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1978 Tarot et Kabbale - CINQUIEME PARTIE
TK85 Praration
Le
genre de clairvoyance le plus evqui existe
dans l'univers, c'est la conscience. Tous les Avatars ou
messagers des mondes supieurs ont
des clairvoyants supraconscients. Herm Trismiste,
Rama Krishna, Bouddha, Jus-Christ, etc., aient
des res supraconscients, des messagers des mondes
supieurs, initiateurs de nouvelles es
dans l'olution historique.
Imagination, inspiration et intuition, voilles
trois chemins obligatoires de l'initiation. Nous allons
examiner sarent chacun de ces trois helons.
Commenns
par l'imagination.
Pour
le sage, imaginer c'est voir. L'imagination est la manifestation
de l'e.
L'important,
c'est d'apprendre concentrer la pens sur
une seule chose.
Celui
qui apprend penser une seule chose fait
des merveilles et des prodiges.
Le
disciple qui veut atteindre la connaissance imaginative
doit apprendre se concentrer et miter
profondent.
Le
meilleur exercice pour atteindre la connaissance imaginative
est le suivant : assis face une plante, nous nous
concentrons sur elle jusqu'oublier tout ce qui
n'est pas celle-ci. Ensuite, en fermant les yeux, nous nous
assoupissons en conservant dans notre imagination la forme
et l'apparence de la plante, sa structure, son parfum et
sa couleur.
Le
disciple imaginera les cellules vivantes de la plante. Le
disciple doit provoquer la somnolence au cours de ces pratiques.
Le disciple, tout en sommeillant, mitera profondent
sur la constitution interne du val, qui
contient le protoplasme, la membrane et le noyau. Le protoplasme
est une substance visqueuse, astique et transparente,
tr semblable au blanc d'oeuf (matie albuminoe).
Le disciple, assoupi, doit rlhir sur les
quatre ents fondamentaux du protoplasme
de la cellule vale. Ces quatre ents
sont : le carbone, l'oxyge, l'hydroge
et l'azote.
La
membrane est une substance incolore merveilleuse, qui s'ave
totalement insoluble dans l'eau. Cette substance est la
fameuse cellulose.
Le
disciple, bien concentr imaginera le noyau de la
cellule comme un petit corpuscule opalpite la grande
vie universelle. A l'intieur du noyau se trouve
le filament nuclire, le liquide nuclire
et les nuclles, le tout ant envelopp
dans la membrane nuclire. Les nuclles
sont des corpuscules infiniment remplis d'lat et
de beaut produits riduels des rctions
incessantes de l'organisme val.
Le
disciple, bien concentr doit imaginer en toute
prision logique toutes ces substances minales
et combinaisons organiques qui se deloppent harmonieusement
dans le protoplasme cellulaire de la plante. Pensez aux
granules d'amidon et la prodigieuse chlorophylle,
sans laquelle il serait impossible de parvenir aux synthes
organiques parfaites. La chlorophylle se prente
sous forme de granules (chloroleusites) d'une tr
belle couleur jaune (xantophylle). Cette dernie,
sous l'action des rayons du soleil, prend cette magnifique
couleur verte des vaux. Toute plante est
une communautcellulaire parfaite, aux perfections
incalculables. L'udiant doit miter sur
la perfection de la plante et sur tous ses processus scientifiques,
plein de btitude mystique et d'enchantement devant
tant de beaut
Le
mystique s'extasie en oquant tous les phomes
de nutrition, d'hange et de reproduction de chaque
cellule vale.
Contemplons
le calice de la fleur ; nous y voyons ses organes sexuels.
Nous avons ici le pollen, ent reproducteur
masculin. Lse trouve le pistil ou gyn,
le tr prieux organe finin, avec
son ovaire, son style et son stigmate.
L'ovaire
est un sac rempli d'ovules merveilleux. Les amines
peuvent occuper diffentes positions par rapport
au pistil : inss sous l'ovaire, placs
autour de l'ovaire ou au-dessus.
La
fondation s'effectue par la fonction des germes
finins et des games masculins. Le pollen,
game masculin, apr re sorti de
l'anthe, parvient l'ovaire de la plante
ol'ovule, game finin, l'attend
impatiemment.
La
semence est l'ovule prieux et enchanteur qui, une
fois fond se transforme et cro.
Que l'udiant se rame maintenant
l'oque ola plante sur laquelle il est
en train de miter n'ait qu'une petite
tige dicate peine sortie de terre. Qu'il
l'imagine en train de grandir lentement jusqu'la
voir par l'imagination produire des branches, des feuilles
et des fleurs. Qu'il se rappelle que tout ce qui na
doit mourir, et qu'il imagine prent le
processus de la mort de la plante. Ses fleurs se fanent,
ses feuilles shent et le vent les emporte ; il
ne reste la fin que quelques bouts de bois sec.
