MM60 Etats de Djinn (Jinas)
Dans
ces pratiques de djinn, la première chose dont le
disciple a besoin, c'est d'avoir beaucoup de foi. Celui
qui a le mental rempli de doutes ferait mieux de ne pas
entreprendre ces études, car il pourrait devenir
fou.
La deuxième chose dont on a besoin, c'est d'avoir
plus de patience et de ténacité que le Saint-Job.
Le manque de ténacité dans ces pratiques mène
inévitablement à l'échec. Ceux qui
commencent à pratiquer et qui, lassés, arrêtent
peu de temps après, ne peuvent rien faire de bon
dans ces études. Qu'ils se retirent.
La
troisième chose, c'est d'avoir de l'ordre et de la
méthode dans les pratiques.
Pour
apprendre à voyager avec le corps physique en djinn,
le disciple peut utiliser les forces du Dieu Harpocrate,
comme nous l'avons déjà dit.
Pratique
: Faire un petit trou dans un oeuf de poule, à son
extrémité la plus pointue ; retirer par cet
orifice le blanc et le jaune de l'oeuf. Mais auparavant,
on doit tiédir l'oeuf dans de l'eau chaude. La coquille
de l'oeuf renferme les forces du Dieu Harpocrate, qui sont
une variante des forces christiques. L'étudiant mettra
la coquille évidée sur sa table de chevet
ou près de son lit, puis il s'endormira en invoquant
le Dieu Harpocrate. Ce qu'il faut, c'est un peu de sommeil
seulement et beaucoup de foi. Nous devons nous assoupir
en prononçant, avec une grande foi, la prière
du Dieu Harpocrate : « Je crois en Dieu, je crois
en le Christ et je crois en Har-Po-Cra-Tist, emmenez-moi
avec mon corps à l'Eglise Gnostique ». On récitera
cette prière mentalement un grand nombre de fois
; après quoi, en conservant le sommeil, on se lèvera
du lit comme un somnambule, on prendra l'oeuf avec soi et
on marchera en disant : « Har-Po-Cra-Tist, aidez-moi,
car je suis avec mon corps ». On doit alors faire
un saut, le plus long possible, en essayant de flotter dans
les airs, puis on marquera l'endroit exact ou l'on sera
retombé, après le saut ; le soir suivant,
on répétera l'expérience au même
endroit, en essayant de dépasser la marque antérieure.
On doit préserver le sommeil, le conserver comme
un trésor ; le pouvoir se trouve dans le sommeil
et dans la foi très intense. On marquera tous les
jours l'endroit où l'on retombe ; il faut persévérer
des mois et même des années, jusqu'à
la victoire. L'augmentation progressive de la longueur du
saut est le signe évident d'un progrès considérable
; cela démontre que peu à peu on entre en
état de djinn. Vient un moment où le disciple
fera des sauts de trois, quatre mètres, ou même
davantage ; la ténacité est essentielle ;
ainsi seulement peut-on triompher.
A
la fin, le disciple réussira à se maintenir
dans l'espace au-delà de toute limite normale ; son
corps sera alors en état de Jinas ; les gens ne pourront
le voir, il sera devenu invisible. Dans cet état,
le corps se sera immergé dans les mondes internes
; il deviendra assujetti aux lois des mondes suprasensibles
: lévitation, élasticité, plasticité,
porosité, etc., sans perdre ses caractéristiques
physiologiques ; c'est là une modification du somnambulisme,
un somnambulisme volontaire et conscient.
Les
forces du sommeil et de la foi sont terribles. Grâce
à l'état de djinn, nous pouvons recevoir les
enseignements directement dans les temples internes.
En
Inde, les yogis entrent en Jinas en pratiquant un Samyama
sur le corps physique ; le Samyama, c'est une concentration,
une méditation et une extase simultanées,
instantanées. Quant à nous, nous entrons en
djinn avec la pratique d'Harpocrate. Lorsque le yogi pratique
son Samyama, il vole dans les airs, marche sur les eaux,
traverse le feu sans se brûler et passe à travers
les rochers et les montagnes. Celui qui parvient à
ces hauteurs dans la méditation est un Sannyasin
de la pensée. En Occident, nous recourons au Yoga
occidental, dont fait partie la pratique d'Harpocrate ;
les conditions nécessaires pour effectuer cette pratique
sont : la foi, la ténacité et le silence.
Celui qui passe son temps à raconter ses victoires
aux autres perd ses pouvoirs et se convertit en une fripouille
; ces sujets hâbleurs et imbéciles doivent
être expulsés du Mouvement gnostique. Nous
pouvons visiter le Tibet en chair et en os (en état
de djinn), parler avec les Maîtres et avec le Christ
Jésus. Madame Alexandra David Neel nous parle, dans
son livre Mystiques et Magiciens du Tibet, de Lamas tibétains
qui parcourent de grandes distances dans un état
somnambulique sans se fatiguer.
Imitons
ces ascètes, car nous sommes totalement pratiques,
nous n'aimons pas perdre notre temps en divagations intellectuelles
; nous, s Gnostiques, nous sommes des hommes et des femmes
d'action.
A
présent les gens veulent des choses pratiques, pas
de théories, pas de divagations intellectuelles,
pas d'exploitations ; nous allons droit aux faits concrets,
droit au but. Malheur à celui qui utilise ces pouvoirs
pour ses fornications et méchancetés. Ceux
qui acquièrent ces pouvoirs ne doivent s'en servir
que pour visiter les monastères de la Loge Blanche
ou pour étudier les merveilles de la nature. Après
chaque pratique avec Harpocrate, nous accumulons dans nos
corps internes d'énormes quantités d'énergie,
grâce auxquelles nous allons acquérir peu à
peu le pouvoir de mettre le corps en état de djinn.
Mais il faut faire preuve de beaucoup de patience.
Celui
qui fera un mauvais usage de ces pouvoirs s'enfoncera dans
les ténèbres extérieures, où
l'on n'entend que des pleurs et des grincements de dents.
Ceux-là, il vaudrait mieux pour eux ne jamais être
nés ou qu'ils s'accrochent une pierre au cou et se
jettent au fond de la mer. Car il s'agit d'une science divine.
Malheureusement, l'humanité ne veut plus qu'argent,
coït et crime.
Les
frères spiritualistes sont des vipères dans
des bouquets de fleurs, ils sont pires que les profanes.
Précision
: avec beaucoup de sommeil, on sort en corps astral ; avec
un peu de sommeil et une foi ardente, on voyage avec le
corps en état de djinn. Apprenez donc à graduer
votre sommeil.