ils paient au cours de leurs cycles de manifestation cosmique. Le grand danger de la réincarnation, pour les Maîtres, c'est la chute de leur Boddhisattva ; il y a actuellement dans le monde des milliers de Boddhisattvas tombés, dans lesquels les Maîtres ne peuvent pas s'incarner. Les chutes sont dues au fait que l'âme-volonté n'est pas bien développée, et elle ne grandira pas tant que le désir existera dans le corps astral ; il faut tuer le désir.

Un Maître peut être très resplendissant dans le « Glorian », mais avec son Boddhisattva tombé il ne peut servir l'humanité souffrante ; cela signifie une souffrance horrible pour le Maître.

Le Maître et son Boddhisattva sont une double individualité mystérieuse ; le Boddhisattva qui renonce au Nirvana par amour pour l'humanité a le droit de demander l'élixir de longue vie, grâce auquel il peut conserver son corps physique durant de longues éternités, tout le temps qu'il voudra.

Le Comte de Saint-Germain vit actuellement avec le même corps physique qu'il a eu aux XVIIe et XVIIIe siècles, en Europe. Zanoni a vécu des milliers d'années avec le même corps physique.

Sanat Kumara vit actuellement avec le même corps qu'il avait en Lémurie il y a 18 000 000 d'années. Les grands Maîtres de la « muraille gardienne » qui protège l'humanité vivent avec le même corps qu'ils ont eu il y a des millions d'années. Les Maîtres Kout-Humi, Morya et beaucoup d'autres ont conservé leur corps depuis des milliers d années ; la mort n'a pu les vaincre, et ainsi ils ont évité le danger des réincarnations, de la chute des Boddhisattvas exposés au milieu ambiant, aux tentations, à l'hérédité, etc.

Seuls ceux qui ont une volonté d'acier ne tombent jamais.

 

MM53 Le Dieu Chauve-Souris

Dans le Palais des beaux-arts de la ville de Mexico, nous avons découvert une sculpture aztèque du Dieu Chauve-Souris ; nous allons en parler, même si les ténébreux nous calomnient pour cela et nous qualifient de magiciens noirs. Cette sculpture est un précieux symbole aztèque de l'un des principaux hiérarques de la Mort. Les Anges de la Mort travaillent sous l'influence de Saturne et désincarnent les âmes conformément à la loi du karma ; ils ont comme symboles la chauve-souris, la chouette et la faux ; ils font sortir l'âme du corps et rompent le cordon d'argent qui relie l'âme au corps physique.

Pendant le sommeil, les âmes peuvent voyager n'importe où et retourner au corps physique grâce au cordon d'argent. Lorsqu'ils officient, les Anges de la Mort prennent l'apparence d'un squelette, mais une fois leur travail accompli, ils revêtent un aspect merveilleux ; ce sont réellement des Anges.

Le Dieu Chauve-Souris demeure au centre de l'Eden, c'est un Ange de la Mort, il a le pouvoir de tuer comme celui de guérir.

Pour l'invoquer, les Aztèques formaient une chaîne en forme de fer à cheval, les maillons de cette chaîne étaient libres, personne ne se touchait les mains ni le corps, et ils formaient un demi-cercle autour de l'autel ; les participants au rite demeuraient respectueux, accroupis. Tous vocalisaient le mantra Isis, en deux syllabes séparées par une inspiration et en prolongeant le son de chaque lettre de la manière suivante : Iiiii Sssss Iiiii Sssss ; le son de chaque lettre est soutenu le plus longtemps possible. Le S résonne comme le chant du grillon ou comme les grelots du serpent à sonnettes, tellement sacré chez les Aztèques ; c'est la voix subtile grâce à laquelle on peut réaliser merveilles et prodiges ; le mantra était vocalisé de nombreuses fois d'affilée. Le Sacerdote jetait sur un petit brasier la fumigation d'escargots marins réduits en une poudre blanche ; les escargots et le feu sacré se trouvaient intimement associés. Les braseros étaient placés sur une table, et sur l'autel brûlaient deux feux, symboles de la vie et de la mort ; faisant face à l'assistance, le Sacerdote donnait sa bénédiction avec un couteau effilé, puis il appelait de tout son coeur le Dieu Chauve-Souris ; et le terrible hiérarque de la Mort accourait alors à l'appel. Ce rituel peut toujours être pratiqué dans les sanctuaires gnostiques.