Ce
processus de la naissance et de la mort est merveilleux.
Lorsqu'on mite sur tout ce processus de la naissance
et de la mort d'une plante, lorsqu'on mite sur
toute cette vie merveilleuse du val et
que la concentration est parfaite et le sommeil profond,
alors les chakras du corps astral tournent et se deloppent.
La
mitation doit re correcte, le mental doit
re exact, il faut une pens logique et une
conception exacte afin que les sens internes se deloppent
de fan absolument parfaite.
Toute
incohence, tout manque de logique et d'uilibre
mental fait obstruction et nuit l'olution
et au progr des chakras, disques ou fleurs de lotus
du corps astral. L'udiant a besoin de beaucoup
de patience, de volont de tacit
et d'une foi absolument consciente. Parmi les res,
durant la mitation, surgit un beau jour un cadre
lointain, un paysage de la nature, un visage, etc. C'est
signe que l'on progresse. L'udiant s'e
peu peu la connaissance imaginative. L'udiant
dhire peu peu le voile d'Isis. Un jour,
la plante sur laquelle il est en train de miter
dispara, et il voit alors un bel enfant
la place du val. Cet enfant est l'ental
de la plante, l'e vale.
Plus
tard, l'udiant eille sa conscience durant
le sommeil, et il peut alors dire : Je suis en corps
astral . La conscience s'eille peu
peu. Vient un moment sur ce chemin oil acquiert
la conscience continue.
Quand
l'udiant jouit de la conscience continue, alors
il ne re plus, il ne peut plus rer car sa
conscience est eill. A partir de ce moment,
me lorsque son corps est endormi, l'udiant
se dlace de fan consciente dans les mondes
supieurs.
La
mitation exacte eille les sens internes
et provoque une transformation totale des corps internes.
Celui qui eille la conscience est parvenu
la connaissance imaginative. Il se meut dans le monde des
images symboliques.
Les
symboles qu'il voyait auparavant dans ses res, il
les voit maintenant sans rer ; il les voyait auparavant
avec la conscience endormie, mais maintenant il olue
parmi eux avec une conscience de veille, me si son
corps physique est profondent endormi. Lorsqu'il
atteint la connaissance imaginative, l'udiant voit
les symboles, mais il ne les comprend pas. Il comprend que
la nature tout entie est une riture vivante
qu'il ne conna pas. Il doit s'ever
la connaissance inspir pour interprer
les symboles sacr de la grande nature.
Nous
allons maintenant udier l'inspiration.
La
connaissance inspir nous confe le pouvoir
d'interprer les symboles de la grande nature. L'interpration
des symboles est tr dicate. Bien des clairvoyants
sont devenus homicides ou sont tomb dans le crime
de la calomnie publique pour n'avoir pas su interprer
les symboles.
Les
symboles doivent re interpr froidement,
en l'absence de superstition, de malice, de miance,
d'orgueil, de vanit de fanatisme, de prug,
d'ids prones, de haine, d'envie,
de convoitise, de jalousie, etc. Tous les dauts
appartiennent au Je, au Moi-me, l'Ego rncarnant.
Quand
le Moi intervient et se met traduire et
interprer les symboles, alors il alte
le sens de l'riture secre et le clairvoyant
tombe dans un crime qui peut lui valoir la prison.
L'interpration
doit re rigoureusement analytique, hautement scientifique
et essentiellement mystique. Il faut apprendre
voir et interprer en l'absence du Moi,
du Moi-me.
Beaucoup
de mystiques trouvent range le fait que nous, les
fres du Mouvement gnostique universel, parlions
de la divine clairvoyance avec le Code pal en main.
Ceux qui s'onnent ainsi consident la spiritualit
comme une chose lointaine, qui n'a rien voir avec
la vie quotidienne. Ces personnes vont mal, elles se trompent,
elles ignorent que chaque e, dans les mondes supieurs,
est le rultat exact de la vie quotidienne que nous
menons tous dans cette vall de larmes.
Si
nos paroles, nos penss et nos actes ne sont pas
justes, alors le rultat appara dans les
mondes internes et la Loi nous tombe dessus.
La
Loi est la Loi, et l'ignorance de la Loi n'emphe
pas qu'elle s'accomplisse. Le pire ph
c'est l'ignorance. Enseigner celui qui ne sait
pas est une oeuvre de misicorde. Les hommes clairvoyants
portent le poids de l'immense responsabilitde la
Loi.
