TK71 Le nombre deux (2)
Le
nombre 2 correspond à la constellation du taureau,
qui gouverne le cou et le larynx créateur, cet utérus
merveilleux qui enfante la parole, le Verbe.
Sa note musicale est le ré, sa couleur le violet,
son métal l'argent, et sa pierre précieuse
l'émeraude.
Le
plexus qui lui correspond est celui du larynx, de la thyroïde,
le chakra de l'ouïe magique, de la clairaudience.
Pour
éveiller ce chakra, il y a un mantra laryngien qui
est le É ; il doit donner une note musicale qui est
le ré. Il faut le vocaliser quotidiennement, on doit
inspirer sur la note ré et expirer sur celle-ci en
vocalisant Ééééé. C'est
ainsi que l'on parvient à développer le chakra
laryngien, qui nous donne le pouvoir d'entendre les voix
de l'ultra, des êtres supérieurs. Il est nécessaire
de développer ce chakra laryngien, autrement il est
impossible d'entendre ces sons.
La
lymphe et l'estomac correspondent au nombre 2, de même
que la Lune.
Le
nombre Un se dédouble en la Duade. Le nombre 2 est
la première Trimurti dans son deuxième aspect,
le Christ. Il ne faut pas confondre avec la deuxième
Trimurti, dans laquelle le Père se dédouble
en la Mère, et celle-ci en l'Enfant.
Le
nombre 2 de l'arbre kabbalistique est le Fils, le Christ,
et il est l'instructeur du monde. C'est pourquoi Hermès
Trismégiste disait : « Je te donne l'amour,
lequel contient tout entier le summum de la sagesse ».
Le
nombre 2 a trente-deux sentiers et cinquante portes. En
voici l'explication : 32 sentiers, 3 + 2 = 5 (le Pentalphe,
l'homme) ; 50 portes, 5 + 0 = 5 (le Pentalphe, l'homme).
Additionnons les résultats : 5 + 5 = 10, 10 = 1 +
0 = 1.
Dans
le zéro se trouvent les principes masculin et féminin,
le fondement de l'amour à travers le sexe (point
dans zéro ou cercle = trait vertical dans zéro
ou cercle).
Le
symbole du point dans le cercle représente la Mère
divine, la Mère cosmique, le symbole du Saint-Huit
représente l'infini et le symbole de la croix à
cinq branches représente le Pentalphe.
5
+ 5 = 10 ; une fois réduit, on a : point dans cercle
= Saint-Huit = Pentalphe ou la Mère cosmique = l'infini
= le Pentalphe ou l'homme.
Cette
question des cinquante portes est très intéressante
; dans l'un des rituels gnostiques, il est dit qu'il existe
un palais : « Le plancher de ce palais est d'argent
et d'or, de lapis-lazuli et de jaspe ; on y respire une
variété d'arômes de roses et de jasmins.
Mais au milieu de tout souffle une haleine de mort. Laissez
les officiants pénétrer ou ouvrir les portes,
une à une ou toutes à la fois. Laissez-les
debout sur le plancher du palais ; il ne s'écroulera
pas. Malheur à toi, ô guerrier, ô lutteur,
si ton serviteur s'écroule !, mais il y a remèdes
et remèdes ».
Il
est certain que dans les mondes supérieurs, il y
a un temple aux cinquante portes, entouré des quatre
éléments : feu, terre, air et eau. Il est
gardé par deux sphinx d'or. L'étudiant reçoit
son instruction dans ce temple ; chacun des salons du temple
correspond dans la Kabbale aux cinquante portes et aux trente-deux
sentiers (l'étudiant y voit ses vies passées).
Ces
cinquante portes, on les a à l'intérieur de
soi-même. Tout se trouve à l'intérieur
de l'homme.
Il
y a de ça bien des années, alors que je me
dédoublais un jour du Nouvel An, j'eus à vivre
un drame dans le théâtre du monde ; j'étais
poursuivi et j'arrivai au Temple aux cinquante portes et
aux deux sphinx d'or qui les gardaient. Nous avons déjà
étudié le symbolisme du sphinx, de son visage,
des pattes de lion, etc.
J'entrai
donc dans le palais entouré d'eau et je traversai
un jardin très beau, mais où on respirait
un souffle de mort. J'entrai par la première des
cinquante portes, et je fus reçu par un groupe de
frères qui m'applaudissaient ; puis je sortis et
je pénétrai dans un autre beau jardin où
il y avait aussi un souffle de mort. J'entrai ensuite par
la deuxième porte, et ceux qui m'avaient félicité
s'étaient convertis en traîtres, ils vociféraient
et calomniaient ; je gardai le silence et traversai l'autre
jardin jusqu'à la troisième porte, où
je trouvai d'autres personnes qui me félicitaient
; puis je traversai un autre salon et d'autres gens s'y
trouvaient. J'ai donc ainsi traversé ces cinquante
portes et suivi les trente-deux sentiers, c'est-à-dire
que j'ai parcouru le sentier intérieur. J'y ai rencontré
des Maîtres habillés en bourreaux (ce sont
les bourreaux de l'Ego), qui m'ont dit : « Etudiez
le rituel de la vie et de la mort en attendant l'arrivée
de l'Officiant ». L'officiant, c'était mon
Etre réel.
Tout
ce que je vous ai expliqué sur les trente-deux sentiers
et les cinquante portes, c'est le nombre 2. Tout y correspond
au Christ intime qui doit naître en chacun de nous
: Il est l'amour.
Le
nombre 2 est l'amour, le Christ souffrant, celui qui doit
vivre tout le Drame.
Dans
le nombre 2, il y a deux colonnes : Jakin et Bohaz ; il
y a association. Il faut apprendre à associer les
idées, les pensées, avec les personnes, les
choses, les parents. Il faut savoir écouter les opinions
contraires sans se fâcher, dissoudre le Moi de la
colère, cultiver l'harmonie, pour que les associations
soient harmonieuses.
Dans
le 2 se trouvent les relations : celle de la mère
avec le fils, de la femme avec l'homme, de l'homme avec
la femme ; les relations avec les choses, avec les antithèses,
avec les opinions. Il faut apprendre à manier les
idées, les affaires dans la paix et la sérénité
; voilà le nombre deux. Il faut apprendre à
manier le deux.