Le Dieu Chauve-Souris peut guérir les malades, si la loi du karma le permet. N'importe quel groupe de personnes peut exécuter ce rite pour guérir les maladies graves. Les Aztèques réalisaient ce rite dans un temple en or massif, lequel existe toujours en djinn.

Le Dieu Chauve-Souris assiste aux épreuves funéraires de l'arcane 13. Lorsque Jésus parvint à l'arcane 13, il erra parmi les sépulcres des morts ; les terribles spectres de la Mort l'assaillirent au milieu des terreurs de l'horrible nuit, les cadavériques fantômes de la Mort lui rappelèrent des choses horribles du passé. Jésus dut vaincre le conseil suprême des Anges de la Mort, la lutte fut terrible, mais il n'a pas eu peur et il vainquit ; alors, comme un souffle terrible, l'Ancien des Jours entra en Lui. C'est ainsi que le Fils et le Père sont un ; cela s'accomplit dans l'arcane 13 ; ce processus est toujours identique pour quiconque reçoit la Couronne de la vie ; cela appartient à la deuxième Initiation des Mystères de la foi et de la nature.

« Je te loue, mon Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché ces choses aux sages et aux savants et de les avoir révélées aux petits enfants. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m'a été remis par mon Père, et nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Matthieu XI, 25-27).

 

MM54 L'onction à Béthanie

L'élixir de longue vie est, en réalité, un gaz très blanc, puissant, électropositif et électronégatif. Lorsque l'Initié demande l'élixir de longue vie, il entre dans le temple de Sanat Kumara, qui lit à l'Initié toutes les conditions et exigences sacrées. Sanat Kumara est le fondateur du Collège d'Initiés de la Loge Blanche ; il vit dans une oasis du désert de Gobi, avec d'autres Initiés de la Lémurie ; tous ont conservé le même corps depuis plus de 18000000 d'années. Sanat Kumara félicite l'Initié en lui disant : « Tu es toi aussi un immolé sur l'autel du grand sacrifice », puis il bénit l'Initié.

Après cela, on pénètre dans un autre temple des mondes internes, à l'entrée duquel figure une inscription où l'on peut lire : « Temple gnostique de ceux qui allongent leur vie ». L'Initié se rend à ce temple en corps astral ; il y reçoit, au cours d'une cérémonie, l'élixir de longue vie.

Ce gaz est déposé dans notre fond vital ; plus tard, il faut vaincre la mort dans les épreuves de l'arcane 13, qui sont vraiment terribles ; très peu d'êtres humains ont suffisamment de courage pour les affronter avec succès. On prévient celui qui en sort victorieux qu'il devra mourir ; en réalité, on meurt, mais on ne meurt pas car, le troisième jour après la mort, l'Initié s'approche de son tombeau en corps astral, afin d'invoquer son corps ; il est secouru dans cette tâche par les Esprits du mouvement, les Anges de la Mort et d'autres hiérarchies.

Le corps obéit et, en se levant de la tombe, il pénètre totalement dans les mondes suprasensibles ; les saintes femmes le traitent alors avec certaines drogues et les hiérarchies divines lui infusent vie et mouvement ; après quoi, obéissant à des ordres suprêmes, le corps entre en l'Initié par la glande pinéale. Cette glande est la fleur de lotus aux mille pétales dans le corps astral, la Couronne des saints, l'oeil de diamant. C'est ainsi que l'on ressuscite d'entre les morts.

Tous les Maîtres qui ont ressuscité peuvent vivre avec leur corps physique pendant des millions d'années. Zanoni a commis l'erreur de prendre femme après être ressuscité d'entre les morts ; c'est pourquoi il a perdu la tête sur la guillotine, lors de la Révolution Française.

Sur ces hautes cimes, l'Initié ne vit que pour diriger le courant de vie des siècles, il n'a plus besoin de femme, c'est là le cadeau de Cupidon ; le corps de l'Initié demeure en état de djinn. Néanmoins, il peut se rendre visible et tangible où il le veut et travailler dans le monde physique en accord avec la Loge Blanche.

A partir de ce moment, il dirige la Grande Vie ; il a pouvoir sur le feu, l'air, l'eau et la terre ; la nature tout entière se prosterne devant lui et lui obéit. Il peut vivre parmi les hommes et il est un Homme-Dieu. Naturellement, pour parvenir à ces sommets, il est indispensable de passer par les épreuves de l'arcane 13.