Il
faut savoir interprer les symboles de la grande
nature en l'absence absolue du Moi. Il faut cependant redoubler
d'autocritique, car lorsque le Moi du clairvoyant croit
qu'il en sait beaucoup, il se sent alors infaillible, omniscient
et sage, et il suppose me qu'il voit et interpre
en l'absence du Moi. Les clairvoyants de cette espe
fortifient tellement le Moi qu'ils finissent par se convertir
en dons terriblement pervers. Quand un clairvoyant
de ce genre voit son propre Dieu intieur, il traduit
alors la vision selon ses crites treux
et s'exclame : Je vais tr bien ! .
Il
faut savoir interprer en se basant sur la Loi des
analogies philosophiques, sur la Loi des correspondances
et sur celle de la Kabbale numique. Nous recommandons
la Kabbale mystique, de Dion Fortune. Ce livre est merveilleux,
udiez-le.
Celui
qui porte la haine, la rancoeur, la jalousie, l'envie, l'orgueil,
etc., ne parvient pas s'ever jusqu'au
deuxie helon, qu'on appelle la connaissance
inspir.
Quand
nous nous evons la connaissance inspir,
nous comprenons et nous saisissons que l'accumulation accidentelle
d'objets n'existe pas. En rlit tous les
phomes de la nature et tous les objets
se trouvent intimement et organiquement reli entre
eux, ils dendent intieurement les uns
des autres et ils se conditionnent mutuellement.
Aucun
phome de la nature ne peut en vit
re compris intralement si nous le considons
de fan isol.
Tout
est sans cesse en mouvement, tout change, rien n'est immobile.
La lutte interne existe dans tout objet. L'objet est positif
et natif la fois. Le quantitatif se transforme
en qualitatif. L'olution est un processus de complication
de l'ergie.
La
connaissance inspir nous permet de connare
l'interrelation entre tout ce qui est, tout ce qui a
et tout ce qui sera.
La
matie n'est que de l'ergie condens.
Les modifications infinies de l'ergie sont absolument
inconnues tant par le matialisme historique que
par le matialisme dialectique.
L'ergie
est ale la masse par la vitesse de la
lumie au carr(E = mc2). Nous, les Gnostiques,
nous nous dissocions de la lutte antithique qui
existe entre la maphysique et le matialisme
dialectique.
Ce
sont les deux pes de l'ignorance, les deux antithes
de l'erreur.
Nous
prenons un autre chemin. Nous sommes gnostiques, nous considons
la vie comme un tout intral.
L'objet
est un point dans l'espace qui sert de vicule
certaines sommes de valeurs.
La
connaissance inspir nous permet d'udier
l'intime relation qui existe entre toutes les formes et
les valeurs de la grande nature.
Le
matialisme dialectique ne conna pas les
valeurs, il n'udie que l'objet. La maphysique
ne conna pas les valeurs et ne conna pas
l'objet non plus.
Nous,
les Gnostiques, nous nous artons des deux antithes
de l'ignorance et nous udions l'homme et la nature
de manie intrale.
La
vie, c'est toute ergie dermin
et derminante. La vie est sujet et objet
la fois.
Le
disciple qui veut parvenir la connaissance inspir
doit se concentrer profondent sur la musique. La
Fle enchant de Mozart nous rappelle une
initiation yptienne. Les neuf symphonies de Beethoven
et bien d'autres compositions classiques nous ent
aux mondes supieurs.
Le
disciple, profondent concentrsur la musique,
devra se voir dans celle-ci comme l'abeille dans le miel,
produit de tout son travail.
Lorsque
le disciple a atteint la connaissance inspir, il
doit alors se prarer pour la connaissance intuitive.
Le
monde des intuitions est le monde des mathatiques.
L'udiant qui veut s'ever au monde de l'intuition
doit re mathaticien, ou pour le moins posser
des notions d'arithmique.
Les
formules mathatiques confent la connaissance
intuitive.
L'udiant
doit se concentrer sur une formule mathatique et
miter profondent sur elle. Ensuite, vider
le mental et le mettre totalement en blanc, puis attendre
que l'Etre interne lui enseigne le concept de fond que renferme
la formule mathatique. Avant que Kepler, par exemple,
n'once publiquement son fameux principe selon lequel
les carr des temps des rolutions
des planes autour du soleil sont proportionnels
aux cubes de leurs distances du soleil , la formule
existait d elle ait d
contenue dans le syste solaire me si les
savants ne la connaissaient pas.
L'udiant
peut se concentrer mentalement sur cette formule, vider
son mental, s'assoupir avec le mental en blanc et attendre
que son propre Etre interne lui re tous
les secrets merveilleux contenus dans la formule de Kepler.