Pour la mort, le corps est embaumé. L'onction à Béthanie correspond à cet événement de l'arcane 13. Après l'embaumement du corps pour la mort, celui-ci est soumis à une préparation spéciale pour le tombeau, qui se déroule suivant les nombres 30 et 35, lesquels, additionnés, donnent l'arcane 11 : le « Lion dompté » ; il faut dompter la nature et la vaincre. Lorsque le corps est prêt pour la tombe, alors viennent les processus de la mort et de la résurrection ; les Anges de la Mort ne rompent pas, dans ce cas-là, le cordon d'argent ; ainsi, on meurt, mais on ne meurt pas. Le cerveau physique de l'Initié est soumis à une transformation spéciale, qui le rend plus subtil, sensible et rayonnant.

L'onction à Béthanie correspond à ces processus en Jésus-Christ. « Comme Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux, une femme s'approcha de lui avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très précieux, et elle le versa sur sa tête tandis qu'il était à table. Voyant cela, les disciples s'indignèrent et dirent : pourquoi ce gaspillage ?. Car cela pouvait être vendu bien cher et donné à des pauvres. Entendant cela, Jésus leur dit : pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ?. Car c'est une bonne oeuvre qu'elle a accomplie envers moi. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Si elle a versé ce parfum sur mon corps, c'est pour m'ensevelir qu'elle l'a fait. En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamée cette Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on redira aussi, en sa mémoire, ce qu'elle vient de faire » (Matthieu XXVI, 6-13).

Les mystères de la Mort sont grandioses ; Jésus a connu l'adorable Déesse de la Mort après être sorti du Jourdain, dans la solitude du désert. La Déesse Mère-Mort est connue chez les Aztèques sous le nom de Mictlancihuatl ; elle est le chef suprême des Anges de la Mort.

Elle est la seule qui puisse nous délivrer de la douleur et de l'amertume. Elle nous tire de cette vallée de larmes des millions de fois, toujours remplie d'un immense amour maternel, de charité, toujours adorable et bonne.

Les trois clés de la douleur sont : la lune, la femme fornicatrice et les eaux troubles. Tout cela appartient à l'horrible royaume de « Sainte Marie », à l'abîme.

La Bienheureuse Déesse de la Mort est amour et charité ; les Aztèques la représentent avec un diadème de neuf crânes ; neuf est le chiffre de l'Initiation.

Celui qui réalise l'arcane 13 se libère totalement ; la Déesse de la Mort reçoit et donne, c'est pourquoi elle a été représentée avec quatre mains.

 

MM55 Ehécatl, le Dieu du Vent

Ehécatl, le Dieu du vent chez les Aztèques, est intervenu dans la résurrection du Christ Jésus ; le troisième jour, il entra dans le tombeau de Jésus et s'exclama d'une voix forte : « Jésus, lève-toi de ce tombeau, avec ton corps ».

Ehécatl infusa alors l'activité et le mouvement dans le corps de Jésus.

Ehécatl est un Ange précieux ; il est l'Esprit du mouvement ; les Seigneurs du mouvement règlent toutes les activités du mouvement cosmique. Les Aztèques rendaient un culte à Ehécatl. « Le premier jour de la semaine, à la pointe de l'aurore, les saintes femmes (en corps astral) se rendirent au tombeau avec les aromates qu'elles avaient préparés » (Luc XXIV, 12). Le corps physique de Jésus fut immergé dans les mondes internes, il entra en état de djinn et le tombeau resta vide. « Pierre courut au tombeau et, se penchant, il ne vit que des bandelettes. Il s'en retourna chez lui, tout surpris de ce qui était arrivé » (Luc XXIV, 12). Le corps de Jésus fut traité avec les aromates et les onguents sacrés, puis il s'introduisit par la glande pinéale astrale du Maître, et c'est ainsi que Jésus ressuscita avec son corps et qu'il put se rendre visible et tangible aux disciples d'Emmaüs : « Or, comme il était à table avec eux, il prit le pain, le bénit, puis le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux » (Luc XXIV, 30-31). Il paraissait impossible aux Onze que Jésus fût ressuscité, mais soudain, il se tint au milieu d'eux et leur dit : « Que la paix soit avec vous ». Mais eux, saisis de stupeur et d'effroi, s'imaginaient voir un esprit (tout simplement parce qu'il leur semblait impossible qu'un cadavre pût revenir à la vie). Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si troublés, et pourquoi des doutes s'élèvent-ils en vos coeurs ?. Voyez mes mains et mes pieds ; c'est bien moi !. Touchez-moi et rendez-vous compte qu'un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai ». Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Et pour achever de les convaincre, il mangea avec eux » (Luc XXIV, 36-43).