La
formule de Newton au sujet de la gravitation universelle
peut alement servir nous exercer dans
l'initiation. La formule est la suivante : Les corps
s'attirent entre eux en raison directe de leurs masses et
en raison inverse du carrde leur distance .
Si
l'udiant s'exerce avec tacitet
avec une patience supre, son propre Etre interne
lui enseignera et l'instruira dans l'oeuvre. Il udiera
ainsi aux pieds du Mare, il s'era
la connaissance intuitive.
Imagination,
inspiration, intuition, sont les trois chemins obligatoires
de l'initiation. Celui qui a gravi ces trois helons
de la connaissance directe a atteint la supraconscience.
Dans
le monde de l'intuition, nous ne trouvons que l'omniscience.
Le
monde de l'intuition est le monde de l'Etre, le monde de
l'Intime.
Le
Moi, le Moi-me, l'Ego ne peut pas entrer dans ce
monde.
Le
monde de l'intuition est l'esprit universel de vie.
Le
monde de la connaissance imaginative est un monde d'images
symboliques.
L'inspiration
nous confe le pouvoir d'interprer les
symboles.
Dans
le monde de l'intuition, nous voyons le grand thtre
cosmique et nous en sommes les spectateurs. Nous assistons
au grand drame de la vie.
Dans
ce monde, tout le drame qui se joue sur la sce
cosmique se ruit de terribles opations
mathatiques. C'est l'amphithtre
de la science cosmique.
Depuis
cette rion des mathatiques, nous voyons
qu'il existe des masses physiques qui se trouvent au-dessus
et au-dessous des limites de la perception sensorielle externe.
Ces masses sont invisibles ; ce n'est que par la clairvoyance
qu'on peut les percevoir.
La
matie est de l'ergie condens.
Quand la vibration est tr lente, la masse est en
dessous des limites de la perception sensorielle externe.
Quand le mouvement vibratoire est tr rapide, la
masse est au-dessus des limites de la perception sensorielle
externe. Avec le tescope, nous ne pouvons voir
que les mondes dont le degrde vibration est actif
l'intieur des limites de la perception
sensorielle externe.
Au-dessus
et au-dessous des limites de la perception sensorielle externe,
il existe des mondes, des systes solaires et des
constellations, peupl de toutes sortes d'res
vivants.
Ce
qu'on appelle matie est de l'ergie qui
se condense en une infinitde masses.
Les
sens de perception externe n'arrivent percevoir
que tr peu de choses.
Le
matialisme dialectique et la maphysique
s'avent aujourd'hui rolus et duets.
Nous,
les fres du Mouvement gnostique, nous prenons un
chemin diffent.
Il
est urgent que les hommes de science udient le
Traitde science occulte du docteur Rudolf Steiner,
grand mecin hongrois nen 1861, ami et
disciple de Nietzsche et d'Ernest Haeckel, fondateur de
la Socianthroposophique.
Il
est indispensable que ces amants de la science investiguent
fond toute la prodigieuse sagesse orientale qui
se derse comme un fleuve d'or dans les pages immortelles
de La Doctrine secre. Cette oeuvre, qui comporte
six volumes, est un monument de la sagesse archaue.
La grande Maresse Helena Petrovna Blavatsky est
le gial auteur de ce prieux tror
de la sagesse antique.
Ceux
qui atteignent la supraconscience se convertissent en de
vitables clairvoyants illumin. Aucun authentique
clairvoyant ne se vante de ses facult.
Aucun
clairvoyant litime ne dit qu'il est clairvoyant.
Lorsqu'un
vitable clairvoyant voit quelque chose d'important,
il donne sa conception d'une fan extrement
cultiv et respectueuse envers le prochain. Il ne
dit jamais : Je vois que , il dit plut
: Nous estimons, nous considons que ,
ou encore : Nous avons appris que . C'est
ainsi que tous ceux qui sont parvenus aux sommets ineffables
de la supraconscience se distinguent par leur noblesse,
leur humilitet leur modestie.
Lisez
le Kundalini Yoga de Sivananda, mitez sur la bienheureuse
Loge blanche, scrutez les trors gnostiques, mitez
sur le symbolisme profond que contient chacun des arcanes
du Tarot.
Ceux
qui atteignent les hauteurs de la supraconscience prent
dans l'amphithtre de la science cosmique.
Le
triple chemin de la science, de la philosophie et de la
mystique cosmique rolutionnaire nous conduit vers
les rions ineffables de la grande Lumie.
La
Gnose est rigoureusement scientifique, hautement philosophique
et transcendantalement mystique.