Ultérieurement, le Maître se rendit au Tibet.

Il enseigna et démontra à l'humanité la doctrine de la résurrection des morts. En pratiquant la Magie sexuelle, en adorant la femme, en sachant aimer, tout être humain peut parvenir à ces très hauts sommets de la résurrection.

 

MM56 Shamballah

Le Shamballah est un pays secret du Tibet ; c'est là que Jésus le Christ vit, actuellement, avec son propre corps physique ressuscité ; il y possède aussi son temple de Mystères ; ce pays se trouve en état de djinn ; c'est là que se trouvent les principaux monastères de la Loge Blanche. De nombreux Maîtres y vivent, dont les corps, datant des époques les plus reculées, sont en état de djinn (ou Jinas).

Lorsque Jésus marcha sur les eaux, son corps se trouvait en état de djinn. N'importe quel disciple peut se déplacer de la même façon.

Le disciple doit s'assoupir légèrement, puis, rempli de foi, il se lèvera de son lit en conservant le sommeil, comme un somnambule, après quoi il fera un petit saut avec l'intention de s'immerger dans les mondes suprasensibles. En sautant, il flottera dans l'air ambiant : c'est ce qu'on appelle l'état de Jinas ; dans cet état, on flotte dans l'espace et on marche sur les eaux. Certains réussissent immédiatement, d'autres mettent des mois et même des années avant de réussir.

Dans tous les coins du monde, il y a des monastères de la Loge Blanche en état de djinn. Nos disciples peuvent visiter le Shamballah et parler avec le Christ, en corps astral ou en djinn ; il y a un chemin qui part du nord-est de la ville de Gandhara et qui va jusqu'aux fleuves Sita et Bhastani ; au-delà de ces deux fleuves, on rencontre les deux colonnes sacrées, puis il y a un lac où un vieil Initié guide le pèlerin jusqu'au pays secret, le Shamballah. Les profanes ne trouveront jamais ce pays, car il est en djinn.

Jésus le Christ reviendra au zénith de l'ère du Verseau, avec le même corps avec lequel il est ressuscité et qu'il a conservé, depuis lors, en état de djinn.

Plus tard, le Maître reviendra sur le continent antarctique pour illuminer la sixième race, la race Koradhi.

Beaucoup plus tard, il reviendra pour instruire la septième race. Il est le Sauveur du monde et, réellement, le seul qui puisse nous sauver ; il est le resplendissant et lumineux Je suis. Jésus le Christ apporta la doctrine du Je suis, c'est pourquoi Il est le sauveur. Les prêtres de l'Eglise de Rome ont ravi la doctrine secrète du Seigneur. Tout mystique en extase peut voir, à l'intérieur des écoles spiritualistes, religions ou sectes, le Christ attaché à la colonne où on le flagella cruellement. Toutes ces écoles et religions fouettent le Seigneur tous les jours.

Les théosophes croient qu'au-dessus de Jésus le Christ il y a des êtres plus élevés que lui. Ces pauvres égarés sont dans l'erreur, car Jésus le Christ est un Paramartasatya qui a renoncé à l'Absolu pour venir dans cette vallée de larmes.

Jésus le Christ est le chef de toutes les âmes, un habitant de l'Absolu.

Les sectateurs de l'Ordre du Verseau ont commis l'erreur de s'affilier à un pervers ingénieur français qui se fait passer pour Jésus-Christ ; cette larve horrible est déjà séparée de l'Intime, c'est un pervers démon de l'abîme. Ce monstrueux imposteur recevra son châtiment. « Dehors les chiens, les sorciers, les impurs, les assassins, les idolâtres et tous ceux qui aiment faire le mal » (Apocalypse XXII, 15).

A la guerre, on fusille les traîtres. Quel châtiment méritent donc ceux qui trahissent le chef des âmes ?, ceux qui échangent le Christ contre un imposteur ?.

« Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font ». Nous tous, nous disons ceci : celui qui devient le disciple d'un démon ira à l'abîme, tenir compagnie à son adorable guru démon.